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La pré-sélection des candidats

Une fois l’annonce diffusée, les premières candidatures ne devraient pas tarder à vous parvenir. Pour éviter d’être submergé, effectuez la pré-sélection des candidats à l’aide des CV et lettres de motivation. Examinez avec attention les candidatures qui correspondent aux exigences du poste à pourvoir et organisez l’entretien avec les candidats sélectionnés. Trouver la perle rare, le salarié en or, constitue une tâche ardue qui impose d’allier rigueur et clairvoyance.

La pré-sélection des candidats

Une fois l’annonce diffusée, les premières candidatures ne devraient pas tarder à vous parvenir. Pour éviter d’être submergé, effectuez un premier tri à l’aide des CV. Ce premier tri se fait généralement assez rapidement. Il sert à vérifier que les compétences basiques nécessaires au poste sont bien présentes. Examinez avec attention les candidatures qui correspondent aux exigences du poste à pourvoir et organisez l’entretien avec les candidats sélectionnés.

Si vous ne l’avez pas fait, vous devez avoir fixé des critères de recrutement en amont. Vous pouvez ainsi vous appuyez dessus pour faire un premier tri rapide et objectif. Confrontez les diverses caractéristiques des postulants avec les exigences du poste à pourvoir. Les candidatures restantes peuvent faire l’objet d’un examen approfondi.

Examen des candidatures présélectionnées

Cette étape présente une double utilité : contrôler les éléments évoqués dans le CV et la lettre de motivation. Il s’agit de déterminer les candidats à rencontrer prioritairement en entretien car ce sont ceux qui ont le profil le plus pertinent. 

Si le doute vous assaille, vous pouvez contacter le candidat afin qu’il vous apporte les éclaircissements que vous jugerez nécessaires. Vous pouvez aussi solliciter ses anciens employeurs et tenter ainsi de valider ou non ses références. Dans ce dernier cas, veillez à recueillir différents avis afin de disposer d’une véritable vue d’ensemble. Si c’est un poste à haute responsabilité qui est à pourvoir, la production d’un extrait de casier judiciaire peut s’imposer.

Sélection du ou des candidats à rencontrer 

Cette dernière sélection résulte des étapes précédentes qui induisent une hiérarchisation des candidatures : 

  • les candidatures non retenues, 
  • celles qui ne cadrent pas avec le poste à pourvoir mais qui pourraient s’avérer pertinentes dans le cadre d’un autre recrutement 
  • celles qui doivent être conservées en vue de l’entretien. 

La communication après la sélection

Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas d’informer par écrit les candidats des résultats de votre sélection. Ceci peu important que la réponse soit positive ou négative. Des formules types existent si vous avez reçu beaucoup de candidatures. Ne soyez pas trop long à informer le candidat de sa sélection. Les meilleurs profils risquent fort d’être rapidement recrutés alors qu’il pourrait être davantage intéressé par votre offre.

Quand peut-on refuser de vendre à un client ?

Il y a des moments où dire « non » à un client est plus qu’une simple option – c’est une nécessité éthique. Que ce soit pour des raisons morales, des incompatibilités ou des contraintes pratiques, il existe des circonstances où refuser une vente est la seule voie raisonnable. Les nuances de cette décision peuvent être délicates. Mais peut-on légitimement refuser de vendre à un client ?

Un refus qui doit être justifié

La loi interdit le refus de vente injustifié en France. Elle énonce les sanctions associées et se trouve principalement dans le Code de la consommation. Plus précisément, l’article L122-1 du Code de la consommation traite du refus de vente. Voici le texte de l’article L122-1 : « Art. L. 122-1. – Il est interdit de refuser à un consommateur la vente d’un produit ou la prestation d’un service, sauf motif légitime, et de subordonner la vente d’un produit à l’achat d’une quantité imposée ou à l’achat concomitant d’un autre produit ou d’un autre service ainsi que de subordonner la prestation d’un service à celle d’un autre service ou à l’achat d’un produit. »

Ce texte dispose donc clairement qu’il est illégal de refuser la vente d’un produit ou la prestation d’un service à un consommateur sans motif légitime. Il interdit également les pratiques de vente liée. Dans ce cas, l’achat d’un produit ou d’un service est conditionné à l’achat d’un autre produit ou service. L’article L122-1 du Code de la consommation sert de base juridique pour poursuivre les commerçants ou fournisseurs en cas de refus de vente injustifié ou de pratiques discriminatoires. Les autorités de contrôle et de régulation, telles que la DGCCRF, veillent à l’application de cette loi et peuvent imposer des sanctions en cas de non-respect.

Les sanctions en cas de refus de vente

En France, si un commerçant ou un fournisseur refuse de vendre un produit ou un service à un client sans justification valable, cela peut entraîner des sanctions. Ces dernières peuvent varier en fonction de la gravité de l’infraction et des circonstances spécifiques de chaque cas. Elles peuvent aller du simple avertissement et mise en demeure en passant par les amendes administratives jusqu’à des dommages et intérêts pour le client. Dans certains cas, d’autres sanctions sont possibles comme le retrait de licence ou d’autorisation de commerce, la publication de la condamnation ou l’injonction de cesser la pratique discriminatoire.

Des raisons légitimes de ne pas vendre

Privilégier les valeurs sur les profits

Parfois, la ligne entre les profits et les principes éthiques peut être floue. Il peut être nécessaire de refuser de vendre à un client si la transaction va à l’encontre de vos valeurs fondamentales. Prendre cette décision peut être difficile, mais cela démontre votre engagement envers l’éthique commerciale et votre refus de contribuer à des actions préjudiciables. Par exemple, si un client demande un produit ou un service qui pourrait causer du tort à autrui, violer des droits fondamentaux ou avoir des implications environnementales néfastes, il peut être moralement justifiable de dire non. Cette action témoigne de votre intégrité et de votre responsabilité en tant qu’entreprise citoyenne.

Quand les visions divergent

Parfois, les différences culturelles, idéologiques ou philosophiques peuvent entrer en conflit avec les valeurs de votre entreprise. Dans de tels cas, refuser la vente peut être la seule option pour maintenir la cohérence de votre entreprise et éviter de compromettre vos convictions. Lorsque vos valeurs et celles du client sont irréconciliables, il est essentiel de rester fidèle à votre vision et de refuser une transaction qui pourrait remettre en question votre engagement envers ces valeurs.

