Nous en sommes tous conscients, il est indispensable protéger notre planète bleue même si en ce moment les préoccupations semblent autres. Mais ne baissons pas les bras et gardons à l’esprit que protéger la planète c’est protéger la vie humaine. A nous de nous impliquer !
La 5e limite planétaire, un non-retour ?
Depuis 1950, la production de produits chimiques a été multipliée par 50. Désormais, la masse totale des plastiques sur la planète est plus du double de la masse de tous les mammifères vivants. La revue Science aborde le « système Terre » à partir de neuf entités distinctes. Neuf processus naturels qui forment un équilibre et permettent ensemble de réguler la stabilité de la biosphère. Pour chacun d’entre eux est fixé un seuil, une limite à ne pas franchir. Limite au-delà de laquelle les conditions favorables à la vie durable et à un écosystème sûr sont compromises. La 5e frontière recouvre les micro-plastiques, les pesticides, les substances chimiques rejetées par l’industrie, celles contenues dans les produits de grande consommation, les médicaments. Des polluants que l’on retrouve sur toute la planète bleue. Nous devons limiter les impacts et donc diminuer drastiquement, voire cesser la production et la dispersion de ces entités nouvelles.
Trois des cinq banques européennes qui financent le plus les hydrocarbures sont françaises
Les vingt-cinq premières banques européennes ont financé des entreprises de gaz et de pétrole à hauteur de 406 milliards de dollars (environ 357,8 milliards d’euros) sur les cinq dernières années. Cela d’ailleurs sans jamais diminuer leur investissement, selon les calculs de l’association britannique ShareAction, publiés lundi 14 février. ShareAction incite les actionnaires à influencer les banques pour changer leurs pratiques. Il met en exergue la contradiction entre leurs pratiques financières et l’objectif d’arriver à la neutralité carbone d’ici à 2050, pris par de nombreux pays, dont la France.
Elle félicite les exceptions Commerzbank, le Crédit Mutuel et la Banque postale. En effet, ceux-ci ont commencé à restreindre les financements aux hydrocarbures. La Banque postale a d’ailleurs annoncé qu’elle se retirerait complètement du gaz et du pétrole d’ici à 2030. Cependant, elle émet une réserve « Le prêteur français est traditionnellement bien moins exposé au secteur des énergies fossiles et avait bien moins à perdre », ne mettant pas en épinglant son comportement ambiguë.
Coca-Cola s’engage à rendre 25 % de ses emballages réutilisables
Selon un communiqué diffusé jeudi 10 février 2022, Coca-Cola, considéré comme un pollueur majeur avec ses bouteilles en plastique, s’engage à rendre 25 % des contenants de ses boissons réutilisables d’ici à 2030. L’entreprise « vise à ce qu’au moins 25 % de toutes les boissons de toutes ses marques soient, d’ici 2030, vendues dans des bouteilles en verre ou en plastique réutilisables ou consignées, ou dans des récipients réutilisables comme les fontaines à boisson ou les distributeurs de boisson Coca-Cola ». Les emballages réutilisables ou consignés représentaient environ 16 % des ventes de l’entreprise en 2020. Coca-Cola a déjà pris plusieurs engagements environnementaux. Notamment, la transition vers des emballages recyclables à 100 % d’ici à 2025 et l’utilisation de 50 % de matériaux recyclés dans les bouteilles et canettes d’ici à 2030.