Sandra Le Grand a monté Yapuka, en compagnie de Valérie Falala, une société qui forme à l’entretien et qui s’adresse autant au BtoB qu’au BtoC. Avec la fierté de créer à nouveau, Sandra met toute son énergie dans son nouveau projet qu’elle veut être synonyme de réussite. Une entreprise qui démarre fort avec déjà plus de 12 000 personnes formées.
L’ORIGINE DE L’IDÉE
Sandra Le Grand n’en est pas à son coup d’essai. Après avoir créé et développé avec succès KALIDÉA, elle décide de s’associer avec son amie, Valérie Falala, qui évolue pour des grands groupes RH depuis longtemps car elle détecte un besoin de former les jeunes. Cette dernière se voit régulièrement sollicitée pour former des jeunes aux entretiens des concours d’entrée écoles ou aux entretiens d’embauche. Elles décident de monter ensemble une plateforme pour répondre à ce besoin et créent l’entreprise en 2017 avec d’un côté les jeunes et de l’autre des coachs qui sont des entrepreneurs, étudiants confirmés ou encore des professionnels tels que des RH, des recruteurs ou des cadres. Leur sélection se révèle alors exigeante car elles ont choisi 150 coachs sur plus de 500 candidatures sur des critères aussi bien métiers que valeurs.
UN DÉBUT BTOC MAIS UNE DEMANDE BTOB
Elles commencent alors en BtoC mais assez vite elles se rendent compte qu’une demande existe également en BtoBtoC de la part notamment des écoles et des universités. Ces dernières recherchent leur aide au travers des services employabilité, carrière et entreprise chargés d’accompagner l’étudiant afin de travailler son employabilité pour les stages, les alternances ou encore trouver son premier emploi.
Une demande plus récente mais grandissante, celles des entrepreneurs et entreprises PME ETI (jusqu’à environ 200 salariés) qui cherchent à former leurs salariés notamment à la prise de parole en public ou encore à la tendance de l’« employee advocacy » qui consiste à ce que tous les salariés, quel que soit leur niveau, poste ou statut, pitchent leur rôle au sein de l’entreprise, leur métier et la raison d’être de leur entreprise. Aussi ces dernières désirent souvent faire accompagner les salariés sur l’entretien de mobilité interne, ce que la société, aujourd’hui, agréée organisme de formation Datadocké, propose.
L’ADAPTATION A LA VIRTUALISATION
Si la présence en BtoC pouvait se faire en présentiel ou sur les outils de communication comme Skype, les formations se sont davantage digitalisées du fait du confinement. Pour ce faire, l’adaptation a été au rendez-vous et même si tous les plannings mis en place ont été délivrés online durant la période de confinement, elles ont notamment réussi à mettre en adéquation les formations en les découpant différemment. Certaines qui se déroulaient ainsi sur une journée ont ainsi été divisées en deux demi-journées par exemple afin de garder toute leur efficacité. Au total , ce sont 150 ateliers et 3 000 jeunes formés pendant le confinement .
DES SURPRISES LIÉES AU FINANCEMENT INITIAL ET AU BTOC
Si Sandra Le Grand est une entrepreneure aguerrie reste que le financement représente toujours un challenge avec un projet qui doit correspondre au prisme de l’investisseur car il ne s’agit pas d’avoir un bon projet pour se faire financer mais bien d’entrer dans le type d’investissement souhaité. Deuxième surprise : le BtoC qui se révèle plus long à lancer que le BtoB comme nous le confie l’entrepreneure : « en BtoC, on ne maîtrise pas tout. Il ne suffit pas de prendre son téléphone et de signer. La notoriété et la présence, le fait de faire des campagnes-publicité, le SEO pour le référencement naturel, … laissent une place à un aléa sur le temps que prend la montée en puissance, ce qui n’existait pas en BtoB dans mon ancienne entreprise ».
Des surprises qui n’ont pas empêché les entrepreneures d’avancer !