Quand le réalisme prime

Parfois, refuser une vente n’est pas seulement une question de principes, mais aussi de capacités opérationnelles. Si une commande excède vos capacités de production ou si elle vous empêche de servir d’autres clients de manière satisfaisante, il peut être nécessaire de décliner l’offre. Prioriser la qualité de service et la satisfaction de la clientèle à long terme peut l’emporter sur la tentation d’une vente ponctuelle. Cette décision démontre votre engagement envers l’excellence opérationnelle et la responsabilité envers tous vos clients.

Clients difficiles et comportements abusifs

Le respect mutuel et le traitement équitable sont essentiels dans toute transaction commerciale. Si un client adopte un comportement abusif, fait preuve de harcèlement ou de discrimination envers vos employés, il est justifiable de refuser la vente. Protéger la santé mentale et le bien-être de vos collaborateurs est un impératif moral qui l’emporte sur le gain financier. Refuser de faire affaire avec un client qui ne respecte pas vos valeurs de respect et de dignité humaine envoie un message clair sur vos priorités.

Conflit d’intérêts : garder une distance professionnelle

Si une vente potentielle crée un conflit d’intérêt avec un autre client, un partenariat ou une relation professionnelle, il peut être préférable de décliner l’opportunité. En maintenant une réputation d’intégrité et de neutralité, vous renforcez la confiance de vos partenaires commerciaux et consolidez vos relations à long terme. Prendre cette décision peut être difficile, mais elle témoigne de votre engagement envers des pratiques commerciales transparentes et équitables.

Produits inappropriés ou non conformes

Refuser de vendre un produit qui ne correspond pas aux besoins du client ou qui pourrait compromettre sa sécurité est un acte de responsabilité. Vous êtes investi d’une obligation envers vos clients de fournir des produits ou des services appropriés et sécuritaires. Dans certains cas, il est impératif de refuser la vente si le produit ne répond pas à ces critères. Cette décision démontre votre engagement envers la sécurité et la satisfaction du client, même si cela signifie renoncer à une opportunité de vente.

Confidentialité et intégrité des données

Si une vente exige la divulgation de données confidentielles ou sensibles, et que cela pourrait compromettre la sécurité ou la vie privée du client, il peut être approprié de refuser la transaction. Préserver la confiance et la confidentialité des informations clients est essentiel pour maintenir des relations commerciales solides et durables. Cette décision montre votre engagement envers la protection des données et votre respect pour la vie privée de vos clients.

Diplomatie et professionnalisme

Dire non à un client n’est jamais facile, mais il est possible de le faire tout en préservant votre réputation et vos relations. Utilisez une communication claire et respectueuse pour expliquer les raisons de votre décision. Offrez des alternatives si possible, et assurez-vous que le client comprenne que votre refus n’est pas personnel. Il doit être basé sur des considérations commerciales objectives. Prendre cette conversation difficile avec tact et professionnalisme peut même renforcer votre crédibilité en tant qu’entreprise soucieuse de ses clients.

Arbitrer entre court, moyen et long terme 

Il n’est pas rare de se sentir pris dans une éternelle bataille entre des objectifs à court, moyen et long terme. Que vous souhaitiez économiser pour un achat imminent ou investir dans des opportunités de croissance à long terme, l’arbitrage entre ces différentes échéances peut être un véritable défi. Explorons les tenants et aboutissants de cette décision complexe. Des stratégies pour trouver l’équilibre parfait et arbitrer entre court, moyen et long terme existent.

Le premier point reste souvent, la gestion des ressources. Il s’agit d’un art délicat qui demande de jongler habilement entre les impératifs du court, du moyen et du long terme. Chaque période possède ses propres défis et opportunités, créant ainsi un conflit des priorités. Les besoins immédiats, comme les factures à payer ou les dépenses urgentes, nécessitent une allocation de fonds à court terme. De la même manière, vos projets nécessitent des ressources. Cependant, la négligence des objectifs à moyen et long terme peut engendrer des difficultés à l’avenir. Comment trouver le juste équilibre ?

Court terme : La gestion du présent

La gestion du court terme se concentre sur la résolution des urgences immédiates. Les factures qui s’accumulent, les dettes à rembourser et les dépenses médicales inattendues exigent une attention immédiate. De la même manière, les tâches urgentes à rendre nécessitent l’allocation de ressources. Pour équilibrer efficacement vos priorités, il est judicieux de constituer une marge de manœuvre d’urgence suffisante pour faire face à ces situations sans compromettre vos objectifs à moyen et long terme. Ce temps d’avance agit comme un rempart en cas de coups durs, vous permettant de naviguer à travers les défis sans mettre en péril votre stabilité.

Moyen Terme : Planification et croissance

La planification à moyen terme se concentre sur des objectifs qui se situent entre le présent et le futur lointain. On pourrait la comparer à l’achat d’une maison, le financement de l’éducation de vos enfants, ou encore la constitution d’un capital pour investir. Pour atteindre ces buts, il est crucial d’identifier des stratégies d’investissement adaptées à un horizon de temps de quelques années. Cette manière de faire agit comme un compte d’épargne à rendement élevé. Les investissements à moyen terme pourraient être des options à considérer. Cette approche permet de combiner la croissance de votre entreprise avec une certaine stabilité pour répondre aux besoins à moyen terme.

Long Terme : Une vision d’avenir 

L’aspect du long terme est souvent négligé quand l’entreprise n’a pas encore les processus. Elle est cruciale pour garantir un avenir confortable et des années dorées bien méritées. Certes les cycles vont de plus en plus vite et ces investissements peuvent peser sur les ressources immédiates. Cependant, plus tôt vous commencez à planifier et à investir pour le long terme, plus vous aurez le temps de prendre un avantage concurrentiel et de bénéficier de l’effet de levier du temps. L’investissement à long terme est souvent associé à un certain niveau de risque, mais avec une gestion avisée et une diversification appropriée, il peut offrir des rendements substantiels sur la durée.

Trouver l’Équilibre : Avoir une vision globale

L’arbitrage entre les échéances court, moyen et long terme nécessite une approche équilibrée et réfléchie. Commencez par définir vos objectifs dans chaque période et allouez vos ressources en conséquence. Créez des budgets distincts pour chaque échéance et respectez-les. Consultez régulièrement vos progrès et ajustez votre plan en fonction des changements de vie et des conditions économiques. N’hésitez pas à faire appel à des professionnels pour obtenir des conseils personnalisés en fonction de vos objectifs et de votre situation.

