Les bonnes raisons de se réjouir ! (oui oui, il y en a !). Vous pouvez être fier d’avoir osé vous lancer dans la création d’entreprise, chose qui demande beaucoup de courage ! (surtout en période de pandémie !)
Avoir la pêche : la clé pour attirer les opportunités
Avez-vous envie de travailler avec une personne qui a l’air maussade, de mauvaise humeur ou en colère ? Hé bien non. Vous vous tournerez plutôt naturellement vers les personnes joyeuses, énergiques, enthousiastes, en un mot, vers ceux qui sont capables de vous transmettre de l’énergie positive. Avoir le sourire et une passion communicative pour votre projet convaincra les bonnes personnes de vous soutenir dans le développement de votre entreprise. Vous attirerez vers votre entreprise des salariés aux profils bien plus intéressants, les partenaires seront plus à même de vous aider et vous créerez des opportunités de business bien plus intéressantes.
Enfin, les clients seront davantage motivés pour travailler avec vous. Avoir la pêche au quotidien a également un effet dopant sur ses troupes. Les salariés, portés par un entrepreneur optimiste et positif, ont tendance à « mimer » l’état d’esprit du dirigeant et à faire preuve également d’enthousiasme et d’engagement pour le projet. Retrouver le sourire : on a tout à y gagner !
Cultiver un état d’esprit positif
Il est vrai que certaines personnes naissent avec ce petit truc en plus, cette mentalité pleine d’optimisme qui représente leur point fort. Rassurez-vous : si vous êtes d’une nature moins entraînante, voire carrément défaitiste, vous pouvez tout de même développer votre esprit positif ! Il vous faudra faire preuve d’une grande maîtrise de votre esprit au départ pour « rééduquer » votre schéma mental, mais la transition se fera plus vite que vous ne le pensez.
Cessez déjà de ruminer systématiquement le passé et toutes les erreurs, tous les échecs que vous avez connus. Chaque journée est un nouveau départ !
Concentrez-vous pour ne plus voir « le verre à moitié vide » : lorsqu’un événement survient, oubliez de relever l’aspect négatif de la chose, mais essayez tout de suite d’en tirer le positif. Cherchez bien, il y a toujours un bon côté ! Faites la même chose avec les personnes : vos clients, vos fournisseurs, vos salariés… Arrêtez de rechercher en eux ce qui cloche et soulignez leurs points forts. Arrêtez de placer systématiquement la faute à l’extérieur.
Passer son temps à chercher qui est le fautif ne vous rendra pas plus optimiste. Essayez de rechercher chaque jour les beaux moments, les petites réussites, les progrès, même minces, de chacun, les enseignements tirés des difficultés… Au bout de quelques temps votre esprit sera naturellement focalisé sur l’aspect positif de votre quotidien. En cas d’échec,ne vous remettez pas systématiquement en question. Analysez assez froidement les événements malheureux et leurs causes. Dites merci ! Cultiver en soi la reconnaissance, même pour les petites choses, inscrire en soi un état d’esprit tourné vers la joie plutôt que vers la plainte.
Usez et abusez de la méthode Coué, celle du « je vais bien, tout va bien » !
Cela peut paraître absurde au départ, mais cette pensée finit par s’installer. Et, drôle d’effet de l’esprit sur la réalité concrète, à force de vous dire que tout va bien, vous verrez, les choses iront de mieux en mieux ! Enfin, bannissez définitivement de votre langage l’expression « c’est impossible » ! Vous observerez que, en se privant de cette pensée, d’un seul coup, beaucoup de choses deviennent effectivement possibles !
Apprendre à gérer son stress
C’est un fait, tout dirigeant d’entreprise connaît un niveau de stress permanent bien au dessus de la moyenne. On distingue le bon stress du mauvais. Le bon stress est le petit coup de fouet qui pousse à se dépasser, à donner son maximum pour atteindre ses objectifs. Le mauvais stress, lui, a tendance à paralyser la personne qui en est victime et nuit à son épanouissement. Cela se traduit par une perte d’appétit ou, au contraire, une boulimie, des insomnies récurrentes, une perte
de créativité, une forte irritabilité, et un sentiment de découragement qui
peut s’installer au fur et à mesure, sans même que l’on s’en rende compte. Pour lutter contre ce stress dévorant, il existe différentes techniques. Certains entrepreneurs se font un point d’honneur à pratiquer au moins une fois par semaine une activité sportive, sans y déroger, afin d’évacuer les tensions.
D’autres optent pour la pratique du yoga qui leur permet de retrouver leur calme et de se recentrer sur eux. Il y a également des entrepreneurs qui trouvent dans la pratique de l’art un moyen de canaliser leur stress. Enfin, certains trouvent dans des pratiques méditatives ou dans des techniques de relaxation, des solutions pour transformer leurs émotions négatives. Une solution miracle contre le stress est également le fou rire ! Un bon film comique ou un spectacle d’humoriste a la vertu de désamorcer les grosses tensions. à vous de trouver la solution qui vous convient pour devenir un dirigeant zen en toute occasion ! Pour gérer son stress, il convient aussi tout simplement d’essayer de traquer tout ce qui peut le provoquer en vous.
