L’Ile-de-France compte aujourd’hui 468 000 entreprises de moins de 250 salariés qui ne sont pas filiales de grands groupes. 60 000 d’entre elles pourraient être transmises au cours des cinq prochaines années. Comment répondre à cet enjeu ? La CGPME Ile-de-France propose aux dirigeants une première évaluation et identifie les partenaires utiles aux PME.
Dans toutes les étapes de la reprise, un accompagnement et un travail en réseau doivent être envisagés. Au delà des réseaux informels, les dispositifs d’appui sont nombreux, sollicitez-les.
Même si l’expérience et le savoir-faire sont déterminants dans le succès d’une reprise, certains éléments financiers sont à analyser rapidement pour évaluer la faisabilité de votre projet. En effet, dans la plupart des cas de reprise (personnes physiques ou morales), un emprunt bancaire est nécessaire pour financer l’achat d’une entreprise. Or, cet emprunt va peser sur les charges de l’entreprise pendant plusieurs années et diminuer d’autant sa trésorerie, sans que cela corresponde à un investissement directement productif.
Comment aider nos PME à franchir le pas au moment où la crise a pour effet de recentrer les énergies sur ce qui fonctionne (le marché domestique) en raison des problèmes de trésorerie ?
Le marché de la reprise d'entreprise représente un volume de 600 000 entreprises qui vont changer de main dans les 10 ans à venir (source OSEO / INSEE), soit une moyenne de 60 000 transmissions par an. La reprise est l'occasion de mener des réformes au sein de l'entreprise et de la faire grandir.
Établir un climat de confiance avant de procéder à toute intégration : c'est le crédo de José Pinto, Directeur Général Ile de France du groupe TFN (groupe existant depuis 1944).