Avec un chiffre d’affaires de plus de 51 milliards d’euros engrangé par environ 138 000 e-boutiques actives en 2013, la France est le troisième pays en termes de chiffre d’affaire e-commerce en Europe. Si ce résultat semble important, le secteur est toujours en plein essor et le nombre d’intervenants sur ce marché ne cesse de se développer. Les opportunités pour créer sa e-boutique en quelques clics se démocratisent et l’e-entreprenariat devient un eldorado à portée de tous…
La naissance d’un marché réservé à un public averti
Comme souvent avec la technologie, la création de sites e-commerce était d’abord réservée à quelques entreprises qui avaient les moyens techniques et financiers d’investir ce marché. Il a longtemps été impossible de s’y lancer sans un budget conséquent et le savoir-faire d’un développeur et d’une agence, sans compter que le challenge de trouver une clientèle était loin d’être gagné : les internautes ont longtemps été réticents à acheter en ligne, entre autre en raison des craintes liées à la qualité des produits et à la sécurisation des paiements.
Mais le charme a opéré, notamment parce que les coûts de stockage et les charges fixes sont bien plus réduits sur internet, si bien que l’e-commerce est aujourd’hui plus qu’un mode de consommation ancré dans les mœurs. Il a par exemple amené Les 3 Suisses, pourtant acteur historique du secteur, à arrêter leur activité historique de la vente par catalogue pour ne plus se consacrer qu’au web. Et on ne parlera même pas de la nouvelle réalité multi-channel, qui intègre désormais complètement l’offline et l’online.
Ma e-boutique en quelques clics
Aujourd´hui, tout le monde est à même de créer sa e-boutique en quelques clics. La technologie a été incroyablement simplifiée en 10 ans, et son coût a plongé : plus besoin de l’aide d’un informaticien. Les prestataires du web, dont les hébergeurs comme Amen, proposent des solutions clés en main de qualité professionnelle et à des tarifs très compétitifs. Ils intègrent un panel d’outils simples et automatisés permettant à tout un chacun de créer un site au graphisme propre et moderne, et d’offrir à la vente des centaines d’articles avec descriptifs et photos, classés par catégories, que les clients achètent mais aussi notent, commentent et partagent sur les réseaux sociaux.
Non seulement ces technologies proposent des vitrines de qualité quasi professionnelle, mais derrière se cache des interfaces qui incluent des modules de gestion des commandes, des livraisons et des paiements, de suivi des stocks, de management clients avec espace personnalisé pour ces derniers, de création de promotions, de newsletters, ou de statistiques de ventes poussées. Les possibilités sont donc impressionnantes… jusqu’à l’intégration du calcul automatique des taxes internationales et de modules de produits personnalisables ! La barrière technologique est tombée, parce que l’on a rapidement standardisé ses composantes : langages simplifiés, fonctionnalités fiables même en série, et bien sûr, hébergement de la technologie en cloud qui a considérablement rationalisé les coûts.
Tous e-entrepreneurs ?
Avec une technologie désormais à portée de main – et de porte-monnaie, nombreux sont ceux qui se sont lancés dans l’aventure e-commerce, pour développer des revenus complémentaires ou en faire leur activité principale. Tout comme le rêve américain, la déception peut être grande. Différents facteurs font que certains n’arrivent pas à faire véritablement démarrer leur affaire et finissent purement et simplement par abandonner.
Dans les faits, 67% des ventes sont réalisées par quelques 1 000 entreprises dont Amazon, Cdiscount et La Fnac. Il est donc plus difficile pour les petits, dont la majorité opère moins de 100 ventes par mois en moyenne, de se faire une place.
L’erreur la plus commune constatée, c’est la croyance qu’un site e-commerce est comme un site web : une fois qu’il est prêt, on a fini le travail. Archifaux : il doit vivre, et il doit d’ailleurs être pensé comme une boutique physique, dans laquelle on renouvelle ses vitrines et ses collections, et organise des animations. Souvent, les e-commerçants n’ont pas ou très peu de budget à allouer à la communication pour se faire connaître et perdurer, voire ne se posent même pas la question. Et même si les habitudes d’achats des Français évoluent, ces derniers restent très attachés à la (re)connaissance et la confiance dans le vendeur. Autre raison, la gestion d’un business, même sur le web, ne s’improvise pas, et requiert un minimum de bon sens pour fixer ses prix, gérer ses stocks ou tout simplement déterminer quels produits vendre et auprès de quelles cibles.
Faire sa place dans l’e-commerce reste possible, et plus on agit sur un marché de niche, plus c’est faisable, mais cela demande du travail.
Amen l’a compris et via son amenschool.fr, propose régulièrement des formations en ligne gratuites sur le sujet. Vous pouvez visionner 3 de ces conférences par Amen et ePages, fournisseur de leur solution e-commerce, pour vous guider dans le lancement de votre boutique : http://www.amenschool.fr/