Vous êtes une jeune entreprise, et vous souhaitez communiquer auprès des médias sans passer par les services d’un attaché de presse sans être obligé d’investir des sommes qui mettraient en difficultés votre trésorerie. Cette solution est tout à fait envisageable, mais gare aux nombreux pièges qui vous attendent. Dans cette tribune, nous allons vous présenter les erreurs les plus fréquentes dans les relations presse.
Vous avez enfin développé votre produit, et la prochaine étape est la commercialisation. A ce stade, vous êtes convaincu de la valeur que votre start-up a contribué à créer. Mais comment convaincre vos interlocuteurs (bailleurs de fonds, associés ou partenaires commerciaux) de cette valeur ? S’il était possible de comptabiliser en litres de sueur ou de nuits blanches, le décompte serait plus facile à faire ! La valorisation d’une société est par essence un exercice complexe et souvent subjectif, notamment dans le cadre d’une start-up, et cela en raison du caractère novateur de son business model (parfois non-éprouvé) ou des technologies développées. A partir de ce constat existe-il des méthodes de valorisation applicables aux start-ups ? Et quelles en sont les limites ?
Tendance forte de nos économies, le Crowdfunding ou financement participatif, est en train de devenir une réelle alternative pour les start-ups et le capital d'amorçage. L'implication du porteur de projet est essentielle dans la préparation de sa campagne de levée de fonds.
Les entrepreneurs sont des personnes que nous vénérons. Mais cette idolâtrie est-elle justifiée ? En réalité, les entrepreneurs à succès ne sont-ils pas des escrocs ou des catégories d’individus insupportables ? Lorsque les gens apprennent que vous êtes entrepreneur, une petite voix leur murmure de rester sur leurs gardes « fais attention ! »…
Le budget du département des systèmes d’information est la plupart du temps considéré par les chefs d’entreprise comme étant trop élevé. Les systèmes d’information sont perçus comme un centre de coût, rarement un centre de services et leurs responsables reçoivent des consignes plus ou moins claires tous les ans, parmi lesquelles « réduisez-moi ce budget de 3% », « votre équipe est trop importante », « vos licences sont trop chères », etc.…
Ceux qui souhaitent solliciter une plateforme de financement participatif se demandent : qui va soutenir mon projet sur une plateforme de financement participatif ? Quels sont les investisseurs de la finance participative qui seront intéressés ? Ce sont des interrogations de plus en plus fréquentes à l’heure de la démocratisation de ces nouveaux moyens de financement de projet.
La réussite des entreprises dans l'e-commerce fait rêver plus d'un entrepreneur. Et si il y avait des idées à piocher dans les réussites des 8 entreprises que nous vous présentons. Pourquoi pas ? A vous le défi !
Il arrive que certains projets marketing soient de « fausses bonnes idées », qui entraînent un flop retentissant pour les marques qui les portent. Petit tour d’horizon des pièges qui guettent les marques, et les bonnes conduites à tenir pour espérer rencontrer le succès.
Quand on se lance dans la création d’entreprise, il n’est pas toujours évident de trouver un vrai soutien dans la personne de son banquier. On a davantage l’impression d’être dans la position d’infériorité de celui qui demande quelque chose et qui n’a pas encore fait ses preuves. Alors comment prendre les bonnes habitudes dès le départ pour construire une relation de confiance dans laquelle vous pourrez compter sur lui comme un allié ? Voici 7 conseils pour vivre une relation épanouissante avec votre conseiller clientèle.
En France, la responsabilité sociale des entreprises a été longtemps un mensonge. Que ce soit un mensonge adressé aux clients, pour inspirer leur sympathie – ou un mensonge adressé aux employés, pour susciter leur engagement. Sur ce sujet, comme sur bien d’autres, on ment car on n’ose dire la vérité : beaucoup trop d’entreprises ne s’intéressent à leur responsabilité sociale que quand leur irresponsabilité est devenue trop visible.
Une différence bien visible dans les livres
Cette absence d’intérêt est d’autant plus surprenante que la majorité des livres sur l’entrepreneuriat consacrent quelques pages à ce sujet. Ainsi, la majorité des livres écrits par des Américains sur la création d’entreprise comprend une partie « morale », à l’inverse des ouvrages écrits par des Français, qui sont souvent plus terre à terre. Un paradoxe apparent, dans la mesure où nous nous représentons souvent les entrepreneurs américains comme à la fois plus pragmatiques et plus mercantiles que nous.
