Retrouvez toute l’actualité de l’économie française

Retrouvez toute l’actualité de l’économie française, avec des focus sur l’inflation, l’emploi, la dette, les défaillances et les secteurs en pleine mutation.

L’inflation a ralenti en France : 1,1 % en septembre

L’évolution de l’indice des prix à la consommation est en baisse de 0,1 point par rapport à la première estimation de fin septembre. Il l’établissait à 1,2 %, selon un communiqué de l’Institut national de la statistique. Ainsi, l’inflation a diminué en septembre en raison du recul de 3,3 % des prix de l’énergie et le ralentissement de ceux des services. Les prix des produits manufacturés (-0,3 %), de l’alimentation (+0,5 %) et du tabac (+8,7 %) sont restés stables depuis un an. Calculé sur un mois, l’indice des prix à la consommation a reculé de 1,2 %. C’est la plus forte baisse mensuelle depuis 1990. Celle-ci est due à la baisse des prix des services (-2,2 %), de l’hébergement touristique et du secteur aérien avec la fin des vacances ainsi que des Jeux olympiques et paralympiques, des prix de l’énergie et de l’alimentation. 

L’agence de notation Fitch s’inquiète de la dette de la France

L’agence de notation Fitch vient d’abaisser sa perspective de « stable » à « négative ». La crédibilité de la France à réduire ses déficits est remise en question. Cette décision de Fitch se retrouvera certainement chez les autres grandes agences de notation, Moody’s et S&P Global. Selon l’agence « Le dérapage budgétaire (…) place la France dans une position de départ plus défavorable » ; « nous prévoyons désormais des déficits budgétaires plus importants ». L’agence s’interroge sur la capacité du gouvernement à mettre réellement en œuvre le plan de réduction des déficits de 60 milliards d’euros en un an. Pour l’agence de notation, la capacité d’un État à lever des impôts (ou à générer des cash flows pour une entreprise) est primordiale. Or, la France, connue pour ses levées d’impôts élevées, semble être parvenue à ses limites. 

1,1 milliard d’euros pour la gestion et l’achat de trains

Pour s’adapter à la concurrence des trains régionaux, la société ferroviaire commune aux régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie vient de lever 1,1 M d’euros. Avec ce financement, elle aura pour mission de racheter le matériel roulant à la SNCF, d’assurer son entretien et de le mettre à disposition des futurs opérateurs. En Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie, les rames TER n’appartiennent plus à la SNCF mais à la société publique créée par les conseils régionaux. Un emprunt global contracté à parts égales entre les deux collectivités auprès de la Banque européenne d’investissement. Notamment un prêt de 400 millions d’euros auprès de la Banque des territoires, du Crédit agricole Corporate & Investment Banking, de Nord LB, du Crédit Industriel et Commercial et de la Banque Postale. 

Augmentation des défaillances d’entreprises en France en 2024

Au troisième trimestre 2024, 13.217 entreprises françaises ont fait défaut, selon le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires soit 63.400 sur un an. Cette tendance se situe particulièrement chez les petites et moyennes entreprises de 50 à 99 salariés. Grâce aux prêts garantis par l’État (PGE), des entreprises, qui auraient dû faire faillite, se sont maintenues. En effet, depuis quatre ans et donc pendant la crise de la COVID, il y a eu très peu de défaillances d’entreprises : seulement 28 000 en 2020. La réalité est aujourd’hui toute autre. 

L’inflation a fait exploser la facture des propriétaires depuis 5 ans

Selon l’Observatoire des taxes foncières dévoilé, par l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), les valeurs locatives cadastrales, qui servent de base au calcul de la taxe foncière, ont été revalorisées de près de 15 % depuis 2018. Un impôt foncier qui a « augmenté en moyenne de 20 % sur l’ensemble du territoire français ». Celle-ci est surtout liée à la revalorisation annuelle des valeurs locatives cadastrales. Or, les bases cadastrales ont été rehaussées de 14,8 % entre 2018 et 2023, selon l’UNPI. En 2023, elles ont augmenté de 7,1 %. Sur ces cinq dernières années, la hausse moyenne des taux de taxe foncière est restée limitée à 4,52 %. Par ailleurs, l’inflation joue un rôle considérable pour les propriétaires. D’après l’UNPI, le taux de taxe foncière à Paris a progressé de 71,6 % sur cette période, hors taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). 

L’Élysée, l’Assemblée et le Sénat renoncent à l’augmentation de leur dotation pour « donner l’exemple »

Les crédits de l’Élysée devaient augmenter de 2,5 % et ceux du Parlement de 1,7 % en 2025. L’Élysée a annoncé mardi 15 octobre ne pas demander de hausse de sa dotation pour 2025 assurant vouloir « donner l’exemple » comme l’Assemblée nationale et le Sénat, qui renonceront également à leurs augmentations de crédits. Les deux chambres du Parlement ont annoncé elles aussi un effort budgétaire via un communiqué de leurs présidents Yaël Braun-Pivet (Assemblée) et Gérard Larcher (Sénat). Cette décision – qui devra encore être adoptée par le Parlement lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2025 – permettra donc des économies de l’ordre de 16 millions d’euros en cumulé pour les deux assemblées. Après un exercice excédentaire en 2022, l’Élysée avait dépassé en 2023 sa dotation de 8,3 millions d’euros, avec 125,5 millions de charges. 

Agirc-Arrco augmentent de 1,6 % en novembre

Les syndicats et le patronat qui gèrent l’Agirc-Arrco ont augmenté les retraites légèrement moins que l’inflation prévue pour cette année. Le régime de retraite Agirc-Arrco verse des pensions complémentaires à quelque 14 millions d’anciens salariés du secteur privé. Les syndicats et le patronat pilotant le régime de retraite complémentaire obligatoire Agirc-Arrco ont décidé d’augmenter les pensions complémentaires de 1,6 % à partir du 1er novembre prochain, soit 13 euros pour une pension mensuelle de 800 euros. Ce niveau de revalorisation est légèrement inférieur à l’inflation, attendue pour 2024 à 1,8 %. Les syndicats plaidaient pour que les pensions augmentent au plus près des prix. 

L’automobile française : 40 000 emplois menacés

La Direction générale des entreprises (DGE) estime que 40 000 emplois sont menacés en France dans le cadre de sa transition vers l’électrique, imposée par Bruxelles. Ces destructions de postes devraient en partie se compenser par le développement de nouvelles activités dans l’Hexagone. Notamment dans la production des batteries et l’installation des bornes de recharge. Cette évolution a déjà des effets délétères dans la filière, notamment pour les équipementiers spécialisés dans le domaine thermique des véhicules. Cette filière représente encore à ce jour 36 % de l’activité du « noyau », qui risque de disparaître d’ici 10 ans.

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