Se lancer à l’étranger : Pourquoi pas moi ?

Les entrepreneurs ne se posent parfois pas la question de l’internationalisation car ils pensent ne pas justifier des compétences ni du personnel capable de s’expatrier. Pourtant, c’est à l’étranger qu’il y a le plus de potentiels. Se lancer à l’étranger : Pourquoi pas moi ?

Un horizon de marchés à découvrir

Le marché du travail semble déjà si compliqué en France. Pourquoi donc aller chercher plus loin les opportunités incertaines ? Quel raisonnement ! Savez-vous que 87% des entrepreneurs exportent leur activité pour acquérir un surplus de croissance (étude de La Fabrique de l’Industrie) ? L’herbe est bel et bien plus verte ailleurs ! Et pour cause : les pays ont une diversité de développement intéressante à aborder. Beaucoup d’entrepreneurs rêvent du milliard de consommateurs chinois potentiels. Pourquoi pas vous ? Mais si les contrées lointaines vous effraient, sachez que la plupart des entreprises françaises qui s’exportent le font dans des pays voisins, comme l’Allemagne.

Entourez-vous sans bouger grâce au V.I.E.

On pourrait croire que partir installer son activité à l’étranger, c’est partir à l’aventure. Loin s’en faut ! Prenez le temps de vous entourer de partenariats commerciaux. Il vaut mieux commencer par la vente en catalogue, surtout si vous avez peu de contacts hors de France. Pour votre prospection, pensez au V.I.E ! Le Volontariat International en Entreprises (V.I.E), instauré par la loi du 14 mars 2000, permet aux entreprises françaises de confier à un jeune, homme ou femme, jusqu’à 28 ans, une mission professionnelle à l’étranger durant une période modulable de 6 à 24 mois, renouvelable une fois dans cette limite. Il est possible de confier tout type de mission aux Volontaires qu’elles soient commerciales ou techniques, de recruter votre V.I.E dans le vivier que Business France qui met à votre disposition aux profils et formations très variés avec souvent une première expérience de l’international. Ils sont ingénieurs, informaticiens, commerciaux, techniciens, contrôleurs de gestion… Grâce à la souplesse du dispositif V.I.E, vous adaptez votre équipe terrain à vos projets, dans le monde entier mais aussi vous bénéficiez d’avantages financiers d’aides nationales et régionales : crédit import export et contrat d’assurance-prospection COFACE, prise en charge subventionnelle d’une part importante du coût du V.I.E. dans de nombreuses régions françaises.

Par exemple, BusinessFrance propose des missions dans plus de 160 pays. En dix ans, 30 000 missions de prospection ont été réalisées ! Votre produit sera défendu de façon intelligente. Vous décidez vous-même de la stratégie à adopter selon les conseils du missionnaire. Vous limitez ainsi le risque… et vous appréhendez le pays dans lequel vous souhaitez vous installer. Vous avez votre développement international clés en mains.

La culture : opération adaptation

Le passage obligé de toute implantation à l’étranger, c’est l’appréhension. On y revient. Appréhender, c’est redouter le risque. Mais appréhender, c’est aussi apprendre, comprendre, et s’adapter. Les pays n’ont pas tous le même « background » culturel et technique. Les Coréens, par exemple, sont très attirés par le luxe. L’Inde est sûrement en pleine croissance, mais elle s’avère beaucoup moins ouverte que la Chine, qui représente un marché colossal. BusinessFrance met en ligne de nombreuses informations : vous pouvez consulter les fiches pays et étudier les tendances. Rendez-vous à la Chambre de Commerce de votre région. Leurs conseillers connaissent de nombreux collaborateurs prêts à entendre votre projet.
L’appréhension a du bon. Vous devrez forcément passer par une phase d’adaptation pour vous installer à l’étranger. Mais ce n’est pas comme si le jeu n’en valait pas la chandelle.

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