Selon Thomas Frey « 60 % des meilleurs métiers des 10 années à venir n’ont pas encore été inventés ». De nouvelles professions, dans de nouveaux domaines vont voir progressivement le jour, révolutionnant ainsi le monde du travail et le marché des biens et des services. Dans ce contexte, les start-up sont bien souvent à l’origine d’idées novatrices. Coup de projecteur sur les futurs métiers que pourront choisir les entrepreneurs dans deux décennies.
1. Les métiers de service aux entreprises
Les services dédiés aux entreprises sont un secteur qui a beaucoup de chance de voir émerger de nouvelles professions: accompagnement des entreprises pour augmenter leur productivité, testeur d’applications professionnelles, etc. Les start-uppers sauront sans aucun doute se positionner sur ce nouveau créneau, porteur d’emplois. Il sera, en effet, possible de débuter ces activités avec des moyens humains et matériels limités, ce qui permettra aux start-uppers de se lancer.
2. Les métiers du domaine médical ou paramédical
Avec le boom des nouvelles technologies, le monde médical change considérablement, et ce n’est que le début. De plus en plus d’objets connectés sont créés pour faciliter la vie du malade. Certaines entreprises envisagent même de pouvoir guérir des maladies grâce aux nouvelles technologies, la société Elminda a fait ce pari fou de peut- être guérir la maladie d’Alzheimer et de Parkinson grâce à son scanner ultra performant baptisé BNA. D’autres se spécialisent dans la création de tissus et d’organes à l’aide d’imprimante 3D comme la start-up californienne Organovo.
3. Les start-up spécialisée dans l’assistance des personnes âgées
Nous vivons de plus ne plus vieux, en 2030, on ne comptera pas moins de 20 millions de personnes âgées de plus de 60 ans contre actuellement 15 millions. Ce secteur ne semble pas en déclin, bien au contraire. Certaines start- up se sont déjà lancées dans l’assistance aux personnes âgées comme notamment SeniorAdom et se font de plus en plus nombreuses.
4. Les métiers du coaching
Qui dit l’apparition de nouveaux métiers, dit de nouvelles méthodes de coaching à adapter. Les entrepreneurs auront de solides opportunités en créant des services ou des outils de coaching. Les consommateurs sont toujours avides de conseils personnalisés pour leurs activités physiques, leur alimentation, la décoration ou le rangement de leur logement, etc. Les start-up pourront adapter le coaching à des domaines du quotidien ou à des nouveaux métiers qui n’ont pas encore été exploités.
5. Les métiers liés aux dérives des nouvelles technologies
L’essor des nouvelles technologies a profondément révolutionné notre quotidien, dans tous les domaines. Si ce grand chamboulement a essentiellement des effets positifs, il existe certains travers que l’on commence à voir apparaître. Il existera donc dans les prochaines années un vrai marché pour les start-up, en lien avec cet essor soudain. Ainsi par exemple, les métiers liés à la cybercriminalité, à la lutte contre le piratage ou à la surveillance pourront recevoir un vrai accueil de la part des consommateurs. Des start-up pourront aisément se positionner sur ce marché.
6- Des data scientist
Les objets connectés sont de plus en plus nombreux sur le marché. En 2020, on comptera 80 milliards d’objets connectés et selon l’Association française des éditeurs de logiciels ( Afdel), ce seront pas moins de 1000 postes créés dans ce secteur en 2018. Un métier de plus en plus demandé dans les entreprises puisque le data scientist s’occupe d’analyser les données massives (Big Data) pour élaborer la stratégie de l’entreprise, et ce, dans n’importe quel secteur (aussi bien le secteur financier, assurance, marketing…)
7- Des ingénieurs de réalité augmentée
Ce métier existe déjà, mais il intéresse de plus en plus d’entreprises notamment d’architecture, du bâtiment et des transports. La société française Artefacto propose déjà cette solution de réalité augmentée ou virtuelle pour diverses projets.
8- Des start-up au service des « fermiers urbains »
Certaines start-up pourraient voir le jour afin de créer des produits innovants pour faciliter « l’agriculture urbaine ». Il existe déjà des entreprises qui se sont lancées dans ce créneau notamment Monpotager.com : il s’agit d’avoir une parcelle de potager en ligne et de se faire livrer les produits que l’on a choisi dans un point relais. Ce secteur devrait s’étendre de plus en plus d’ici quelques années, à Paris, par exemple, on prévoit 7 hectares de toits aménagés en potager d’ici 2020. Il y aura certainement de plus en plus de problématiques à résoudre surtout pour agencer au mieux et le plus possible un territoire pas vraiment adéquat pour planter des fruits et légumes.