A ma connaissance, la plupart des repreneurs d’entreprises possèdent leur permis de conduire. Pour l’obtenir, ils ont suivi des cours pour obtenir le code, puis ont bénéficié des conseils d’un moniteur pour maîtriser la conduite d’un véhicule. Viendrait-il à l’idée d’un conducteur sans permis de prendre le volant, seul et de nuit ?
Voilà un sujet d’avenir considérable et pourtant sous-estimé de nombreux dirigeants… la transmission d’entreprise. Au travers l’exemple canadien, les entrepreneurs français doivent prendre pleine conscience des enjeux économiques qui se cachent derrière cette problématique. Pourquoi transmettre ? Quand ? Auprès de qui prendre conseil ?
D’une certaine manière, la reprise d’entreprise concerne le marché de l’occasion, sauf que les affaires « en 2ème main » font le plus souvent référence à un argus qui détermine précisément la côte du bien à partir de critères précis et quantifiables. C’est le cas par exemple pour une voiture d’occasion dont la valeur est déterminée par le modèle, le millésime, le kilométrage, les options…
La crise économique perdure malgré les propos rassurants livrés de ci de là par nos gouvernants. En ces temps difficiles, il devient commun de constater que la variable d’ajustement dans les restructurations intervenant dans les entreprises, c’est l’effectif salarié. C’est ainsi que nombre de personnes se retrouve entre 40 et 50 ans à engager une nouvelle carrière, à préparer un rebond, une reprise d’entreprise.
Beaucoup de repreneurs, au sortir de grands groupes, calibrent la volumétrie de leur projet de reprise sur leurs responsabilités passées, en termes de chiffres d’affaires (« je n’ai jamais dirigé de BU de moins de 50 M€ »), ou en termes d’effectif (« j’ai toujours eu à manager des équipes de plus de 100 personnes). Bien sûr, ces « high potentials » ne sont pas faits pour reprendre une TPE. Pour autant, un travail de deuil est nécessaire à ces repreneurs-séniors. En effet, la position de dirigeants de haut-vol les a amené à être « locataires » de postes prestigieux, et les incite tout naturellement à envisager une reprise en « propriétaire » de cibles de mêmes dimensions, et, osons le dire, de même standing. C’est faire peu de cas des réalités du marché de la reprise.
Un grand nombre de repreneurs font le pari de sourcer des dossiers d’entreprises à céder par leurs propres moyens. Comme le font les auto-stoppeurs les jours de grands départs, ces repreneurs se postent en embuscade le long des grandes autoroutes de la reprise (sites internet, bourses d’opportunités papier ou électronique, associations de repreneurs,…)
Beaucoup de repreneurs, impactés par la crise actuelle, cèdent à la tentation, bien compréhensible, consistant à économiser sur les frais de conseil. Certes, dans le contexte actuel, la tentation est grande pour le repreneur de tenter une recherche de cibles par soi-même, de « rogner » sur les frais d’audits, ou d’engager les experts-comptables ou les avocats les moins-disant. C’est pourtant une très mauvaise idée : seuls les repreneurs ayant vraiment professionnalisé leur approche peuvent espérer aboutir dans leur projet d’acquisition, ce pour plusieurs raisons.
Une entreprise française qui souhaite bénéficier d’un nouveau relais de croissance peut choisir de se positionner sur un nouveau marché géographique et doit alors entamer une réelle démarche exportatrice. En France, de nombreux soutiens publics sont mis en place pour accompagner et assurer cette entreprise-là, a fortiori s’il s’agit d’une PME.
L’export coûte. En vous exportant, votre activité s’intensifie. Les nouveaux appels d’offre créent des besoins de financement et les taxes peuvent poser problème à la bonne tenue de votre trésorerie. Voici quelques astuces de développement à l’international.