Une fois la décision prise de se constituer une flotte automobile ou d’acquérir un véhicule de société se pose la question du type de véhicule à choisir. Un mauvais choix peut avoir de lourdes conséquences. éléments de réponse…
L’utilisation de la voiture
La première question à se poser réside dans l’utilisation du véhicule, il est évident que celle-ci détermine la catégorie à sélectionner et constitue un premier vecteur de choix : utilitaire, berline… Tout doit d’abord dépendre de ce que le salarié en fera. Il serait inconcevable d’acquérir une berline pour des métiers où stocker du matériel est indispensable et difficile pour un commercial d’effectuer des milliers de kilomètres à bord d’un véhicule non adapté à de nombreuses heures de conduite. La première question à laquelle vous devez répondre est donc : à quoi va servir le véhicule ?
Une forme de reconnaissance pour le salarié
En dehors de ce choix, posez-vous une question essentielle et relevant de la culture même de votre entreprise : devez-vous distinguer le niveau de véhicule en fonction du niveau hiérarchique de vos salariés ou tout le monde doit-il être logé à la même enseigne ? La différence reste subtile mais importante. Dans le cas où le véhicule s’adapte, il sera perçu comme une sorte de récompense de l’effort fourni mais créera une frontière entre les différents niveaux hiérarchiques et une forme de jalousie au sein de votre entreprise. Cette solution s’adapte à des structures où la hiérarchie est plutôt apparente. Dans l’autre, la voiture apparaîtra comme un avantage lié à l’entreprise et ne sera pas un motif de distinction entre salariés.
Le choix de la catégorie de véhicule
Une fois l’utilisation du véhicule définie, le choix doit ensuite se porter sur la catégorie de véhicule. Il peut apparaître comme évident que plus le modèle sera haut-de-gamme, plus l’impact sur la motivation et le sentiment de reconnaissance pour le salarié seront forts. La plupart des constructeurs propose différents modèles et vous aurez donc un choix relativement large. Dans le cas de l’acquisition d’un véhicule, n’oubliez pas qu’il peut engendrer une forme de fidélisation du salarié. Celui-ci bénéficie dans le cas de modèle premium d’une amélioration de son quotidien et le risque d’immobilisation en cas d’accident s’en retrouve limité. Autre donnée à prendre en compte : tous les véhicules ne conservent pas la même valeur avec le temps. La valeur résiduelle est également à prendre en compte et non simplement le coût à l’achat. Le prix de vente du véhicule quelques années plus tard si votre trésorerie le permet devra aussi être analysé.
Véhicule électrique ou non ?
Le véhicule électrique répond à un certain nombre de besoins. Les avantages sont nombreux : absence de bruit et de pollution, confort de conduite. Ce type de véhicule est apprécié notamment lorsque la distance à parcourir est inférieure à 100 km et le bonus écologique vous permet d’acquérir ces véhicules à des prix abordables. L’autonomie limitée (70 à 120 km), le temps de recharge et des infrastructures trop peu nombreuses, la faiblesse du marché de l’occasion, peuvent cependant représenter un véritable frein à l’acquisition de ce type de véhicule. En cas d’indécision, l’hybride peut représenter une véritable solution intermédiaire et a séduit un nombre croissant d’entreprises. Celle-ci diminue l’impact écologique tout en conservant des conditions économiques acceptables.