Le prêt à la création d’entreprise (PCE), un coup de pouce pour démarrer son activité

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Vous souhaitez créer votre entreprise ou reprendre une activité, sachez que parmi les différents moyens de financement, il y a le PCE (Prêt à la Création d’Entreprise). Le montant emprunté n’est peut-être pas très élevé mais il peut s’avérer déterminant pour le démarrage de l’activité.

Le PCE ou Prêt à la Création d’Entreprise a été mis en place pour financer partiellement la première installation d’un entrepreneur. Toutes les formes d’entreprises peuvent d’ailleurs en bénéficier, que ce soit les sociétés ou les entreprises individuelles, et ce, quel que soit leur secteur d’activité, exception faite des entreprises agricoles, des intermédiaires financiers et des activités de promotion ou de location immobilière.

Attention !

Seules les entreprises en cours de création ou ayant été créées (ou reprises) depuis moins de 3 ans peuvent prétendre au PCE. En revanche, les reprises d’entreprises en redressement ou en liquidation judiciaire sont exclues. Et si l’entreprise tourne déjà au moment de la demande du prêt, son dernier bilan ne doit pas afficher un résultat négatif.

Entrepreneur : 3 conditions à remplir

L’entrepreneur doit par ailleurs répondre à trois principaux critères :

  • Il ne doit pas avoir déjà bénéficié d’un financement bancaire égal ou supérieur à deux ans,
  • Il ne doit pas contrôler une autre société, ni être dirigeant d’une autre entreprise,
  • Il ne doit pas non plus faire l’objet d’une mesure d’interdiction bancaire, ou être inscrit au FICP (Fichier des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers), ou être coté défavorablement par la Banque de France.

Un complément d’investissement

Avec le PCE, il est possible d’emprunter entre 2 000 et 7 000 euros. Celui-ci doit être accompagné d’un « concours bancaire courant » (ce qui englobe les facilités de caisse, les découverts autorisés et les autres crédits et prêts) dont le montant doit être égal ou supérieur à deux fois celui du PCE. Il s’agit donc d’un complément au sein d’un investissement plus large dont l’enveloppe ne devra toutefois pas dépasser les 45 000 euros HT.

Sur quelle durée ?

La durée de ce prêt à la création d’entreprise est fixée à cinq ans avec un différé de remboursement du capital et des intérêts de six mois. Les remboursements s’effectuent ensuite par mensualités classiques et constantes. Chaque établissement bancaire est libre de fixer son taux : à vous de le négocier au mieux. Notez également que le PCE est accordé sans garantie ni caution personnelle. Il serait donc dommage de s’en priver.

Pour financer quoi ?

Sa vocation première est de financer la trésorerie de départ de l’entreprise, son fonds de roulement, ou bien ses investissements immatériels (frais commerciaux, publicité, etc.), ainsi que toutes les dépenses nécessaires au démarrage de l’activité (assurances, etc.). Il peut également être utilisé pour la reprise d’un fonds de commerce.

Vers qui se tourner ?

Pour parler du PCE et mettre en place un véritable programme de financement de votre activité, prenez d’abord contact avec votre banque. C’est votre meilleur interlocuteur. Toutefois, vous pouvez d’abord vous renseigner auprès des Chambres de Commerce et d’Industrie ou des Chambres des métiers et de l’artisanat, ou encore contacter des organismes d’aide et d’accompagnement à la création d’entreprise comme les Boutiques de Gestion. Ces différents interlocuteurs sauront vous aiguiller sur les différentes possibilités de financement et d’aide qui vous sont proposées en tant qu’entrepreneur débutant et sauront surtout vous conseiller sur l’intégration du PCE au sein de votre plan de financement.

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