Je travaille avec Sylvain Eche, ingénieur et cofondateur de 62 degrés (anciennement Pickles), depuis une dizaine d’années, et nous en sommes à notre troisième entreprise. Auparavant, nous détenions une société dans la tech’, que nous avons revendue à des Américains il y a deux ans.
Je travaille avec Sylvain Eche, ingénieur et cofondateur de 62 degrés (ex Pickles, ndlr), depuis une dizaine d’années, et nous en sommes à notre troisième entreprise. Auparavant, nous détenions une société dans la tech’, que nous avons revendue à des Américains il y a deux ans. En ce qui concerne 62 degrés, l’idée nous est venue d’un constat simple. Un jour, à San Francisco, nous n’avions que peu de temps pour manger et avons décidé de nous faire livrer des plats en commandant en ligne. Nous avons été surpris par la rapidité de livraison des plats, seulement dix minutes, qui se sont révélés bons et à un prix abordable.
En France, les services proposés étaient, jusqu’à très récemment, pas ou peu qualitatifs, ce qu’on appelle du « fast-food ». Alors que les gens, bien qu’ils n’aient pas énormément de temps dans leur journée de travail, émettent le désir de manger mieux et de savoir ce qu’ils ont dans leur assiette. L’enjeu reste de faire attention à soi tout en se faisant plaisir. De là, nous nous sommes mis à proposer des plats fins et savoureux, livrés chauds en vingt minutes, disponibles à partir d’une application mobile sur l’App Store et Google Play. Nous nous occupons de tout, de A à Z, de la conception à la livraison des plats. Après avoir levé 2 millions d’euros l’année dernière pour agrandir la cuisine et produire davantage, notre défi est désormais d’élargir le service au-delà des frontières de l’Hexagone, à Londres.