La protection de l’environnement est devenue une préoccupation majeure des Français et on peut le constater dans le résultat de l’étude menée par Mailjet, la solution emailing leader en Europe, auprès de 1000 consommateurs à l’occasion des soldes d’été qui débute le 26 juin. En effet, près d’1 français sur 2 préfère recevoir son ticket de caisse par email.
L’e-ticket : un incroyable levier marketing pour les marques
Le e-ticket est envoyé à l’acheteur par mail. Or constat est fait que les taux d’ouverture des emails liés aux transactions contenant l’e-ticket sont fort significatifs. En effet, les emails transactionnels affichent des taux d’ouverture largement supérieurs aux emails marketing car ils sont attendus par les consommateurs après leur achat. Pour les marques, communiquer avec le client par ce biais est une opportunité sans précédent.
Qu’aimeraient recevoir les clients avec le e-ticket ?
Selon l’étude Mailjet, 63 % des répondants souhaiteraient recevoir une réduction sur leurs prochains achats, réduction qui permettait de tisser un lien encore plus étroit entre la marque et le consommateur.De plus, en confiance, 18 % accepteraient de répondre à un questionnaire de satisfaction pour donner leur avis sur la marque ou le produit et 12 % aimeraient des recommandations de produits qui pourraient leur plaire sur la base de leur achat.
Ces chiffres mettent en évidence que l’e-ticket peut devenir un véhicule de communication imparable et que la période des soldes serait un moment idéal pour instituer cette nouvelle pratique.
L’e-ticket pour concilier environnement et gain de temps
L’écologie conduit les consommateurs à changer de comportement et d’après l’étude Mailjet, près d’un français sur deux préférerait recevoir un ticket de caisse par email plutôt qu’un ticket de caisse papier pour respecter l’environnement. En effet, 27 % des répondants le solliciteraient dans une démarche éco-responsable.
Mais aussi le gain de temps dans cette ère où tout doit se faire dans l’immédiateté lors des prochains achats (14 %). Mais aussi plus subtile, mais évocateur le fait de pouvoir retrouver facilement le ticket en cas d’échange ou de remboursement (6 %).
Alors que les consommateurs sont de plus en plus attentifs aux valeurs véhiculées par les marques, il est impératif pour les entreprises de prendre en compte cette nouvelle tendance écologique dans leur stratégie d’innovation. En France, de nombreuses marques telles que Galeries Lafayette ou Camaïeu ont d’ailleurs déjà pris le tournant du ticket de caisse.
Un frein : la confidentialité des données
Même si l’étude révèle qu’une grande partie des consommateurs sont prêts à fournir leurs coordonnées pour recevoir un e-ticket, ils sont encore 16 % à préférer le ticket de caisse papier pour protéger leurs données personnelles. L’entrée en vigueur du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) et les médias qui ne cessent de signaler les cyberattaques (142 millions de tentatives d’attaques par jour en 2018) constituent un frein à la confiance. Les marques doivent donc communiquer de manières totalement transparentes sur leurs démarches en termes de confidentialité des données personnelles de leurs consommateurs et leur garantir que ces dernières seront bien protégées. Pourtant certaines marques sont susceptibles d’enfreindre la réglementation sur la protection des données dans le cadre de la dématérialisation de leurs tickets de caisse pour utiliser les données à des fins marketing. En ce sens, Darine Fayed, Directrice Juridique et DPO chez Mailjet précise : “Il est possible pour les marques d’inclure des offres marketing dans leurs emails transactionnels de confirmation d’achat à condition que cela réponde au principe d’intérêt légitime. De plus, elles doivent indiquer clairement à leurs clients la façon dont sont utilisées leurs données et être en mesure de répondre aux éventuelles demandes de ces clients.”
Alors que la tendance du e-ticket va s’imposer, les entreprises du monde entier doivent justifier leur transparence et leur honnêteté aux risques de perdre les clients qu’elles ont eu tant de mal à conquérir.