Surmonter les biais cognitifs

L’arbitrage entre le court, le moyen et le long terme ne consiste pas seulement en une équation mathématique. Les défis psychologiques entrent également en jeu. Par exemple, il est courant de surestimer les avantages immédiats au détriment des gains futurs. Ainsi, une demande qui est urgente peut s’avérer peu rentable à traiter. A l’inverse, une demande simple à réaliser mais qui n’est pas dans ce cas peut vous rapporter beaucoup sans faire parfois trop d’efforts. Ce biais cognitif peut conduire à des décisions impulsives qui négligent les intérêts à long terme. La maîtrise de soi et la capacité à résister aux gratifications instantanées sont essentielles pour maintenir l’équilibre entre les différentes échéances.

Flexibilité, ajustements et persévérance

La vie est en constante évolution, ce qui signifie que votre plan doit être flexible pour s’adapter aux changements. A titre de comparaison, les transitions majeures comme le mariage, la naissance d’un enfant ou un changement de carrière peuvent influencer vos priorités. Revisitez périodiquement votre plan pour vous assurer qu’il reflète vos objectifs actuels et les circonstances changeantes.

L’arbitrage entre les différentes échéances exige de la patience et de la persévérance. Les résultats ne sont pas toujours immédiats, en particulier dans le cas des investissements à long terme. Restez concentré sur vos objectifs et continuez à suivre votre plan malgré les hauts et les bas du marché. La constance dans vos efforts peut faire une grande différence sur le long terme.

Le bilan personnel : Il est essentiel de faire régulièrement le bilan de vos choix. Revoyez vos progrès par rapport à vos objectifs à court, moyen et long terme. Cela vous permettra d’identifier ce qui fonctionne bien et ce qui doit être ajusté. Si nécessaire, apportez des changements à votre plan pour vous assurer qu’il reste en phase avec vos aspirations et votre situation actuelle.

L’offre

Le produit ou service est déterminant dans la réussite d’une entreprise sur le marché. L’offre doit avant tout répondre à un besoin du client. Parfois, l’entrepreneur qui se lance oublie que la réussite passe par le fait de combler celui-ci. Deux notions de base sont fondamentales à retenir sur le produit ou service : la gamme et le cycle de vie du produit.

La gamme

Lorsqu’on parle de gammes de produit, on parle souvent de répondre à un besoin qui peut être différent d’un client à un autre. Il s’agit en réalité d’adapter l’offre aux besoins du client. La gamme représente en réalité plusieurs offres. Ainsi, un client pourra désirer une imprimante à bas coût, un autre une imprimante à performance élevée, un autre une imprimante multifonction… Chaque gamme répond à un besoin différent. L’augmentation de la gamme permet donc de répondre à plus de besoins, d’accroître le chiffre d’affaires mais aussi de réduire les risques d’échec puisque le nombre de clients augmentent. Ainsi, le risque que fait peser un client se réduit puisque la cible est plus large. 

Cependant, une gamme réduite permet de mieux connaître son marché (on connaît mieux son client) et permet souvent d’avoir une marge commerciale plus forte (le produit est alors plus souvent un produit de niche qui permet de pratiquer des prix plus élevés ou encore vous avez la capacité de réduire les coûts de production). Les rôles occupés par les produits ou services sont souvent différents puisqu’ils ne répondent pas au même besoin. On pourra immédiatement penser à la matrice BCG par exemple où on les distingue entre stars, Dilemme, Poids morts et vache à lait.

Des produits avec des fonctions différentes

Un produit peut en réalité avoir 3 fonctions : attirer, financer (produit à forte marge et qui se vend bien) ou encore de permettre la transition entre un produit vieillissant et un nouveau produit. Cette distinction peut aussi se faire par les « produits d’appels ». Autrement dit des produits qui font en général gagner peu d’argent mais qui permettent par un coût d’acquisition relativement bas, d’attirer le client et de faire connaître les autres produits, la marque et l’entreprise aux clients.

Le cycle de vie d’un produit ou service

Un produit ou service connaît en général plusieurs phases (lancement, croissance, maturité et déclin). On parle pour ces différentes phases de cycle de vie. Ces différentes phases peuvent être définit comme suit :

  • le lancement : il s’agit de l’arrivée du produit ou service
  • la croissance : il s’agit de l’augmentation constante des ventes et donc du chiffre d’affaire
  • la maturité : il s’agit de la phase où le chiffre d’affaire se stabilise
  • le déclin : il s’agit de la phase où les ventes baissent La longueur de cette phase varie.

Le cycle de vie dépend tout d’abord de la nature du bien ou du service. Elle dépend également du marché sur lequel se trouve le produit. Dans les marchés à innovation élevé, le produit aura tendance à entrer rapidement dans la phase de déclin. C’est pour cette raison que l’entreprise se doit d’innover, de faire apparaître de nouveaux produits.

Le cycle de vie à un impact sur les décisions du chef d’entreprise qui devra adapter de nombreux facteurs : puissance de la communication, production… en fonction de celui-ci.

1/ Lors de la phase de lancement. 

Le produit en est à ses débuts. Le prix est généralement élevé à cause des coûts de production, de logistique… La distribution est généralement sélective et l’action en communication est importante : il s’agit d’attirer les nouveaux clients.

2/ La phase de Croissance 

Pendant cette phase, le produit subit en général des améliorations pour rester concurrentiel. Le prix reste élevé mais peut varier pour toucher une clientèle moins aisée. La distribution subit un élargissement et la communication diminue tout en restant importante.

3/ La phase de Maturité 

Le produit est devenu commun et la concurrence a souvent copié le produit. Le prix baisse. Il s’agit alors de stabiliser les réseaux de distribution et de baisser les investissements publicitaires (sans disparaître) pour permettre de maintenir les marges tout en restant présent à l’esprit du client.

4/ La phase de déclin

Le produit est ultra concurrencé et les marges sont faibles, il s’agit de trouver des solutions en faisant évoluer le produit, le faire disparaître ou le laisser mourir. Dans le cas deux derniers cas, la communication est nulle. Dans le premier cas, celui de la relance, il s’agit de créer un nouveau cycle de vie du produit.

