Souvent abordés dans des films de science-fiction comme Minority Report et Final Cut, les implants et puces dans le corps humain deviennent aujourd'hui réalités, grâce à la technologie RFID (radio frequency identification device, procédé d'identification automatique qui utilise le rayonnement radiofréquence, ndlr). Des innovations créées ou en développement peuvent permettre aux porteurs d'ouvrir des portes sécurisées, de remplacer un moyen de paiement ou bien de prouver son identité, par le seul biais de leur peau. La série télévisée Black Mirror parle régulièrement de ces technologies pour faire émerger des interrogations sur les dangers et les limites de ces implants électroniques. Avec notamment la crainte d'un monde où l’être humain serait géolocalisé sans cesse, menaçant le respect de la vie privée.
Avec l'arrivée des nouvelles technologies et la mise en place de nouveaux procédés, le secteur de la banque se transforme pour s'intégrer à l’ère du digital. Un système s'est notamment mis en place autour des agences bancaires en ligne. Face à ces services qui récoltent des millions de données, le secteur de la banque n'échappe pas à la menace grandissante de la cybercriminalité. Devant cette situation, le groupe bancaire La Société Générale et Wavestone, cabinet de conseil en transformation des entreprises se sont associés depuis 2017 autour d'un concours « Banking Cybersecurity Innovation Awards » pour trouver des start-up aux solutions innovantes capables de contrer les cybercriminels. Lors de la seconde édition effectuée le 4 juillet dernier, ils ont ainsi récompensé quatre entreprises. Découvrez-les.
Objets domotiques, Smartphones, assistant personnel intelligent... Le marché des objets connectés est en pleine expansion. En 2017, il a réalisé une croissance de 33%, un chiffre d'affaires annuel d'un peu plus d'un milliard d'euros et un volume de vente de 5,2 millions d'euros en croissance de 31%, selon le cabinet GfK (Gesellschaft für Konsumforschung, institut d'études de marché et d'audit marketing d'Allemagne, ndlr). En France, ce secteur recrute en très grand nombre, principalement des consultants spécialisés IoT (Internet Of Things, l’Internet des objets connectés en français, ndlr) des développeurs et des chefs de projet afin de consolider sa croissance. Le nombre d’offres d’emploi en France a été multiplié par quinze entre les neuf premiers mois de l’année 2017 et la même période en 2014, selon Indeed (moteur de recherche d'emploi américain, ndlr). De nombreuses entreprises et start-up se lancent dans un domaine particulier des objets connectés, celui du textile intelligent.
De l'assurance à l'alimentaire en passant par la santé et le tourisme, de nombreux secteurs ont vu apparaître des start-up innovantes dont l'objectif est de changer la société et de faire naître de nouvelles pratiques. Le marché de l'immobilier n'échappe pas à cette vague de changements qui se développe grâce aux nouvelles technologies et à l'avènement du Web. Les acteurs de cette évolution se regroupent depuis 2017 autour du mouvement « PropTech ». Il met en lumière les entreprises qui améliorent et transforment les services et les usages au travers de la location, la construction, la transaction ou encore la gestion des actifs, en utilisant des concepts numériques comme l'intelligence artificielle, la réalité virtuelle et le blockchain. Zoom sur ces start-up à la conquête de l'immobilier.
Un lieu pour progresser, collaborer et apprendre afin de favoriser le développement de marques innovantes autour de la nutrition dans le domaine de la santé et du bien-être. PepsiCo, multinationale américaine spécialisée dans l'alimentation, dans les collations et les boissons a lancé depuis 2017, son incubateur nutritionnel « PepsiCo Nutrition Greenhouse » afin de promouvoir des sociétés et leurs produits destinés au marché européen, en rupture avec les concepts traditionnels. La première édition a permis à huit entreprises d'enregistrer une croissance estimée à plus de dix millions d'euros. Après un appel à candidatures, la société a sélectionné le 16 juillet dernier pour sa deuxième promotion, dix start-up venues des quatre coins de l'Europe disposant d'un chiffre d'affaires maximum de cinq millions d'euros. Découvrez les deux entreprises françaises retenues.