Apprendre à relativiser
Certes, votre entreprise représente tout pour vous. Certes, vous y avez investi une grande partie de votre énergie et la totalité de vos économies. Mais il est parfois nécessaire de prendre un peu de hauteur afin de s’apercevoir que, toute importante qu’elle est à vos yeux, votre entreprise n’est peut-être pas la chose la plus fondamentale dans votre vie. Beaucoup d’entrepreneurs à succès confient s’être aperçus au bout du compte que, sur l’échelle de valeur des priorités dans leur vie, leur famille et leur santé venaient bien avant leur société. Sortir la tête du guidon pour s’ouvrir à d’autres modes de vie, d’autres expériences, est un excellent moyen de relativiser les problèmes de son entreprise et de mieux les appréhender par la suite, sans être prisonnier de ses émotions.
Pour cela, fréquenter des personnes de divers milieux, et pas seulement issus de son secteur d’activité, peut être salvateur. Discuter avec des artistes vous fera ainsi mieux saisir que vous n’êtes pas seul à faire face aux doutes liés à la création (d’entreprise dans votre cas). échanger avec des pompiers vous remettra les idées au clair concernant le thème de la prise de risque. Enfin, écouter l’expérience d’un navigateur en solitaire vous donnera des clés pour mieux affronter la dure solitude du dirigeant. Pourquoi ne pas également consacrer une après-midi par mois, seul ou avec votre équipe, à un engagement humanitaire ? En plus de vous aider à relativiser la difficulté de votre situation, cela constituera un véritable moteur lié à la satisfaction de mettre vos compétences au service de ceux qui en ont le plus besoin.
Rebondir après un échec
Connaître des échecs entrepreneuriaux, petits ou grands, est tout à fait normal et fait partie intégrante de l’aventure de la création. Quel entrepreneur n’a jamais connu des petits ratés, voire des gros échecs ? Aux états-Unis, n’est considéré comme un véritable entrepreneur que celui qui a déjà fait capoter un projet d’entreprise ! Mark Zuckerberg himself prône au sein de Facebook la philosophie du fail fast, soit du micro-échec rapide menant les équipes à une meilleure compréhension des bases de la réussite du projet.
Pour ne pas tomber face à un échec, la clé est de faire comme le cofondateur de la marque Michel et Augustin, Augustin Paluel-Marmont, et de bannir de son vocabulaire le mot échec. L’entrepreneur, qui avoue bénéficier d’une nature assez optimiste, préfère au terme d’échec celui d’enseignement. Pour lui, l’échec n’est pas une chose négative, bien au contraire. C’est plutôt une véritable opportunité qui permet à chacun de progresser comme jamais.
Comment dépasser ?
Mais parfois un échec entrepreneurial, tel que la perte d’un gros client ou la liquidation de toute une partie de son activité, peut être vécu comme un vrai traumatisme. Pour dépasser un tel sentiment d’échec, les entrepreneurs ont tous leurs petites techniques. Il peut être intéressant de s’inspirer des conseils du psychiatre Boris Cyrulnik, grand théoricien du principe de la résilience. Voici l’attitude qu’il préconise d’adopter pour dépasser un gros coup dur : se confier à un tiers afin de ne pas rester isolé avec son sentiment, comprendre ce qui s’est passé, sans non plus rester prisonnier de son histoire, prendre du recul sur son expérience, à travers l’autodérision par exemple, reprendre confiance en soi à travers la création (d’un nouveau projet par exemple dans le cas d’un entrepreneur) et enfin s’appuyer sur son expérience pour aider d’autres personnes qui sont susceptibles de vivre la même mésaventure ou qui eux-mêmes en sont déjà victimes.
Grâce à cela, même le plus gros des échecs entrepreneuriaux peut devenir la source d’une future belle réussite entrepreneuriale ! C’est d’ailleurs l’attitude qu’ont adoptée instinctivement les entrepreneurs combatifs qui ont su rebondir après un gros échec. Enfin, pour rebondir rapidement en cas d’échec, il vous faut avoir effectué un gros travail en amont. Prenez le temps de définir votre identité propre, en dehors de celle liée à votre statut d’entrepreneur. Pour cela, posez-vous les bonnes questions : Qu’est-ce qui représente pour vous le succès de votre vie ? Que représente pour vous la réussite professionnelle ? Quel sens donnez-vous à votre vie en dehors de votre carrière professionnelle ?
En définissant mieux ces items, vous éviterez de tomber en même temps que votre entreprise en cas de gros échec.