Bertrand de Volontat et Alexandre de Villeneuve sont deux associés qui n’ont reculé devant rien pour réaliser un projet qui leur tenaient à cœur, celui d’aider les étrangers à pleinement apprécier leur séjour à Paris, quel que soit leur profil.
Des études montrant l’inefficacité de l’accueil parisien sont diffusées et en grand nombre. Les touristes qui ne reviennent pas après avoir visité Paris sont légions et pourtant… les attractions ne manquent pas ! The Tourist in Paris, selon nos 2 associés français, se fixe l’objectif de pallier le déficit d’accueil des touristes étrangers mais aussi francophones en vacances, ou en week-end à Paris pour une expérience très parisienne. Et la diversité des populations visées est bien présente dès la première page du site Internet qui arbore sur un fond noir les drapeaux de plusieurs pays.
En quelques clics, vous avez accès à des articles quotidiens, des informations utiles et personnalisées en fonction de leur humeur telles que des événements actuels ou futurs, des propositions de sorties, de restaurants, appréciés des locaux et plus encore…
Mais le site ne cherche pas simplement à viser les touristes à Paris. Comme nous le confie Bertrand de Volontat : « Pour nous, il y a clairement 2 cibles : la première réside dans les personnes qui arrivent sur Paris sans s’être préparés. Il y a ensuite ceux qui préparent tout à l’avance. Si l’on prend l’exemple de ceux qui veulent aller dans un bon restaurant où il faut réserver 3 semaines à l’avance pour avoir une place, on les informe de cette nécessité. On travaille actuellement sur un parcours client simplifié au maximum ».
De l’avenir plein les poches
Si The Tourist in Paris respire l’ambition, ses objectifs principaux restent clairs et précis. Déjà, celui de devenir une plateforme centralisatrice du voyage à Paris. Mais ce n’est pas le seul : créer une plateforme e-commerce permettant de vendre des packages pour un voyage optimal et personnalisé suivant leur profil, développer une prise en charge des touristes et de les accompagner tout au long de leur voyage, dupliquer le modèle sur d’autres villes majeures à l’international telles que Londres ou Madrid, représentent quelques-unes des pistes explorées. Mais d’abord lancer un magazine hebdomadaire papier dès le premier trimestre 2015 en 10 langues et distribué gratuitement dans 100 localisations sur Paris. « Il est important que les visiteurs aient entre les mains une information concernante et renouvelée chaque semaine », conclut Bertrand de Volontat.
3 questions à Bertrand de Volontat
Qui cibles-tu ?
Nous ciblons plutôt les touristes repeaters -ceux qui reviennent- haut de gamme. Nous visons moins ceux qui viennent en groupe même si on pourrait totalement travailler avec des agences de voyage dans l’avenir. Notre but est de pouvoir recommander des attractions qui plaisent aux Parisiens et demeurent accessibles.
Quel type d’informations allez-vous fournir ?
Notre but consiste à faire connaitre les bons plans originaux sans les copier. Nous refusons de fonctionner comme un agrégateur de sites tierces. Il reste essentiel de tester les endroits afin de créer notre propre réseau et de déterminer les bons ou les mauvais plans par nous-mêmes ou par nos testeurs, et les adresser ensuite aux bons profils de visiteurs et non à tous les lecteurs comme font certains sites ou magazines.
Comment vous êtes-vous connus avec votre associé ?
Nous sommes amis depuis 15 ans et on passe beaucoup de temps ensemble. L’idée doit bien avoir 2 ans et on s’est dit un jour en passant dans le métro « tiens ça manque d’un journal pour les touristes » mais on l’a mise en standby. Par la suite, j’ai trouvé trop bête de rester assis sur ma chaise et de ne pas me lancer, notamment à cause de mon métier (journaliste) qui me faisait rencontrer des entrepreneurs. J’ai rappelé Alexandre pour lui dire « on y va ». Nous nous sommes associés à Diane, une graphiste, et un an plus tard, le site est actif. Dès lors, tout s’enchaine : nous sommes invités au web summit de Dublin et nous sommes actuellement en train de lever des fonds dans le cadre d’un accélérateur. C’est un peu le semestre de l’accélération.