Bien pire, un lecteur français pourrait être irrité de lire, dans un ouvrage sur l’entrepreneuriat, un sermon sur la responsabilité sociale de l’entrepreneur. Pourtant, les ouvrages de Guy Kawazaki, par exemple, sont régulièrement agrémentés de réflexions sur la nécessité d’être un « Mensch », de ne s’engager dans des aventures que si elles sont destinées à apporter quelque chose de nécessaire à l’humanité. Même les auteurs les moins suspects de philanthropie, comme Timothy Ferriss, l’auteur de « The 4-Hour WorkWeek », conclut son ouvrage par une exhortation à pratiquer le bénévolat social, caritatif et humanitaire.
Américains contre Français
Cette morale de l’entrepreneur peut avoir deux raisons : l’utilité ou les principes. Et elle peut avoir trois formes : simple affichage, mode opératoire au quotidien, ou fin dernière de l’entreprise. Ce qui nous donne six combinaisons. Les deux combinaisons qui semblent intéresser les auteurs américains sont : la moralité comme fin dernière pour l’entreprise, par utilité – et la moralité comme fin dernière de l’entreprise, par principe. Détaillons ces deux positions.
Guy Kawasaki, notamment, défend alternativement les deux positions. D’un côté, il soutient que l’entrepreneur ne doit s’engager qu’au nom de grands principes : redresser un tort, apporter un bénéfice réel à l’humanité ou sauvegarder quelque chose de précieux. Et il justifie cela en suggérant que la création d’entreprise est une chose si ardue que l’appât du gain ne peut être son seul moteur car, très rapidement, la lenteur et les ratés du projet ne manqueraient pas d’imposer à l’entrepreneur de lâcher l’affaire. En gros, pour tenir, il faut se raccrocher à un idéal. C’est une justification par l’utilité directe.
Kawasaki exhorte aussi l’entrepreneur à être un « Mensch », c’est-à-dire un être de principe, notamment en contribuant à rendre à la communauté ce qu’elle apporte, de manière diffuse, à l’entrepreneur. Il faut intervenir dans des écoles, donner de son temps gracieusement à l’écosystème. Là encore, c’est une justification par l’utilité. Mais cette utilité est plus indirecte : l’entrepreneur, en étant un membre bénéfique de la communauté, doit donner – il ne sait pas ce qu’il reçoit, mais il sait qu’il reçoit quelque chose en retour.
Contre la culture des résultats, la culture des principes
Enfin, il existe une troisième forme de justification de cette responsabilité, qui relève d’une forme très indirecte d’utilité : dans la journée de l’entrepreneur, beaucoup de choses peuvent échapper à son contrôle. Or, si les résultats de nos actions nous échappent souvent, car ils sont des coproductions de nos choix et de l’environnement dans lequel ils prennent place, nos principes nous échappent peu : ils sont leurs propres fins, ils ne dépendent pas de leurs résultats. En ce sens, agir en fonction de principes, c’est l’assurance d’avoir, chaque jour, au moins quelques actes qui n’échappent pas à notre contrôle.
En un sens, agir par principe revient toujours à agir par utilité – car les principes nous sont utiles pour renforcer notre confiance en nous-mêmes, et garder à l’esprit l’immense privilège de l’entrepreneur, de pouvoir imposer ses règles et ses principes au monde. Ou de mourir en essayant de le faire.
Cette question de la responsabilité sociale de l’entreprise doit s’imposer au créateur d’entreprise : les startups sont certes des structures temporaires. Mais, bien souvent, les premières décisions prises à la création de l’entreprise vont dessiner la culture qui l’animera longtemps - y compris quand elle quittera cette première phase exploratoire pour industrialiser ses manières de procéder.
En France, la responsabilité sociale des entreprises a été longtemps un mensonge. Que ce soit un mensonge adressé aux clients, pour inspirer leur sympathie – ou un mensonge adressé aux employés, pour susciter leur engagement. Sur ce sujet, comme sur bien d’autres, on ment car on n’ose dire la vérité : beaucoup trop d’entreprises ne s’intéressent à leur responsabilité sociale que quand leur irresponsabilité est devenue trop visible.