Les 7 péchés capitaux de l’entrepreneur et comment les transformer en vertus lucratives

Lorsque l’on parle d’entrepreneuriat, il est difficile de ne pas penser aux défis complexes et aux situations tumultueuses que les entrepreneurs doivent affronter. Pourtant, derrière chaque grand succès se cachent souvent les sept péchés capitaux. Oui, ces mêmes péchés qui ont été condamnés depuis des siècles peuvent également être canalisés de manière productive pour façonner un chemin vers la prospérité. Préparez-vous à plonger dans le monde étonnamment intrigant des péchés capitaux de l’entrepreneur et à découvrir comment ils peuvent être transformés en vertus lucratives.

1/ L’orgueil économique 

L’orgueil est cet ennemi intérieur qui peut soit propulser un entrepreneur vers de nouveaux sommets, soit l’enfermer dans une bulle d’autosatisfaction. Plutôt que de gaspiller votre énergie à vous admirer dans le miroir de votre succès, pourquoi ne pas transformer cet ego surdimensionné en une force motrice pour élargir un réseau professionnel ? En remplaçant la recherche constante de louanges par une volonté de construire des relations authentiques, vous pourriez créer des partenariats fructueux et des opportunités lucratives.

2/ L’avarice stratégique

L’avarice, habituellement associée à l’accumulation égoïste de richesses, peut être revue sous un angle différent dans le monde des affaires. Plutôt que de craindre la dépense, nourrissez votre appétit pour la croissance et l’expansion. Transformez cette soif en une gourmandise pour les stratégies innovantes qui transforment vos investissements en rendements substantiels. Laissez-vous guider par une faim insatiable de nouvelles opportunités. Vous pourriez y trouver des expériences lucratives.

3/ La luxure de l’innovation 

La luxure est souvent associée à des désirs charnels. Dans le monde des affaires, elle peut être interprétée comme une passion ardente pour l’innovation. Laissez votre désir insatiable d’expérimenter et de créer vous guider vers de nouvelles idées audacieuses. Transformez cette luxure en une force pour briser les normes et redéfinir votre industrie. En mélangeant des concepts apparemment incongrus, vous pourriez créer des produits ou des services irrésistiblement attrayants pour vos clients.

4/ La paresse stratégique 

La paresse, un péché apparemment inapproprié pour les entrepreneurs, peut être redéfinie comme un art de la délégation stratégique. Au lieu de vous épuiser dans des tâches qui pourraient être déléguées, utilisez cette paresse pour identifier les talents qui vous entourent. Déléguez ensuite judicieusement. En vous concentrant sur les tâches stratégiques et en confiant les détails opérationnels à d’autres, vous libérerez du temps pour innover. Vous pourrez également dégager du temps pour les tâches à forte valeur ajoutée. Ainsi, vous guiderez votre entreprise vers de nouveaux sommets.

5/ La colère de la compétition 

La colère est souvent perçue comme une émotion négative. Cependant, elle peut être transformée en un carburant puissant pour l’entrepreneur ambitieux. Plutôt que de laisser cette émotion vous submerger, utilisez-la comme un moteur pour exceller. Transformez la colère en une source de motivation pour dépasser vos concurrents. Canalisez cette énergie vers la recherche de solutions créatives et innovantes pour surmonter les défis.

6/ L’envie entrepreneuriale

L’envie, qui peut souvent ronger de l’intérieur, peut se transformer en une opportunité de collaboration fructueuse. Au lieu de jalouser les réussites des autres, faites-en une curiosité constructive. Recherchez des partenaires potentiels et créez des alliances qui profitent à tous les parties. Une envie constructive peut se transformer en une quête de connaissances et de partenariats. Elle peut vous ouvrir la voie à des opportunités lucratives inattendues.

7/ La gourmandise du risque 

La gourmandise est souvent associée à une recherche excessive de plaisirs. Elle peut être canalisée dans la recherche calculée d’opportunités. Plutôt que de vous précipiter tête baissée, transformez cette gourmandise en une soif de connaissances et de stratégies bien étudiées. Prenez des risques calculés, investissez intelligemment et cherchez des opportunités qui peuvent vous apporter des rendements substantiels. Après tout, une stratégie réfléchie peut satisfaire votre faim de succès tout en minimisant les risques inutiles.

Chaque entrepreneur est un mélange unique de ces péchés capitaux. Toutefois, en canalisant habilement ces traits vers des vertus lucratives, vous pouvez non seulement bâtir une entreprise florissante, mais aussi vous épanouir dans le processus. Alors, embrassez ces péchés avec une touche de malice et d’humour. Transformez-les en atouts et marchez avec confiance vers le succès et la prospérité.

Mon salarié a-t-il le profil d’un manager ?

Détecter le potentiel de leadership parmi vos employés peut être un véritable défi. Cependant, reconnaître les qualités d’un futur manager est essentiel pour assurer la croissance et le succès de votre entreprise. Vous ne pouvez pas faire tout et encore moins tout seul. Vous devez cerner dans vos équipes qui peut devenir un véritable relai pour vous. Découvrons les signes révélateurs qui indiquent qu’un de vos salariés possède le profil de manager recherché.

1. L’audace d’aller de l’avant

Un manager efficace ne se contente pas de suivre les directives. Il est capable de prendre des initiatives et de proposer des idées nouvelles. Il agit de manière proactive pour résoudre les problèmes. Si vous remarquez qu’un employé est souvent à l’origine de propositions innovantes, de nouvelles stratégies ou de solutions créatives, il pourrait avoir le potentiel de devenir un manager. Toutes ses idées ne seront pas bonnes, comme les vôtres. Cependant, le manager possède souvent une caractéristique : celle d’essayer ! 

2. Un communiquant naturel

La communication est la clé du leadership. Un futur manager doit être capable de transmettre clairement ses idées. Il doit savoir écouter activement les autres et favoriser un échange ouvert au sein de l’équipe. Si un employé sait expliquer des concepts complexes de manière simple, inspirer et motiver ses collègues, c’est un signe positif de son potentiel en tant que manager. Il pourra ainsi devenir facilement un relai et convaincre les autres d’adhérer à votre vision. 