Proposer de nouvelles méthodes d'apprentissage, de formations ainsi que des outils novateurs aux utilisateurs avec pour horizon de révolutionner le monde de l'éducation. Ce sont les objectifs que les start-up de la EdTech se fixent sans cesse. Le terme EdTech (educationnal technology en anglais, ndlr) regroupe toutes les sociétés qui offrent leur savoir-faire en matière d'enseignements et de connaissances, par le biais des nouvelles technologies et du travail collaboratif. Ces entreprises présentent, via des applications mobiles et des plateformes en ligne, des contenus personnalisés afin de répondre aux besoins et aux capacités de chaque individu.
Après les vélos, les scooters et les voitures en libre-service, voici les trottinettes électriques. Depuis le 22 juin dernier, ces engins se trouvent sur les pavés et les trottoirs de la Capitale. Leurs noms : Lime-S. C'est la start-up américaine Lime, fondée en 2017 par Toby Sun et Brad Bao, qui a mis en place ce système. La trottinette est proposée aux Parisiens au prix de quatre euros pour un trajet de vingt minutes. Dotée d'une autonomie de 50 kilomètres, elle peut atteindre une vitesse de 24 km/h et reste accessible de 5 à 21 heures. La société prévoit de s'installer dans 25 villes en Europe. Zoom sur ce phénomène déjà déployé au sein d'autres pays comme les États-Unis et qui prend de l’ampleur.
Encourager l'émergence de start-up pour le compte des agriculteurs et des consommateurs. Voici l'objectif que s'est fixé Even, le groupe coopératif breton qui constitue l'un des protagonistes décisifs de l'agroalimentaire français. En partenariat avec le Village by CA Finistère (accélérateur d'entreprises innovantes de la banque Crédit Agricole, ndlr) et Valorial, (pôle de compétitivité agroalimentaire présent sur le grand Ouest, ndlr), il a créé un concours, dénommé Even’Up. Après un appel à candidatures lancé en février dernier, 44 participants ont été pré-sélectionnés. À l’occasion d'une journée de pitchs fin juin, onze entrepreneurs ont pu présenter leur produit novateur. Un jury de quinze experts a désigné cinq lauréats. Découvrez ces start-up.
Crée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et organisé par Bpifrance, le Concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes, rebaptisé i-LAB en 2014, vient de fêter ses 20 ans d’existence. Il a comme enjeux d'encourager la création de sociétés novatrices, de détecter les projets de création et de soutenir les firmes les plus prometteuses par le biais d'une aide financière qui peut atteindre jusqu'à 400 000 euros et d'un accompagnement adapté. Le 5 juillet dernier, le jury national, présidé par Ludovic Le Moan, directeur général de Sigfox (opérateur français de télécommunications, ndlr) a distingué 64 lauréats parmi les 383 candidatures reçues. Parmi eux, quatorze ont reçu des Grands Prix qui récompensent les projets les plus innovants. Découvrez plusieurs de ces start-up.
Lancé le 18 janvier dernier par le SFIC (Syndicat français de l’industrie cimentière, ndlr), le « Cement Lab » a pour vocation de créer des liens entre start-up, sociétés du secteur de la construction et des BTP, mais aussi du monde de la recherche académique. Ce laboratoire d'idées spécialisé dans le ciment et son utilisation cherche à promouvoir et réunir les talents innovants. Objectif : comprendre et prendre en main les transformations du marché, qui est bouleversé par les nouvelles technologies, par l'émergence du développement durable et des modes novateurs de production énergétiques. Pour faciliter les échanges, deux workshops (ateliers collaboratifs, ndlr) sont organisés dans l'année. Le premier événement s'est déroulé le 4 juillet dernier à La Station F, campus de start-up créé par Xavier Niel. Huit entreprises ont eu la possibilité de mettre en avant leur projet. En voici quelques-unes.