Le porteur de projet doit faire face à des défis : de la nécessité de mettre en place son projet en passant par l’augmentation de la production, le recrutement, l’achat d’une nouvelle machine, la location de locaux... le financement sera au cœur des interrogations du porteur de projet – nouveau chef d’entreprise, alors même que l’entreprise est souvent à cours de trésorerie !
Une idée très largement répandue veut que le taux de survie (ou taux de réussite) des franchisés est très supérieur au taux de réussite des entrepreneurs indépendants (i.e. n’appartenant à aucun réseau de commerce organisé).
C’est dommage que l’élan créateur qui nous anime tous, celui de monter la boîte de nos rêves, incontournable sur son marché, se heurte à un plafond de verre ! Celui de ne pas faire la campagne des grandes marques, en prime time du JT ou en 4x3 ! Cela peut même devenir frustrant… Heureusement ce n’est pas un fatalisme !
Si l’attractivité du secteur séduit nombre d’entrepreneurs certains d'entre eux se montrent, à raison, frileux d’investir sur un marché soumis à une très forte concurrence. Il existe en effet pléthore de concepts de restauration rapide et une multitude d’établissements disséminés partout en France. Cependant la restauration rapide reste un secteur porteur, à condition de faire les bons choix ! Devenir franchisé d’un réseau de restauration rapide est une solution à sérieusement étudier. Les avantages de rejoindre une franchise pour ouvrir un restaurant sont en effet à prendre en considération. Le premier d’entre eux est certainement d’avoir accès à un concept qui a été éprouvé, au sein d’un restaurant pilote et, pour les réseaux les plus développés, dans plusieurs restaurants succursalistes ou franchisés. Cela permet d’avoir une réelle visibilité des forces du concept.
Brevet, marque, dessin ou modèle… autant de moyens pour une entreprise de protéger ses créations. Mais bien souvent, les PME et PMI s’y prennent trop tard. L’INPI et la CGPME Ile-de-France proposent en commun un programme de sensibilisation pour combler ce retard et s’assurer que les entreprises ne laissent pas leurs concurrents bénéficier de leurs efforts de recherche. Explication par Jean-Philippe Muller, délégué régional Ile-de-France de l’INPI.
Entre exploitation commerciale de l’image et atteinte à la vie privée : la distinction doit être faite.
« Chacun a droit au respect de sa vie privée » indique le Code civil en son article 9, alinéa 1. C’est sur ce fondement textuel que les magistrats sanctionnent classiquement les atteintes portées à la vie privée mais aussi à l’image des personnes physiques. Ainsi, les tribunaux civils rappellent régulièrement que : « Le droit au respect de la vie privée permet à toute personne (…) de s’opposer à la diffusion, sans son autorisation expresse, de son image, attribut de sa personnalité » (voir par exemple : Cour d’appel de Paris, 25 octobre 1982). L’expression « toute personne » indique que le consentement de l’intéressé est nécessaire pour publier son image, qu’il s’agisse d’un simple quidam ou d’une personne notoirement connue.
En signant leur contrat de franchise, la majorité des candidats à la franchise n’ont pas conscience des risques potentiels auxquels la relation de franchise les expose. Selon Rodolphe GALY-DEJEAN, l’absence d’information entourant ces risques empêche la plupart des futurs franchisés de les anticiper et de protéger efficacement leurs intérêts, quand, le cas échéant, ils surviennent.
L’Indicateur Dirigeant de la Banque de France est méconnu par la plupart des chefs d’entreprises français. Pourtant, il limite leur capacité à rebondir, tant sur le plan professionnel que personnel, après une faillite.