Votre entreprise se développe ou bien les opportunités du secteur vont vous conduire à réaliser de nouvelles tâches à valeur ajoutée. Plutôt que d’attendre la dernière minute, vous réfléchissez à trouver la bras droit qui pourra vous accompagner dans votre aventure entrepreneuriale et à qui vous pourrez déléguer des tâches ou confier des missions cruciales.
La pluralité des tâches qui incombent au dirigeant d’entreprise incite naturellement à recourir à l’assistance d’un de ses collaborateurs. L’individu à qui il attribue généralement cette responsabilité constitue son bras droit. Ce choix demeure difficile en raison de l’importance des responsabilités y afférentes, et surtout des impacts de ses actes sur la vie de l’entreprise.
Les critères de sélection
– Trouver une personne aux compétences complémentaires
La complémentarité constitue l’élément principal qui dicte le choix du chef d’entreprise dans la sélection de son second. Le choix du second varie en fonction des objectifs de la société. Le dirigeant dont les activités s’orientent vers le domaine marketing et commercial doit opter pour un second gestionnaire. Si l’activité du dirigeant se porte sur l’action, son second doit disposer d’une compétence organisationnelle irréprochable.
– Sélectionner une personne loyale
La complémentarité ne suffit pas, la loyauté s’avère indispensable. Pour garantir le développement de l’entreprise, le dirigeant et son second doivent établir une relation de confiance inébranlable. Ainsi, le second doit manifester cette loyauté envers l’entreprise et son supérieur hiérarchique. Pour une relation saine et harmonieuse, la reconnaissance du manager vis-à-vis de la loyauté de son second est essentielle.
– Choisir une personne à valeur ajoutée
Le dirigeant doit choisir un bras droit capable d’établir un projet innovant, pouvant apporter un plus dans le développement de l’entreprise. Ce projet doit permettre un développement de la société à court et à long terme. Ce critère constitue le corollaire de la complémentarité, car il ne peut nullement compléter le dirigeant s’il ne dispose pas de la compétence requise.
Comment réussir ?
Le choix du bras droit du dirigeant constitue une décision cruciale. Pour éviter le mauvais choix qui risque de compromettre au développement de l’entreprise, ces quelques précautions s’imposent.
– Se prémunir contre les menteurs
Le recrutement de salariés constitue un domaine où le mensonge règne. Nombreux candidats n’hésitent pas à se vanter de leurs actions pour pouvoir dénicher le poste. Certains inventent des expériences quelconques pour booster leurs candidatures en interne. Ainsi, avant d’arrêter son choix, le manager doit prendre la peine de vérifier son comportement dans l’entreprise, sa réputation, d’étudier avec rigueur son évolution dans l’entreprise : à quoi est-elle due ? compétences, charisme….
– Savoir conserver une relation professionnelle
Pour garantir le succès de la collaboration, le dirigeant doit conserver une relation professionnelle stable et équilibrée avec son second. Le bras droit d’un dirigeant ne peut pas forcément devenir son meilleur ami. Certes, il faut établir une relation de confiance, mais pas au point de nuire aux intérêts de l’entreprise. Si le dirigeant n’arrive pas séparer l’amical du professionnel, il risque de compromettre la gestion de la délégation de pouvoir.
– Apprendre l’art de déléguer ses fonctions
En ce qui concerne la délégation de pouvoir, le dirigeant doit déterminer les activités qu’il peut déléguer et celles dont il doit se charger lui-même. Ainsi, la délégation de pouvoir de décision doit uniquement se limiter à des questions d’une importance qui est moindre. Cela ne signifie pas qu’il doit écarter son second pour les décisions les plus importantes mais lui demander son avis et en tenir compte s’il est judicieux.