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Le secteur du sexe : une véritable industrie

Le secteur du sexe : une véritable industrie

Entreprendre dans le secteur du sexe est aujourd’hui encore considéré comme tabou. Pourtant, nombreux sont ceux à avoir réussi dans ce domaine. Souvenez-vous, avant de fonder Free, Xavier Niel a bâti sa fortune en se lançant dans une entreprise de services pornographiques…

Un chiffre d’affaires global estimé à 50 milliards d’euros !

Beaucoup trop d’entrepreneurs n’osent pas ou n’envisagent pas la possibilité de se lancer dans le secteur du sexe. Ce dernier est souvent mal perçu ou sujet aux tabous. Pourtant, le potentiel du marché est bien réel. Quand l’on sait qu’au total, le chiffre d’affaires de l’industrie du sexe est proche des 50 milliards d’euros par an, on aurait tort de ne pas s’y intéresser (bien entendu, pour y faire du business)… Rien que pour le marché mondial des sex toys, il faut compter à peu près 22 milliards de dollars. Les hommes achèteraient d’ailleurs deux fois plus de sex toys que les femmes, selon une étude de PriceMinister, ce qui ne restreint pas le marché, au contraire. Aux états-Unis, le monde de la pornographie rapporterait au moins 10 milliards par an. Et près de 90 % de la production pornographique mondiale serait concentrée au sein de ce pays.

Focus sur le terme « industrie » du sexe.

Pour entreprendre dans ce secteur, à condition d’avoir un business model qui tient la route, vous devez garder à l’esprit que le terme « industrie » désigne davantage l’ampleur du marché qu’une industrie à proprement parler. Le secteur du sexe regroupe à la fois des personnes qui travaillent individuellement, des petits établissements et des multinationales, dont certaines cotées en bourse. Sachez d’ailleurs que le marché n’est pas uniquement porté par des boîtes de production coquines. 14 % du chiffre d’affaires de Canal + proviendrait de ses « émissions du soir ». Alors sortez des idées reçues !

Le marché du sexe en France, c’est quoi ?

En France, le marché du charme recouvre près de 200 millions d’euros chaque année. Globalement, hormis la prostitution, l’industrie du sexe se compose de diverses activités telles que la production pornographique, la commercialisation de produits pour adultes vendus dans des sex shops ou sur internet, ainsi que des établissements proposant notamment des services de striptease ou d’échangisme hétérosexuels ou homosexuels. Côté salaires, chaque scène tournée dans un film X français affiche une fourchette allant de 700 à 2 500 euros (les tarifs étant bien sûr plus élevés aux états-Unis). De tels salaires émanent en partie de la forte rentabilité de l’industrie des films pornographiques. Pour l’anecdote, Montpelier serait la ville où l’on y achète le plus d’objets coquins. Reste à savoir si la chaleur du Sud y est pour quelque chose…

Les services de sexe en ligne, plus que lucratifs.

Très sollicité, le secteur du sexe en ligne compte en moyenne 28 258 visiteurs de sites pornographiques par seconde dans le monde. Parmi ces internautes, une personne sur trois serait une femme. Qu’il s’agisse de Youporn, Pornovore, Pornhub, ou encore Marc Dorcel, qui proposent des services de visionnage de vidéos pornographiques, ces entreprises connaissent un trafic dense. Pour vous faire une idée, 35 % du contenu téléchargé en ligne est du « X » (vidéos ou photos pornographiques). Les sites pornographiques détiennent par ailleurs plus de trafic qu’Amazon, Netflix et Twitter réunis, et près de 25 % des mots-clés rentrés dans les moteurs de recherche ont un caractère sexuel. Pour le classement des sites les plus visités, tous secteurs confondus, Facebook reste numéro un avec 1 660 000 recherches en seulement un mois, suivi de Pornhub et YouPorn avec un million de recherches chacun. On retrouve ensuite RedTube avec 860 000 recherches, puis le célèbre YouTube avec 100 000 recherches de moins que le précédent.

Des limites à ne pas franchir pour que votre business reste légal.

Se lancer dans le secteur du sexe peut se révéler une bonne chose en termes de rentabilité, mais attention à ne pas tomber dans le proxénétisme, pratique interdite et sanctionnée par la loi de l’état français. Pour rappel, cette notion traduit l’intention de profiter de la prostitution d’autrui, de quelque façon que ce soit. Elle constitue une infraction, et peu importe que vous ayez obtenu le consentement de la personne prostituée. C’est le cas si vous incitez par exemple, dans le cadre d’une structure qui recrute des danseuses/stripteaseuses, ces personnes à se livrer à de la prostitution. Il peut aussi être question de bars à hôtesses, ou encore de salons de massage…

Le business des câlins sans sexe : un nouveau type de pratiques.

Fraîchement débarqué des états-Unis, le business des câlins sans sexe tend à se développer. Prodiguées au sein de salons privés, il s’agit en réalité de simples séances de câlins sans relation sexuelle. En d’autres termes, une alternative à la prostitution. L’idée est de proposer aux clients un service où ils peuvent, avec une autre personne, se blottir dans les bras l’un de l’autre, en gardant leurs vêtements et sans que cela n’aille plus loin. Pour un dollar la minute, ce service permet aux personnes stressées ou se trouvant en situation de solitude, de profiter de moments de tendresse. Des gestes de réflexologie sont également prodigués afin de les détendre davantage. Un exemple à suivre ? Pourquoi pas, du moment que l’on ne profite pas de la situation pour détourner le concept et rentrer dans des pratiques purement sexuelles et illégales.

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