Les jeunes pousses, valorisées à plus d’un milliard de dollars ou davantage sans être cotées en bourse, obtiennent le nom de « licorne ». Dans le monde, on compte 265 licornes dont les entreprises tricolores BlaBlaCar et OVH. Quelles sont donc les autres start-ups françaises qui pourraient prétendre à être qualifiées de licornes ?
L’hexagone n’a pas dit son dernier mot. De futures licornes sont prêtes à relever tous les défis, comme en témoignent les levées de fonds, révélatrices de la confiance des investisseurs mais également de leurs capacités de s’adapter aussi bien au marché national qu’international.
Il est à noter que l’étude de GP Bullhound a mis en exergue, les entreprises Doctolib, ManoMano, Scality, Shift Technology, et OpenClassrooms qui mettent tout en œuvre pour devenir des licornes.
OpenClassrooms, plateforme de cours en ligne, fondée en 2013 par Pierre Dubuc et Mathieu Nebra. Ils ont su développer un modèle qu’ils n’ont cessé de faire évoluer. Cependant, ils n’ont pas hésité à modifier et réorienter plusieurs fois leur business model pour répondre à des besoins tout en conservant leur conception de l’enseignement : rendre les savoirs accessibles. La levée de 60 millions de dollars doit permettre à OpenClassrooms de réaliser son expansion internationale dans les pays francophones (France, Belgique, Suisse, Afrique) et dans le monde anglo-saxon (UK et USA).
Klaxoon, solution de travail collaboratif,
Créée en 2014 par Matthieu Beucher, a procédé à une levée de fonds de 50 millions de dollars. En trois ans, Klaxoon a déjà conquis plus d’un million d’utilisateurs. 30 % à l’international et ne compte pas s’arrêter là.
ManoMano, plateforme de bricolage,
Rénovation, jardinage, créée en 2012 par Philippe de Chanville et Christian Raisson, a aujourd’hui un volume d’affaire de 250M€. Il a pour ambition de devenir une licorne d’ici 3 ans. Pour mener à bien son projet, ManoMano recrute : de 180 salariés au mois de janvier 2018. L’entreprise est passée à 320 en juin et projette d’employer 400 collaborateurs d’ici la fin de l’année.
Acquérir des talents fait partie de ses priorités.
Back Market, plateforme de produits électroniques reconditionnés,
Créée en 2014 par Thibaud Hug de Larauze, Vianney Vaute et Quentin Le Brouster est la première place de marché de produits électroniques reconditionnés. Pour les fondateurs l’ouverture à l’international est une priorité. Dès 2016, Back Market s’est développée en Allemagne et en Espagne. L’agilité du modèle (pas de stock, donc pas de BFR) est un atout majeur. L’ouverture d’un bureau à New York lui permet d’acquérir une forte notoriété. De plus, la dernière levée de fonds de 41 millions d’euros en 2018 doit financer de lourds investissements destinés à renforcer la qualité.
Aircall, solution de téléphonie d’entreprise,
Créée en 2014 par Olivier Pailhes, et Jonathan Anguelov. Les fondateurs ont pour ambition de révolutionner le secteur de la téléphonie d’entreprise. L’entreprise a procédé en mai dernier à une levée de fonds de 25 millions d’euros pour financer son développement et l’accélérer. Leur objectif est de recruter des talents technos pour la R&D et des commerciaux pour atteindre 200 collaborateurs en fin d’année ». Leur ambition est de devenir une licorne d’ici trois ans. En effet, leurs résultats leur permettent d’envisager de croître sur trois marchés (USA, Europe et Océanie). Après avoir installé un siège à New York, une filiale à Paris et un bureau à Berlin, ils envisagent d’ouvrir d’autres antennes dans d’autres pays.
En conclusion, selon Tech Tour, sept startups françaises ont le potentiel pour devenir des licornes. Ce sont Actility (IOT), Doctolib (SaaS), Happn (e-commerce), PeopleDoc (SaaS), Scality (SaaS), Sigfox (IoT), VuLog (SaaS).