Souvenez-vous, c’était il y a moins d’un an : l’année 2013 a su emporter avec elle son lot de buzz. Parce qu’aujourd’hui, avec l’omniprésence digitale et la montée en puissance des réseaux communautaires, tout va très vite, la réputation d’une marque peut être revue à la hausse comme à la baisse en seulement quelques clics. Retour sur les 10 plus gros buzz qui ont bouleversé la vision des consommateurs …
1. « La légende de Shalimar »
En première position, ce buzz se présente comme le bad buzz le plus cher de l’histoire d’Internet. Repris et décliné en masse sur Internet, ce phénomène s’apparent bien à un « fail » de la société Quad Productions. Et ce, au détriment de la maison Guerlain. Largement critiqué par les internautes, ce court-métrage publicitaire réalisé par Bruno Aveillan entame sa descente aux enfers à raison de plus de 11 500 euros la seconde ! Considéré comme un scénario trop long, incohérent, rempli de clichés, réalisation grotesque voire vulgaire, et même accusé de sexisme, ce spot, ou plutôt ce bad buzz est véritablement rejeté par les internautes.
2. La Caisse d’épargne
Toujours dans la catégorie bad buzz, la banque qui tente de faire le buzz est servie, mais pas de la manière qu’elle espérait … Associé au slogan « Parce que les accidents n’arrivent pas qu’aux autres, la GAV (Garantie des Accidents de la Vie) de la Caisse d’épargne prend aussi en charge les séquelles temporaires … », la banque publie la photo d’un écureuil en mauvaise posture, coincé par les testicules. Le verdict se fait sans appel, Facebook réagit. Stratégie de communication de mauvais goût, la Caisse d’épargne en paye les conséquences.
3. Findus
Ce scandale du marché de l’alimentaire vient alimenter les débats sur les réseaux sociaux et fait polémique. Et à raison puisqu’il est constaté la présence de viande de cheval dans les lasagnes estampillées 100% bœuf de la marque. L’information, qui circule de manière virale, touche l’ensemble du marché alimentaire, jusqu’au niveau européen. C’est tout le système qui se voit remis en cause (traçabilité insuffisante, tromperie du consommateur, fraude, …).
4. Barilla
Les propos de fondateur de Barilla lors d’une émission de radio attisent la colère des internautes indignés. Le président du groupe éponyme, Guido Barilla engendre polémique et boycottage international : « Je ne ferai jamais un spot avec une famille homosexuelle, pas par manque de respect mais parce que je ne suis pas d’accord avec eux. Notre famille est de type traditionnel », déclare le dirigeant. Les concurrents en profitent d’ailleurs pour répondre à la marque au travers de leurs spots publicitaires.
5. La Fnac
Une cliente insatisfaite après un achat réalisé à la Fnac n’hésite pas à exprimer son mécontentement sur les réseaux sociaux. La cliente ayant acheté un ordinateur à la Fnac, rentre chez elle et découvre qu’il est cassé. Elle appelle le SAV afin de se faire remplacer le produit, et va jusqu’à retourner au magasin. Tout cela, sans obtenir gain de cause, auprès d’un vendeur qui n’hésite pas à remettre en question sa version des faits. Mécontente, la cliente le fait savoir. Elle critique ouvertement, directement sur la page Facebook de la marque. Cela paye puisqu’elle réussit à se faire échanger son ordinateur, le tout assorti d’un chèque de 150 euros.
6. Carambar
Carambar fait ce que l’on pourrait appeler un canular judicieux puisqu’il se place dans la catégorie des buzz positifs profitables. Le fabricant a en effet déclaré la fin des blagues Carambar. Un pari toutefois risqué, mais qui a fait émerger un buzz réussi. Cela avant d’annoncer finalement le maintien de ses blagues. Un buzz qui rappelle l’engagement des consommateurs pour la marque, notamment par le biais des réseaux sociaux. Des pétitions sont même élaborées pour appeler au maintien des blagues.
7. Amazon
Aussi surprenante soit-elle, Amazon formule une promesse : la livraison de colis en une demi-heure par un petit drone. Publiée par des internautes et relayée par les médias traditionnels, une vidéo de démonstration est mise en œuvre. Cette vidéo montre de petits drones qui transportent les colis des consommateurs dans les airs, des entrepôts jusqu’aux clients ayant passé commande, et ce, 30 minutes avant seulement. Pour résumer, une vidéo qui fait le buzz !
8. Le Crédit Mutuel
Encore une fois, une vidéo fait le buzz sur Internet. Un client au Crédit Mutuel, Kenny Martineau, décide de réaliser une vidéo adressée à sa banque. Il s’en sert pour exprimer avec humour ses désaccords avec cette dernière. En l’espace de quelques semaines, la vidéo est vue près d’1 million de fois sur Youtube. Il est question, au travers de cette vidéo, de dénoncer les pratiques, que le jeune humoriste considère comme abusives, des banques. Il critique également directement Le Crédit Mutuel en l’accusant de lui avoir creusé son découvert de près de 80 euros. Une bonne manière de faire le buzz … A part pour la banque …
9. Abercrombies and Fitch
L’année 2013 est marquante pour la marque qui semble enchaîner les bad buzz. Lorsque la marque décide de retirer les grandes tailles de ses rayons, la polémique prend effet. Le PDG de la marque assume pleinement ses positions quant à la discrimination des personnes portant de grandes tailles. Les réactions sur les réseaux sociaux ne se font pas attendre de la part des internautes. Une pétition dénonçant les pratiques de la marque est d’ailleurs réalisée.
Mais le dirigeant de la marque, Mike Jeffries, ne s’arrête pas là. De cela, éclot un nouveau scandale. Il affirme qu’il préfèrerait brûler les invendus de la marque plutôt que de les donner à des SDF. Une vidéo est créée et laisse parler l’indignation des internautes, bien entendu au détriment de la marque. Dans cette vidéo, un internaute invite un maximum de personnes à faire don des vêtements de la ligne « Abercrombies & Fitch » à des SDF. La vidéo est visionnée plus de 8 millions de fois sur Youtube.
Comme si tout cela ne suffisait pas, la politique de la marque, et ce, au niveau interne, est remise en question. « Nous engageons des personnes attirantes dans nos boutiques, parce qu’elles attirent d’autres personnes attirantes, et nous visons une clientèle cool et attirante. Nous ne visons personne d’autre », affirme le dirigeant d’Abercrombies. Des propos qui réveillent une fois de plus la colère du grand public. Accusé de discrimination à l’embauche, le dirigeant impose à ses salariés des règles strictes concernant leur apparence (coupe de cheveux, vernis, maquillage, …). De quoi faire chuter le chiffre d’affaires de la marque …
10. Et pour finir … La Police nationale !
Et oui, pour ce 10ème buzz, non pas une marque mais un bonus … Ou plutôt, pour la Police nationale, un malus … En l’espace d’un tweet, l’image de la Police national est controversée. Le community manager de la Police national décide de tweeter son score au jeu de Banana Kong, … sur le site officiel de l’institution ! L’action de l’institution est bien évidement tournée en dérision.