3. Un moteur pour l’équipe

Un manager efficace ne se contente pas de donner des ordres. Il inspire et motive son équipe à donner le meilleur d’elle-même. Si un employé sait encourager ses collègues, les pousser à se dépasser et créer un environnement de travail positif, c’est un signe encourageant de ses qualités de leadership naturelles. Il doit, de la même manière, être exemplaire. Une personne qui ne montre pas l’exemple arrive rarement à convaincre les autres de s’impliquer. 

Il doit inspirer confiance à son équipe. Si un employé agit avec intégrité, respecte les engagements et maintient une cohérence entre ses paroles et ses actes, il démontre une qualité essentielle pour bâtir des relations de travail solides.

4. Le calme au cœur de la tempête

La gestion des conflits est une compétence cruciale pour un manager. Si un employé est capable de résoudre les désaccords de manière objective, de faciliter la communication entre les membres de l’équipe et de trouver des solutions acceptables pour toutes les parties, il montre des signes de maturité et de compétence en gestion. Un manager doit être capable de comprendre les besoins et les préoccupations de son équipe. Si un employé sait écouter activement, exprimer de l’empathie envers les autres et prend en compte les sentiments de ses collègues, il démontre une compétence relationnelle précieuse. Il est souvent confronté à des conflits et sait les gérer. A défaut, vous risquez vite de vous retrouver à résoudre sans arrêt les problèmes qu’il ne sait pas gérer. 

5. Face aux changements avec sérénité

Les managers doivent naviguer dans un environnement en constante évolution. Un manager sait s’adapter rapidement aux changements. Il gère les imprévus avec calme et maintient une attitude positive. Il sera le candidat idéal pour un rôle de manager s’il sait guider son équipe à travers les turbulences. Le futur manager doit savoir également montrer les aspects positifs du changement. 

6. L’engagement envers le succès collectif

Un manager doit être prêt à assumer la responsabilité des résultats de son équipe. Si un employé prend régulièrement l’initiative de résoudre les problèmes, d’assumer les erreurs et de célébrer les succès de l’équipe, cela témoigne de sa volonté d’être un leader engagé et responsable. Il ne doit pas simplement penser à son intérêt mais en termes de performance globale. Évitez de mettre un salarié au poste de manager s’il tire toujours la couverture vers lui. 

Un manager doit également être un mentor et un développeur de talents. Si un employé se montre intéressé par la croissance et le développement professionnel de ses collègues, s’il prend le temps de les guider, de les former et de les soutenir dans leur progression, il possède des qualités de leadership solides. De la même manière, il sait tirer parti des compétences de chaque membre de son équipe. Si un employé favorise la collaboration, encourage le partage des connaissances et reconnaît la valeur de la diversité d’opinions, il démontre une compréhension profonde de l’importance du travail d’équipe.

7. Un regard vers l’avenir

Un manager doit avoir une vision claire de l’avenir et être capable de guider son équipe vers des objectifs à long terme. Si un employé est capable de formuler des objectifs ambitieux, de planifier stratégiquement et d’aligner les efforts de l’équipe sur une vision commune, il montre des signes d’un futur leader. Il pourra ainsi devenir autonome avec les équipes qu’il dirige. 

Il doit également savoir gérer son temps et les ressources de manière efficace. Si un employé est capable de prioriser les tâches, de respecter les délais et d’allouer judicieusement les ressources pour atteindre les objectifs, il montre des compétences cruciales pour un leadership réussi.

8. La détermination dans l’adversité

Le leadership implique souvent de prendre des décisions difficiles. Si un employé est capable de peser les avantages et les inconvénients, de prendre des décisions éclairées même lorsque la situation est complexe, il possède une qualité essentielle d’un manager accompli. Il doit être capable d’avoir une détermination et une résilience exceptionnelles. Si un employé persiste dans l’atteinte des objectifs malgré les obstacles, fait preuve de résilience face à l’échec et maintient une attitude positive, il possède des qualités qui peuvent être le fondement d’un manager fort.

9. La Passion pour le Développement Personnel

Un manager efficace doit enfin être un apprenant continu. Si un employé recherche activement les occasions d’apprendre, d’améliorer ses compétences et de se développer, il possède l’état d’esprit nécessaire pour évoluer en tant que leader.

En gardant ces qualités à l’esprit, vous serez mieux préparé à repérer le potentiel de leadership parmi vos employés. L’identification de futurs managers est un investissement dans l’avenir de votre entreprise. En observant attentivement et en offrant des opportunités de développement, vous pouvez encourager la croissance de leaders compétents.

Fixer la rémunération

D’un point de vue strictement juridique, la rémunération, qui sert à rétribuer la prestation de travail, constitue l’un des éléments essentiels du contrat de travail. En pratique, fixer la rémunération permet à l’entrepreneur de maîtriser le budget dédié au poste à pourvoir. Elle est utile pour de rédiger une offre d’emploi qui offre aux candidats un aperçu des perspectives financières de l’entreprise.

Composantes du salaire

Bien souvent, le salaire se trouve constitué de divers éléments. L’on trouve tout d’abord le salaire de base qui correspond à la rémunération stable, en contrepartie du travail fourni. Ce salaire de base peut se calculer au forfait, au temps, à la pièce, … 

Viennent ensuite les compléments de salaire qui s’ajoutent à celui-ci. Ils revêtent les formes les plus diverses : primes, pourboires, mutuelles, titres restaurant, avantages divers, … Leur versement est obligatoire lorsqu’ils figurent au contrats de travail ou dans la convention collective concernée. Ils peuvent avoir un impact considérable sur la rémunération totale et ne sont donc à négliger.

Montant du salaire

Le montant du salaire de base se fixe d’un commun accord par l’employeur et le salarié. Il doit toutefois être conforme au salaire minimum de croissance (SMIC), à la convention collective applicable ainsi qu’aux dispositions relatives aux heures supplémentaires. Au 1er mai 2023, le Smic a atteint 1 747,20 euros bruts par mois, soit 1 383,08 euros nets pour 35 heures hebdomadaires. Le SMIC vaut pour tous les salariés même si le contrat de travail prévoit une rémunération à la commission. Seule exception : les représentants de commerce dont les horaires de travail ne peuvent être contrôlés. À noter aussi l’existence de règles spécifiques pour certaines catégories professionnelles comme le personnel des hôtels, cafés et restaurants, les apprentis, les jeunes travailleurs, …

Respect de la convention collective

Le Code du travail régit les rapports salarié-employeur sont. Il peut éventuellement complété par des accords négociés et ratifiés par les syndicats de salariés et les employeurs. La convention collective est un texte réglementaire définissant les conditions d’emploi et de travail des salariés. Elle résulte d’une négociation entre les organisations représentatives des salariés et des employeurs. Elle possède une applicabilité professionnelle ou territoriale. D’un point de vue salarial, la convention collective peut prévoir un salaire minimum garanti plus favorable que le SMIC pour un emploi donné. Soumis à cette convention, l’employeur se doit de respecter le montant de ce salaire minimum.

