Home Business TOP 5 des préjugés sur l’entrepreneuriat

TOP 5 des préjugés sur l’entrepreneuriat

TOP 5 des préjugés sur l’entrepreneuriat

L’entrepreneuriat est lié intrinsèquement à la prise de risques. Dans l’imaginaire de nombreuses personnes, il faudrait attendre le moment propice et donc un vent favorable pour se lancer dans l’aventure. Or, en ce moment de confinement, de nouvelles catastrophiques  ils seront nombreux à vous dissuader de tenter de mettre en place  votre projet.  Le monde de l’entrepreneuriat demeure sujet à certaines idées préconçues. Ces dernières influencent bon nombre de personnes sans forcément se rapprocher de la réalité. Le profil de l’entrepreneur âgé, diplômé et motivé par l’argent est, en ce sens, mis à mal par des « success stories » de dirigeants qui cassent ces codes. Retour sur ces préjugés sur l’entrepreneuriat.

1. « Il faut être diplômé pour entreprendre »

Devenir dirigeant sans être diplômé d’une école de commerce ou d’ingénieurs ? Nombreux pensent que ce pari est impossible. Détrompez-vous, les diplômes ne garantissent en aucun cas la réussite de vos projets. Ces derniers apportent, par exemple, de réelles bases en management, marketing ou négociation mais ne délivrent pas les clés d’un succès entrepreneurial. Le statut de dirigeant nécessite des qualités qui ne s’acquièrent pas sur les bancs de l’école.

L’ambition et la motivation restent propres à chacun et ce sont bien elles qui vous apportent le plus de chances de réussir. Nombreux sont d’ailleurs les entrepreneurs à mettre à mal ce préjugé, en prouvant que les diplômes ne représentent pas un élément essentiel à la réussite. À titre d’exemple, Xavier Niel, à la tête de Free, a interrompu sa prépa maths pour lancer sa boîte et a pu se frayer une place au sein du magazine Forbes, avec une fortune estimée à 6,6 milliards de dollars.
La théorie reste une base sécurisante mais seule la pratique (et le risque) mène sur le chemin du succès.

2. « Les entrepreneurs ne sont motivés que par l’argent »

Si l’argent était si facile à obtenir en lançant sa boîte, peu seraient ceux à ne pas tenter l’aventure. Monter une entreprise exige, en premier lieu, un apport suffisant afin d’obtenir un prêt auprès des banques, ce qui implique, bien souvent, d’investir vos économies personnelles. Il vous faudra, par la suite, rembourser votre emprunt, tout en réalisant un chiffre d’affaires suffisant pour vivre. Les premières années demeurent les plus difficiles et vous ne gagnez, en principe, pas autant que ce que vous investissez (temps, efforts, charge de travail). Lorsqu’on passe du statut de salarié à celui de dirigeant, on voit son salaire diminuer au profit de son entreprise.
Un sacrifice nécessaire lorsqu’on sait qu’une majorité peine à survivre dans les cinq premières années. D’un autre côté, la motivation par l’argent ne peut suffire à un entrepreneur. En règle générale, ce dernier lance son idée en étant convaincu du challenge dans lequel il s’engage et met sa motivation au service de son entreprise. Parfois même, il a la sensation de changer ou d’aider le monde qui l’entoure. Bien entendu, l’idéal, pour lui et sa société, reste que celle-ci soit rentable et de profiter d’un minimum de croissance.

3. « Une bonne idée suffit pour monter sa boîte »

Pour créer une entreprise, certains pensent qu’il suffit de posséder une idée innovante. Détrompez-vous, les bonnes idées ne manquent pas :
« Les opportunités d’entreprises sont comme les autobus, il y en a toujours une autre qui s’en vient », affirme Richard Branson, fondateur de Virgin Group. La charge de travail qui accompagne cette « bonne idée » demeure, quant à elle, considérable : business plan, étude de marché, financement, rythme de vie effréné…
Un ensemble de critères à conjuguer si l’on ne souhaite pas se laisser déborder ! Une idée doit être testée, validée et mise en place au bon moment, au bon endroit et par la bonne personne : elle ne dépend pas que de vous !

4. « Entreprendre c’est une histoire de famille »

Nombreux considèrent qu’entreprendre résulte forcément d’une histoire de famille. Lorsque ses parents montent leur entreprise, on peut apprendre, à travers eux, les différentes facettes du métier, ses avantages, ses inconvénients, ce qui forge notre expérience. Mais l’envie d’entreprendre dépend de chacun et ne pas posséder de parents entrepreneurs ne demeure en rien un obstacle à la réussite. Le sens des affaires n’est pas transmis par la famille, il s’acquiert par l’ambition ou demeure tout simplement inné chez certains. Gardez toujours à l’esprit que l’aventure entrepreneuriale vous forme jour après jour !

5. « La jeunesse est un frein à l’entrepreneuriat »

D’autres estiment que la jeunesse est synonyme d’un manque d’expérience et que, par conséquent, elle se révèle être un frein à l’entrepreneuriat. Une idée préconçue bien éloignée de la réalité. La jeunesse s’allie à la créativité et à la fougue et les risques demeurent moins grands que lorsque l’on est déjà en poste ou avec de nombreuses responsabilités. «  Démarrer tôt. Lorsqu’on est jeune, on est beaucoup plus libre et on a moins de responsabilité. Une fois que l’on a goûté au confort du salarié, que l’on commence à monter les échelons et que l’on a créé une famille, c’est trop tard. Prendre des risques à ce moment-là devient très difficile », soutient Jean-Emile Rosenblum, fondateur de Pixmania.

Être jeune n’empêche pas la création d’un excellent projet entrepreneurial, bien au contraire, cela permet de mettre toute son énergie au service d’un projet que l’on a choisi et qui correspond à nos envies futures. Sébastien Forest, fondateur d’Allo Resto, a entrepris à seulement 23 ans et a connu un succès retentissant avec son application de restauration à domicile. Il explique à ce sujet :
« Il ne faut pas percevoir la jeunesse comme un handicap car l’on dispose forcément d’autres atouts comme le dynamisme ou la créativité ».

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