Les préoccupations des millenials ont évolué avec la crise sanitaire et deux ans de confinements font que les enjeux de demain comme le climat ne sont plus des utopies. Confrontés aux nouveaux défis, ils appréhendent l’avenir avec une vision plus réaliste de l’avenir que les générations précédentes.
L’environnement, une préoccupation majeure pour les générations Y et Z en France.
L’inquiétude des millennials et de la Génération Z à l’égard du dérèglement climatique est plus élevée en France qu’au niveau mondial. Cette inquiétude s’accompagne d’un pessimisme quant à l’engagement environnemental à titre personnel après la pandémie.
La vision des inégalités de revenus est similaire, en France et à l’étranger
Cependant, les jeunes Français sont plus sceptiques quant à l’efficacité de mesures gouvernementales pour réduire ces inégalités, telles que l’instauration d’une loi pour limiter les écarts de salaires au sein d’une même entreprise ou la mise en place d’un revenu universel mensuel.
La discrimination et le racisme systémique
Les générations Y et Z ont souligné une discrimination et un racisme systémiques étendus dans l’entièreté de la société, en France et à l’étranger. Pour eux, les seuls acteurs qui agissent pour réduire ces problèmes sociétaux sont les individus et les militants. Le système éducatif, législatif, gouvernemental et professionnel ne répondent pas aux attentes des jeunes pour contrer ces phénomènes répétitifs et systémiques. C’est un constat sans appel mais qui met en exergue les actions qui devraient être l’apanage de ces deux générations.
Stress et anxiété, des générations, fortement impactées
Ainsi, la tendance anxiogène est accentuée en France mais on observe aussi une vraie dichotomie entre les deux générations. Alors que les membres de la génération Z citent comme cause première de leur anxiété leur travail actuel/leur carrière professionnelle, ce n’est que la 5ème source d’inquiétude pour les milléniaux.
La fidélité au travail diminue
La fidélité au travail a également légèrement diminué par rapport au record de l’an dernier. Si cela était possible davantage de membres de la génération Y et de la génération Z quitteraient leur employeur actuel dans les deux ans (36 % et 53 % respectivement, contre 31 % et 50 % en 2020), tandis qu’à peu près les mêmes disent qu’ils prévoient de rester au moins cinq ans. (34 % de la génération Y, 21 % de la génération Z). Et, 44 % des millennials et 49 % de la génération Z déclarent avoir fait des choix sur le type de travail qu’ils sont prêts à faire et les organisations pour lesquelles ils sont prêts à travailler en fonction de leur éthique personnelle au cours des deux dernières années.
Les étudiants et étudiantes, la rémunération au centre de leurs préoccupations
En 2021, Universum a interrogé plus de 221 000 étudiants en écoles de commerce, d’ingénieurs et en IT des 10 plus grandes économies du monde (Brésil, Canada, Chine, France, Allemagne, Inde, Italie, Russie, Royaume-Uni et Etats-Unis). Universum leur a demandé ce qui est pour eux le plus essentiel au moment de choisir un futur emploi ainsi que les noms des employeurs qu’ils admirent le plus. L’étude 2021, comme les années précédentes, met en lumière le fait que les étudiants placent toujours en Top de leurs priorités, lors de leur choix pour un emploi, la possibilité d’obtenir de futurs revenus élevés.
La stabilité de l’emploi, une nouvelle priorité
On peut constater néanmoins que l’emploi stable devient une nouvelle priorité depuis la pandémie particulièrement pour les étudiants ingénieurs où ce critère progresse de 4 rangs. En effet, trouver un environnement créatif ne suscite plus le même engouement. Le critère par excellence des start-up n’est plus la priorité pour les étudiants ingénieurs et IT. La recherche de sécurité en cette période d’incertitudes les conduit à sélectionner des entreprises plus stables mais ne les empêchent pas de choisir les entreprises innovantes mais ayant une notoriété établie comme Amazon.
Les entreprises plébiscitées n’ont pas été bouleversées par le Covid.
Les commerciaux plébiscitent LVMH, Google, L’Oréal Group, Decathlon et Apple. Seul changement : Apple a ravi la cinquième marche à Chanel.
Les cadres ingénieurs, Google, Airbus, EDF qui gagne deux rangs aux dépens de LVMH qui reste toutefois le 4e choix, et Decathlon qui progresse de sept places. Thales sort du top 5 des ingénieurs.