Comment identifier la convention collective applicable ? En consultant le site internet de Légifrance. Cette identification peut notamment résulter de l’activité économique exercée par l’entreprise. À ce titre, le code APE attribué par l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) lors de la création de l’entreprise peut s’avérer riche d’enseignements.

Comment savoir si son application est obligatoire ?

Un employeur ne doit mettre en œuvre les dispositions d’une convention collective que s’il en est signataire ou adhérent. Toutefois, et même si ces deux conditions ne sont pas satisfaites, il peut être tenu de respecter la convention collective si son application a été étendue. Elle s’impose alors à toutes les entreprises du champ professionnel ou territorial visé. Même cas de figure si son application a été élargie. Elle vaut alors pour toutes les entreprises du champ territorial ou du secteur d’activité concernée par cet élargissement.

Respect des dispositions applicables aux heures supplémentaires 

Les heures supplémentaires correspondent aux heures travaillées au-delà de la durée légale de travail. Celle-ci est de 35 heures par semaine pour tous les salariés. Il existe toutefois des règles propres à certaines catégories professionnelles et à certains secteurs d’activité. 

Le cas des heures supplémentaires

Le droit du travail prévoit un « contingent annuel d’heures supplémentaires » qui correspond à un volume d’heures supplémentaires. Celles-ci peuvent être effectuées chaque année par un salarié et ce, sans autorisation préalable de l’inspection du travail. Limité, le nombre d’heures supplémentaires est de 220 heures maximum par salarié et par an depuis le décret du 21 décembre 2004 relatif à la fixation du contingent annuel d’heures supplémentaires. La convention ou l’accord collectif applicable à l’entreprise peut prévoir un contingent d’heures supplémentaires inférieur ou supérieur aux dispositions légales.

Les heures supplémentaires ouvrent droit à une majoration de salaire à un taux toujours supérieur à 10%. Il est fixé par convention collective. À défaut de convention, on applique les taux suivants : 25% de la 36ème à la 43ème heure et 50% au-delà de la 43ème heure. Sous certaines conditions, le paiement des heures supplémentaires peut être remplacé par un repos compensateur.

Durées journalière et hebdomadaire maximales 

L’employeur doit aussi respecter les durées légales de travail journalières et hebdomadaires. À défaut de dérogations et de dispositions particulières, une journée de travail ne peut dépasser 10 heures et une semaine de travail ne peut excéder 48 heures ou 44 heures sur une période de douze semaines de travail consécutives. Qu’est-ce que le repos compensateur obligatoire ?  Il s’agit du repos obligatoirement accordé au salarié dont les heures supplémentaires réalisées dépassent un certain seuil.

Quelles sont les informations utiles sur les clients ?

Les entreprises disposent désormais d’une quantité massive d’informations sur leurs clients. Cependant, toutes les données ne sont pas utiles ou égales. Certaines informations sont essentielles pour comprendre les besoins et les comportements des clients. D’autres peuvent être redondantes ou peu pertinentes. Examinons les informations qui sont réellement utiles sur les clients.

Les données démographiques

Les données démographiques fournissent des informations de base sur les clients, telles que l’âge, le sexe, la localisation géographique, le niveau d’éducation et la profession. Ces informations peuvent être utiles pour segmenter le marché et mieux comprendre les préférences des différents groupes de clients. Par exemple, une entreprise de vêtements pour enfants utilisera des données démographiques pour adapter ses offres aux besoins spécifiques des parents et de leurs enfants.

Les données démographiques sont également utiles pour cibler les publicités et les campagnes marketing. Par exemple, une entreprise de cosmétiques ciblera probablement ses publicités de maquillage différemment en fonction de l’âge et du sexe de ses clients potentiels.

Le comportement d’achat

Les données sur le comportement d’achat sont essentielles. Elles servent à comprendre comment les clients interagissent avec une marque, quels produits ou services ils achètent, à quelle fréquence et à quel prix. Ces informations aident les entreprises à identifier les produits les plus populaires, les tendances d’achat, les périodes de forte demande et les moments propices pour lancer de nouvelles offres ou promotions.

Les entreprises peuvent collecter ces informations grâce à des programmes de fidélité, des cartes de crédit, des historiques d’achats, des enquêtes ou des études de marché. Ces données sont précieuses pour améliorer la personnalisation des offres et créer des stratégies de marketing plus ciblées. Elles peuvent également vous aider à mieux gérer vos stocks. Par exemple, une entreprise de commerce électronique peut utiliser les données d’achat pour proposer des recommandations de produits personnalisées à ses clients, améliorant ainsi leur expérience d’achat et augmentant les chances de ventes supplémentaires.

Les préférences et les opinions

Connaître les préférences et les opinions des clients est essentiel pour répondre à leurs besoins de manière efficace. Les entreprises peuvent obtenir ces informations grâce à des sondages, des commentaires sur les réseaux sociaux, des évaluations de produits ou des focus groupes. Ces données aident les entreprises à adapter leurs produits et services en fonction des attentes des clients. Par exemple, une entreprise de restauration rapide peut utiliser les commentaires des clients pour améliorer la qualité de ses produits, développer de nouvelles options de menu ou offrir des promotions spéciales sur les produits les plus appréciés.

Les entreprises doivent être à l’écoute des commentaires des clients et les utiliser pour améliorer leur offre. En répondant aux attentes et aux besoins des clients, les entreprises peuvent développer une relation de confiance et fidéliser leur clientèle.

