Réussir l’accueil et l’intégration est un défi. Il faut donc avoir une véritable stratégie si l’on veut garder ses talents. Focus sur cette mission.
D’après l’enquête menée par IFOP pour LR Technologies Groupe, lors d’un entretien dans une nouvelle entreprise, quasiment tous les cadres accordent de l’importance à la qualité des premiers contacts humains (96 % dont 52 % de réponses « très important »), à la convivialité de l’environnement de travail (95 % dont 43 % de « très important ») et à l’ambiance perçue sur le lieu de travail entre les salariés (94 %dont 45 % de « très important »
Comment réaliser une intégration réussie ?
Que ce soit le manager de proximité ou n’importe quel membre de l’équipe, l’intégration demeure capitale. Pour performer dans le domaine, il est nécessaire de préparer les collaborateurs par des réunions tournées autour de ce sujet afin de recueillir leurs sentiments et leurs difficultés. Il ne s’agit pas de délaisser votre nouvel arrivant si vos équipes considèrent cette intégration comme un surcroît de travail et qu’elle soit un frein pour réaliser leur propre mission et leur tâches. Il est donc nécessaire d’échanger avec eux afin de les conduire à comprendre que l’intégration à terme sera pour eux une aide précieuse et les soulagera. Ils ont certainement dans leur expérience des cas où le candidat est parti avant la fin de la période d’essai. Ainsi, leurs efforts se sont trouvés réduits à néant ou bien que le collaborateur fût loin d’être performant par erreur de recrutement.
Chacun ayant ses propres atomes crochus, il faut les préparer à intégrer des personnes qui à première vue ne leur sont pas forcément sympathiques. La préparation demeure essentielle dans ce cas de figure. Vos réunions doivent se passer dans un cadre global et ainsi impliquer toutes les équipes dans la réussite de l’intégration du nouvel élément. Le collaborateur peut rapidement penser que c’est le rôle du cadre et non le sien. Il vous faudra donc anticiper cette objection.
L’implication des équipes est le garant de la réussite d l’intégration.
Les critères humains et l’état d’esprit de l’entreprise jouent un rôle prépondérant dans la décision d’intégrer une nouvelle structure. A un degré moindre, probablement en raison d’une plus grande difficulté à mettre en œuvre cette démarche, 70% estiment qu’il est important d’avoir pu rencontrer les futurs collaborateurs.
Enquête de l’Ifop auprès d’un échantillon de 1001 personnes
Dans une étude de 2019, portant sur plus de mille cadres, Cadremploi a analysé les processus d’onboarding (intégration) mis en place par les entreprises françaises. » 77 % des cadres déclarent avoir été accueillis par leur manager et non par les ressources humaines. 87 % des personnes interrogées ont été présentées à leur équipe et 83 % à l’ensemble de leur service. Si les premiers pas dans l’entreprise. Pourtant, 46 % seulement des cadres estiment avoir eu un véritable parcours d’intégration. Une majorité déclare que leur employeur n’organise pas de matinée ou de journée dédiée (57 %) ou qu’il n’a pas mis en place un processus formalisé (54 %). Quand ce parcours existe, il se limite à la visite des locaux (69 %), à la présentation de l’entreprise par un membre de la direction (56 %) ou à un petit déjeuner ou un déjeuner avec les autres nouveaux arrivants (52 %). Le parrainage n’est pratiqué que par 11 % des employeurs et l’organisation d’événements de teambuilding, comme des afterworks, par 29 %. 35 % des cadres seulement ont un entretien de mi-parcours lors de leur période d’essai. Des manquements qui peuvent coûter cher : 33 % des cadres interrogés déclarent avoir déjà démissionné à la suite d’une mauvaise intégration, dont 65 % dans les six mois qui ont suivi leur arrivée ! »