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Quelles sont les motivations des entrepreneurs aujourd’hui ?

L’étude Harris nous donne un aperçu des motivation des  Français à se projeter dans l’avenir et à anticiper les effets de cette crise sanitaire mais également économique. 24% des Français estiment que les conditions actuelles vont doper l’envie d’entreprendre, quand 43% se veulent plus prudents, pensant que cette situation va plutôt contribuer à freiner au moins temporairement la création d’entreprise ou favoriser le report des projets. A l’inverse, 33% estiment que les difficultés actuelles auront avant tout pour effet de décourager les initiatives. 

Toutes les études et tous les sondages réalisés auprès des entrepreneurs convergent vers les mêmes résultats. L’entrepreneur a soif d’indépendance et de liberté au travers de son activité. En choisissant d’être créateur d’entreprise, la personne souhaite en tirer tous les avantages : liberté et indépendance donc, mais aussi aspirer à une meilleure qualité de vie. Les entrepreneurs se satisfont aussi grandement de ce qui pourrait pourtant paraître comme des inconvénients : la prise de risque, la peur du lendemain ou encore relever de nombreux défis pour pérenniser l’entreprise. En tous cas, l’aspect financier est loin d’être une motivation majeure pour l’entrepreneur, au vu des études réalisées auprès d’eux. Quelles sont les motivations des entrepreneurs aujourd’hui ?

Les motivations des entrepreneurs startupper

Les entrepreneurs d’aujourd’hui viennent de tous horizons. On s’attarde ici sur le cas du startupper. Qu’est-ce qui fait avancer les créateurs de start-up ? D’après une étude récente de la Sofres, les créateurs de start-up se définissent comme dynamiques (81%) ainsi que créatifs (60%). Les motivations de ces jeunes entrepreneurs (35 ans de moyenne d’âge) sont les suivantes : la passion (83%), ils sont passionnés par leur travail, et aussi le goût du risque (60%).

Ces entrepreneurs savent qu’il n’est pas facile de créer une start-up. Par exemple, quand ces derniers vont consulter les banques traditionnelles pour lever des fonds afin de créer leurs sociétés, ils ne sont pas toujours pris au sérieux. Le terme start-up fait peur aux financiers car cela évoque pour eux quelque chose d’éphémère ou de superficiel et particulièrement volatile et aléatoire. Pourtant, dans la grande majorité des cas, les créateurs de start-up ont de solides cursus, ainsi 93 % d’entre eux ont un diplôme de l’enseignement supérieur. De plus, ces jeunes entrepreneurs ont accumulé en moyenne 11 années d’expérience de travail avant de décider à se lancer dans la création d’entreprise. De quoi rompre le cliché du jeune qui se lance dans l’entrepreneuriat sans expérience, avec seulement une idée géniale pour créer un business.

L’argent n’est pas la motivation prépondérante des entrepreneurs

Si l’on considère l’ensemble des entrepreneurs, les créateurs de start-up mais aussi les entrepreneurs de business plus traditionnels, on se rend vite compte que l’aspect pécuniaire n’est pas une priorité pour eux. Ce que les entrepreneurs revendiquent par-dessus tout, c’est d’acquérir plus de liberté dans leurs activités.

Un sondage effectué à l’occasion du Salon des entrepreneurs à Paris nous révèle que 51% des 18-24 ans et 50% des cadres sollicités par ce sondage, affirment avoir déjà songé à créer une entreprise, aujourd’hui ou dans un futur proche. D’après ce sondage, ce qui motive toutes ces personnes à entreprendre, c’est d’abord de développer une structure amenée à se pérenniser, ensuite vient l’intention de développer un business pour, plus tard, vendre l’entreprise, et enfin, de diffuser une idée originale auprès d’une large audience.

Ainsi, d’après une étude du cabinet EY, seuls 15% des personnes interrogées sont motivées par l’argent. En revanche, pour 84% des sondés, les motivations principales à créer une entreprise sont le goût d’entreprendre et la volonté déterminante de s’épanouir dans leurs activités professionnelles. Ensuite, viennent comme motivations revendiquées par les entrepreneurs, le désir fort de se lancer de nouveaux défis ainsi que la quête ultime de liberté et d’indépendance dans la façon de gérer le travail.

Selon l’étude Harris,  l’aspect rémunérateur et la volonté de créer une activité sont  déterminantes pour  les plus jeunes et les foyers à faibles revenus (plus inquiets ou anxieux à l’égard du contexte que la moyenne) envisageant de créer leur entreprise, encore plus fragilisés sur le plan économique dans ce contexte de crise.

Entreprendre pour aspirer à une meilleure qualité de vie

Il ressort de la majorité des études réalisées auprès des entrepreneurs que ces derniers ont, pour but ultime, d’améliorer leur qualité de vie. Comme vu ci-dessus, ce n’est pas par l’argent que les entrepreneurs entendent améliorer leur quotidien. En fait, les créateurs d’entreprises recherchent tous les avantages que peut leur apporter l’entrepreneuriat. Cela passe par le fait de ne plus subir de pression hiérarchique, de ne plus passer du temps dans de longues réunions de travail qui se terminent tard le soir, ou encore de pouvoir gérer à leur guise le temps passé à travailler et le temps restant consacré à la vie privée. Autrement dit, il revient toujours cette soif de liberté et d’indépendance qui contribue sensiblement à améliorer le bien-être des entrepreneurs.

Selon l’étude Harris, les Français tentés par l’entrepreneuriat déclarent qu’avec la crise, leur volonté de s’en sortir par eux-mêmes en créant leur propre emploi est plus importante encore que par le passé. 

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