Les données comportementales en ligne

À l’ère du numérique, les entreprises collectent également des données comportementales en ligne, telles que les pages web visitées, les produits consultés, le temps passé sur un site, les clics et les achats en ligne. Ces informations sont cruciales pour comprendre le parcours d’achat des clients en ligne et améliorer l’expérience utilisateur sur un site web ou une application. Les entreprises utilisent souvent des outils d’analyse web et des cookies pour collecter ces données. Cela leur permet de personnaliser le contenu du site en fonction des intérêts des visiteurs, de cibler des publicités pertinentes et de réduire les taux d’abandon de panier.

Par exemple, un site de vente en ligne peut analyser les données de navigation de ses clients pour améliorer la navigation sur le site, rendre le processus d’achat plus fluide et offrir des recommandations de produits plus précises.

La rétroaction des clients

La rétroaction directe des clients est l’une des sources d’informations les plus précieuses pour les entreprises. Les clients qui fournissent des commentaires ou des plaintes peuvent aider les entreprises à identifier les problèmes potentiels, les lacunes dans les produits ou services, ainsi que les domaines à améliorer. Les entreprises devraient encourager activement les clients à partager leur expérience et leur opinion. Cela peut se faire par le biais de formulaires de commentaires, d’enquêtes de satisfaction, de centres d’aide en ligne ou de service client réactif.

Lorsque les clients prennent le temps de fournir des commentaires, les entreprises doivent répondre de manière appropriée, en prenant en compte leurs préoccupations et en proposant des solutions. Cela montre que l’entreprise valorise les retours de ses clients et qu’elle est prête à s’améliorer en conséquence.

Votre base de données clients / prospects

C’est peut-être la donnée la plus importante. Elle comporte généralement vos prospects et vous pouvez ainsi distinguer ceux qui se sont transformés en clients. Elle sert de manière basique à les contacter plus facilement ou à les relancer. Vous pouvez ainsi suivre au mieux votre clientèle et adapter vos relances. 

Cependant, vous pouvez aller plus loin puisqu’elle peut être analysée. Vous pouvez ainsi déterminer les méthodes de vente qui ont été le plus efficace ou encore le délai moyen de transformation. Cela vous permettra d’affiner vos projections mais également à voir les moyens qui ont été les plus efficaces. Votre base doit impérativement être la plus complète possible et ceci pour de multiples raisons, à commencer par avoir l’historique de vos échanges lorsque vous recontactez un prospect ou un client. 

Collecter des informations utiles sur les clients est un élément essentiel de la stratégie de toute entreprise. Les entreprises peuvent ainsi améliorer leurs relances, personnaliser leurs offres, améliorer l’expérience client, développer de nouveaux produits et services adaptés, et finalement renforcer leur compétitivité sur le marché. Cependant, il est crucial de respecter la vie privée des clients et de veiller à ce que les données soient utilisées de manière éthique et sécurisée. N’oubliez pas que vous devez obtenir le consentement des clients pour collecter leurs données et veiller à ne pas les exploiter de manière abusive.

Les influenceurs : savoir lequel est le bon pour mon entreprise

Avec la montée en puissance des réseaux sociaux, les influenceurs jouent un rôle de plus en plus important dans le marketing et la publicité. Ces personnalités en ligne, dotées d’une base de fans parfois considérable, peuvent avoir un impact significatif sur les décisions d’achat des consommateurs. Avec une pléthore d’influenceurs disponibles sur différentes plateformes, il est essentiel de savoir comment choisir le bon pour mon entreprise. 

Définissez vos objectifs

Avant de choisir un influenceur parce qu’il vous plait, vous devez définir clairement vos objectifs. Voulez-vous accroître la notoriété de votre marque ? Générer des ventes ? Promouvoir un nouveau produit ou améliorer l’engagement des utilisateurs ? Chaque objectif nécessite une approche différente, et l’influenceur qui va avec. Si votre objectif est d’augmenter la notoriété de votre marque, vous pourriez rechercher des influenceurs avec une large audience. Dans le cas où vous souhaitez générer des ventes, vous pourriez vous concentrer sur des influenceurs qui ont une base de fans engagée et fidèle.

Identifiez votre audience cible

Une fois les objectifs fixés, vous devez comprendre votre audience cible. Il s’agit d’un critère essentiel pour sélectionner le bon influenceur. Analysez les caractéristiques démographiques et les intérêts de votre public pour déterminer le type d’influenceur qui serait le plus susceptible de l’atteindre. Par exemple, si vous ciblez les jeunes amateurs de fitness, un influenceur dans le domaine pourrait être idéal. Utilisez des outils d’analyse des réseaux sociaux pour connaître les habitudes et les intérêts de votre audience actuelle sur les médias sociaux. Cela vous aidera à identifier les influenceurs qui correspondent le mieux à votre marché cible.

Recherchez l’authenticité et l’engagement

L’authenticité est un facteur clé pour les influenceurs. Les audiences sont plus enclines à faire confiance aux influenceurs qui semblent authentiques, honnêtes et transparents dans leurs recommandations. Évitez les influenceurs qui ont une réputation de promouvoir des produits ou des services de manière peu sincère. Cela pourrait nuire à la crédibilité de votre marque et à votre image. Pour évaluer l’authenticité d’un influenceur, regardez la manière dont ils interagissent avec leur audience. Sont-ils honnêtes dans leurs avis sur les produits ? Sont-ils ouverts à répondre aux questions des followers ? Des commentaires positifs et négatifs sont-ils visibles sur leurs publications ?

Le nombre d’abonnés n’est pas le seul indicateur de la portée de l’influenceur. Analysez l’engagement réel de leur audience en regardant le nombre de likes, de commentaires et de partages sur leurs publications. Un influenceur avec un taux d’engagement élevé indique une véritable connexion avec son audience, ce qui est essentiel pour que votre message soit bien reçu. Les influenceurs avec des taux d’engagement élevés ont généralement une base de followers plus impliquée et attentive. Leurs messages ont plus de chances d’être vus et partagés, ce qui augmente la visibilité de votre marque et de votre produit.

Évaluez le contenu de l’influenceur

Examinez attentivement le contenu que l’influenceur publie sur ses réseaux sociaux. Assurez-vous qu’il est en ligne avec les valeurs de votre marque. Il doit correspondre à l’image que vous souhaitez véhiculer. Si l’influenceur produit régulièrement du contenu de qualité et pertinent, cela peut être un signe que votre collaboration sera bénéfique. Par exemple, si vous êtes une marque de produits de beauté, recherchez des influenceurs qui partagent des conseils de maquillage, des avis sur les produits de beauté ou des tutoriels qui correspondent à votre gamme de produits.

