Entretien avec Quentin Peretti et son associé William Genis qui ont créé NeoSquat, une start-up qui propose des meubles et des équipements électroménagers en location. Un bon plan pour les étudiants fauchés qui doivent se meubler à moindre frais !
Les bonnes idées de business nous viennent souvent d’Outre-Atlantique. C’est le cas du concept de la start-up NeoSquat, inspiré d’une entreprise découverte par Quentin Peretti lors d’un stage à Chicago. Lorsqu’il y découvre un service de location temporaire de meubles, Quentin Peretti se souvient tout de suite de ses années de galères lors de ses études. Les locations qu’on lui proposait sur Paris étaient alors excessivement chères. Résultat : il avait bien du mal ensuite à gratter les quelques euros qu’il lui restait sur son compte pour acheter les meubles de base. Sitôt rentré à Paris, il contacte William Genis, un ami avec qui, lors de leurs études en école de commerce, ils s’étaient promis de monter un jour une boîte ensemble. Pas de doutes, ils tiennent leur idée de business ! La réalisation d’un solide business plan viendra ensuite confirmer leurs pressentiments.
Besoin d’argent
Après quelques mois d’accompagnement au sein d’un incubateur d’école de commerce, ils déposent enfin les statuts de l’entreprise, en janvier 2013. Les entrepreneurs se questionnent autour de la problématique de la satisfaction client et de la réduction des délais de livraison. Il est fondamental pour eux de se démarquer des circuits traditionnels en offrant un service rapide et sur mesure. Pour mettre en place les moyens logistiques nécessaires, ils lèvent donc des fonds auprès d’un cercle de famille et d’amis qui, autant qu’eux, croient en ce projet et en cette manière de consommer en plein développement : la location. Ils bénéficient aussi de la confiance de leur banque, qui les soutient dans leur projet. Enfin, ils décident également d’ouvrir leur capital à un nouvel associé qui s’engage désormais comme eux au sein du projet.
Des entrepreneurs multi-tâches
On le dit souvent : les créateurs d’entreprises doivent savoir tout faire. Entre les formalités administratives et les tableaux de comptes, les fondateurs de NeoSquat ont dû apprendre à monter des canapés au sixième étage (sans ascenseur bien sûr !). Hé oui, l’entrepreneuriat, cela peut être assez sportif ! l