Le brainstorming, c’est la capacité d’écouter. Un exercice fort difficile car notre inconscient est envahi d’idées reçues, de convictions, de préjugés qu’il faudra écarter pour déceler dans chaque propos émis par les participants la perle qui peut conduire à trouver l’idée géniale. Il demande aussi d’écarter les émotions pour mieux écouter… En quelques mots, le brainstorming c’est l’entraînement à l’écoute.
Vous aimeriez vous lancer dans la création d’une entreprise mais vous n’avez pas d’idée de business ou vous avez plusieurs idées mais vous souhaitez écouter d’autres avis. Une technique de créativité qui a déjà fait ses preuves vous aidera à trouver LA bonne idée d’entreprise : le brainstorming ou remue-méninges.
Dans le cas de la recherche d’une idée de création, les participants à la séance de brainstorming peuvent partir d’un concept qui existe déjà ou tout simplement partir de zéro. Le brainstorming devra dans tous les cas être structuré en suivant quelques règles afin que celui-ci soit fructueux.
Combien de participants pour votre brainstorming ?
Pour qu’une séance de brainstorming soit efficace, l’idéal est de rassembler plusieurs personnes d’horizons différents. Cette technique sera optimale à partir de 6 participants. Il est très important d’écarter toute forme de hiérarchie entre les participants lors d’une séance de réflexion collective. En effet, tout ce qui peut faire obstacle à la neutralité et au sentiment de liberté des participants est à bannir.
Le groupe désigne un animateur. Toujours neutre, il aura pour rôle d’expliquer aux participants les « règles du jeu » et de distribuer le temps de parole. Il devra notamment veiller à ce que chacun participe de manière égale et que le dialogue reste toujours constructif. Il canalisera toutes les énergies vers l’objectif.
Un maître-mot : la liberté de s’exprimer
Lors d’une séance de brainstorming, les participants doivent émettre le plus grand nombre possible d’idées sur un sujet. Une seule consigne : donner libre cours à ses pensées en exprimant toutes les idées, de propositions ou de simples suggestions qui passent par la tête. Il faut donc que les participants s’efforcent de dépasser toute inhibition pour s’exprimer librement. L’effusion d’idées doit être spontanée, et même les plus farfelues d’entre elles sont acceptées. Priorité à la quantité d’idées émises. Celles-ci seront examinées et validées dans un second temps. Les participants pourront alors chercher à développer, à combiner, à compléter ou à enrichir des idées sélectionnées.
L’animateur a pour rôle d’inscrire les idées sur un tableau en s’assurant de les avoir bien comprises. C’est lui qui procèdera à l’exploitation des idées en les regroupant et en les hiérarchisant. Il peut s’aider d’un mind mapping. A la fin de la séance, l’animateur peut organiser un vote pour définir l’idée qui semble la plus intéressante.
Bannir toute critique
Attention, l’ennemi du brainstorming est la critique qui freine la créativité ! Dans le premier temps de la séance, il ne faut surtout pas se concentrer sur la validité ou le réalisme des idées émises. Pour cela, les participants n’ont droit de formuler ni critique, ni commentaires, ni justification. Le moindre jugement émis sur une idée pourrait ainsi freiner l’élan créatif du groupe. Chaque participant doit, pour cela, oublier le temps de la séance tout sentiment personnel par rapport aux autres personnes du groupe. Il ne doit jamais s’allier à un autre participant et doit donc respecter un code. La reformulation par l’animateur permettra d’approfondir les idées. Ainsi, il ne faut pas hésiter à lancer des pistes de réflexion pour chercher des idées comme l’environnement dans lequel on évolue nous permet de proposer des solutions ou des améliorations sur un produit, un service…, les produits ou prestations qui ont le vent en poupe à l’étranger ? Nombre d’entreprises sont issues de produits et services rencontrées au cours de voyage ou de souvenirs de voyage.