Les crises économiques successives rendent encore plus vital le rôle des TPE/PME en matière de création ou de maintien d’emplois. Pourtant les banques ont du mal à leur prêter les fonds nécessaires pour financer leur croissance.
Les financements de la croissance, si l’on s’en tient aux PME en France, n’ont jamais été aussi nombreux et approvisionnés en liquidités. Mais pour y accéder, il faut bien s’y prendre !
Selon la situation dans laquelle se trouve l’entreprise en croissance, les besoins de financement sont différents. Les moyens de financer ces besoins, eux aussi, diffèrent.
La création d’entreprise s’accompagne de besoins de financements de plusieurs types. Primo un fonds de roulement sera nécessaire pour prendre en charge les paiements de vos fournisseurs, les charges et les salaires. Secundo des investissements substantiels pourront se révéler indispensables dans le cas d’entreprises hautement capitalistiques. Tertio, vous devrez subvenir à vos besoins.
La réussite du financement d’un projet passe par l’identification des besoins de l’entreprise (investissements, stocks, encours clients…) mais aussi de tenir compte des décalages de trésorerie. Le créateur doit réunir les capitaux nécessaires au financement des besoins durables. Il s’agit d’identifier les différentes ressources financières adaptées à chaque type de besoins.
La fragilité accrue des pays de l’Union Européenne semble avoir terni l’optimisme renaissant des entreprises. Ainsi, l’inquiétude face à la crise concerne 85 % des dirigeants, soit le niveau le plus haut depuis janvier 2010. Loin de céder au pessimisme, la CGPME 75 valorise les solutions existantes pour le dirigeant en matière de financement.
Depuis plusieurs années, la tendance est à l’exaltation de la concertation dans la prise de décision : l’ère de l’homme providentiel semble révolue, seule la décision collégiale apparaît raisonnée et pondérée.