Vérifiez leur historique de collaborations

Renseignez-vous sur les collaborations passées de l’influenceur avec d’autres marques. Ont-ils déjà travaillé dans votre secteur d’activité ? Quels types de produits ou de services ont-ils promus auparavant ? Si l’influenceur a déjà collaboré avec des marques similaires à la vôtre et a obtenu de bons résultats, cela peut être un indicateur positif de la réussite potentielle de votre campagne.

Recherchez également les commentaires des marques avec lesquelles l’influenceur a travaillé par le passé. Ont-elles été satisfaites de la collaboration ? Les résultats étaient-ils à la hauteur de leurs attentes ?

Négociez un partenariat équitable

Une fois que vous avez identifié l’influenceur qui répond le mieux à vos critères, il est temps de négocier les termes de la collaboration. Assurez-vous que les attentes sont claires des deux côtés et que le partenariat est équitable pour les deux parties. Soyez transparent sur vos objectifs et définissez clairement les livrables et les délais. Un partenariat réussi est basé sur une communication ouverte et honnête. Discutez des attentes en termes de publications, de fréquence, de ton, et assurez-vous que l’influenceur est d’accord avec les directives de votre marque.

Choisir le bon influenceur pour votre campagne de marketing peut faire toute la différence dans son succès. Prenez le temps de faire des recherches approfondies et de trouver l’influenceur qui correspond le mieux à votre marque et à vos objectifs. Avec une approche stratégique, vous pourrez bénéficier de la puissance du marketing d’influence.

La détermination du prix

Le client est aujourd’hui mieux informé et capable pour la plupart des produits et services de comparer les prix pratiqués. Il reste particulièrement sensible au prix et il sera donc nécessaire de bien fixer son prix. Plusieurs méthodes qui peuvent être complémentaires sont disponibles pour la détermination du prix.

Comment déterminer son prix de manière classique

Le prix peut être soit déterminer par l’analyse :

  • du client.
  • de la concurrence
  • des coûts de revient

1/ Détermination du prix par le client

Le client est aujourd’hui mieux informé et capable pour la plupart des produits et services de comparer les prix pratiqués. Il reste particulièrement sensible au prix et il sera donc nécessaire de bien fixer son prix. De manière basique, pour pouvoir le fixer, il est nécessaire de pouvoir répondre à deux questions :

  • En dessous de quel prix le produit ou service ne lui semble pas bon ?
  • Au-dessus de quel prix, le produit ou service lui semble cher ?

Une étude par le biais d’un questionnaire pourra permettre de répondre à cette question. Cependant, les résultats d’une étude doit être prise avec du recul. L’intention d’achat à un prix donné et le prix d’achat réel peuvent subir un véritable décalage. L’analyse des résultats permettra cependant de fixer la tranche de prix acceptable par le plus grand nombre de clients. En effet, l’étude permettra de mieux appréhender ses attentes (prix psychologique)

A prix égal, le consommateur pourra être prêt à choisir le produit ou le service de l’entreprise voire à le payer plus cher si celui-ci lui apparaît de meilleure qualité. Cette qualité peut s’apprécier à travers : le conseil, les garanties, la présence ou la qualité du service après-vente, l’installation sur site, l’échange, le remboursement en cas d’insatisfaction, le choix ou la nouveauté technologique.

Evolution dans les mentalités : aujourd’hui la théorie du rapport qualité-prix ne se vérifie plus toujours, ceci en raison des nouveaux moyens de distribution (internet) et d’une politique plus agressive des grandes surfaces. Le client peut parfois vouloir un très bon prix même avec des produits de qualité en fonction des canaux de distribution utilisé par exemple. Cependant, cette conception même malmenée reste valable dans de nombreux secteurs et pour de nombreux produits.

2/ Détermination par la concurrence

Pour compléter l’analyse de clientèle, une analyse de la concurrence est primordiale. On peut aller se comparer de plusieurs manières aux concurrents (internet, analyse terrain…)

Lors du relevé, il faudra prendre en compte qu’un concurrent peut parfois utiliser la technique des « produits d’appel » c’est-à-dire qu’il aura fait une offre promotionnelle sur un produit afin d’attirer les clients. Plusieurs facteurs en dehors du prix peuvent être relevés lors de l’analyse de la concurrence : Présence d’un conseil ou non, mise en valeur du produit, la réaction des clients, la date du relevé, le nom du produit… Il s’agit en effet de comparer les prix mais aussi de relever si les différences du produit (avantage concurrentiel du produit ou non)

3/ Détermination par le prix de revient

Le prix de revient correspond à l’ensemble des coûts supportés par une entreprise pour mettre sur le marché le bien ou le service. Il faut prendre en compte tous les coûts depuis la fabrication jusqu’à la distribution. Pour fixer son prix, il est nécessaire de prendre en compte tous les coûts car l’entreprise peut facilement se mettre à vendre à perte. Les coûts comprennent :

  • Les coûts directs (fixes et variables) : achat de matières premières et/ou de marchandises, rémunérations, sous-traitants, entretien du matériel, les machines…
  • Les coûts indirects (fixes et variables) : étude de marché, publicité, commissions, loyer, électricité, assurances, frais de recherche et développement….

Les manières avancées de déterminer son prix

Ce ne sont pas les seules méthodes qui peuvent vous conduire à déterminer un prix. Déjà, vous pouvez opter par une définition via votre positionnement. Allez-vous proposer un produit haut de gamme avec des fonctionnalités exclusives, ou visez-vous plutôt à offrir un produit abordable et accessible au plus grand nombre ?

Autre manière de faire, celle d’établir votre prix selon les objectifs. Il s’agit de fixer des objectifs clairs pour votre entreprise en termes de part de marché, de rentabilité et de positionnement. Votre stratégie de tarification doit être alignée sur ces objectifs.

Enfin et peut-être surtout, vous pouvez agir via des tests et itérer. N’ayez pas peur de tester différentes approches de tarification et de les ajuster en fonction des résultats obtenus. Le marché évolue, et il est essentiel de rester agile dans votre stratégie. Au final c’est par la confrontation réelle au marché que l’on sait si son prix est adapté.