En juin 2014, après la remise d'un rapport plutôt défavorable de l’Observatoire du financement des petites entreprises sur les conditions de financement des entreprises, la Fédération bancaire française promettait de mettre en place des mesures. Un an et demi après, où en est le financement des entreprises par les banques?
Il n’est jamais simple pour un entrepreneur de quitter la société qu’il a créée. Que la vente soit motivée par le besoin de couper avec un poste à responsabilité trop stressant ou par la volonté de pérenniser l’entreprise, la période qui s’ensuit peut s’avérer délicate à gérer. De façon générale, les chefs d’entreprise peuvent opter pour quatre options différentes afin de rebondir. Comment réagissent donc les dirigeants après la vente de leur entreprise ?
"L'avenir d'une PME française, c'est de se faire racheter!" affirme Thierry Aumonier, Directeur Général de l'association ARIANE Compétences et Management. En 2013, 347 entreprises françaises sont passées, partiellement ou entièrement, sous contrôle étranger... Mais, quelles sont donc ces entreprises que les étrangers rachètent?
A ma connaissance, la plupart des repreneurs d’entreprises possèdent leur permis de conduire. Pour l’obtenir, ils ont suivi des cours pour obtenir le code, puis ont bénéficié des conseils d’un moniteur pour maîtriser la conduite d’un véhicule. Viendrait-il à l’idée d’un conducteur sans permis de prendre le volant, seul et de nuit ?
Voilà un sujet d’avenir considérable et pourtant sous-estimé de nombreux dirigeants… la transmission d’entreprise. Au travers l’exemple canadien, les entrepreneurs français doivent prendre pleine conscience des enjeux économiques qui se cachent derrière cette problématique. Pourquoi transmettre ? Quand ? Auprès de qui prendre conseil ?
D’une certaine manière, la reprise d’entreprise concerne le marché de l’occasion, sauf que les affaires « en 2ème main » font le plus souvent référence à un argus qui détermine précisément la côte du bien à partir de critères précis et quantifiables. C’est le cas par exemple pour une voiture d’occasion dont la valeur est déterminée par le modèle, le millésime, le kilométrage, les options…
La crise économique perdure malgré les propos rassurants livrés de ci de là par nos gouvernants. En ces temps difficiles, il devient commun de constater que la variable d’ajustement dans les restructurations intervenant dans les entreprises, c’est l’effectif salarié. C’est ainsi que nombre de personnes se retrouve entre 40 et 50 ans à engager une nouvelle carrière, à préparer un rebond, une reprise d’entreprise.
Beaucoup de repreneurs, au sortir de grands groupes, calibrent la volumétrie de leur projet de reprise sur leurs responsabilités passées, en termes de chiffres d’affaires (« je n’ai jamais dirigé de BU de moins de 50 M€ »), ou en termes d’effectif (« j’ai toujours eu à manager des équipes de plus de 100 personnes). Bien sûr, ces « high potentials » ne sont pas faits pour reprendre une TPE. Pour autant, un travail de deuil est nécessaire à ces repreneurs-séniors. En effet, la position de dirigeants de haut-vol les a amené à être « locataires » de postes prestigieux, et les incite tout naturellement à envisager une reprise en « propriétaire » de cibles de mêmes dimensions, et, osons le dire, de même standing. C’est faire peu de cas des réalités du marché de la reprise.
Un grand nombre de repreneurs font le pari de sourcer des dossiers d’entreprises à céder par leurs propres moyens. Comme le font les auto-stoppeurs les jours de grands départs, ces repreneurs se postent en embuscade le long des grandes autoroutes de la reprise (sites internet, bourses d’opportunités papier ou électronique, associations de repreneurs,…)