Recruter un apprenti est souvent vécu par les dirigeants et managers comme un surcroît de travail parce qu’intégrer un apprenti signifie prendre le temps pour que son embauche se passe le mieux possible. L’alternance apporte des avantages considérables à l’apprenti. À savoir, l’insertion professionnelle, la prise en charge des dépenses liées à la scolarité… De son côté, l’entreprise bénéficie également d’une série d’avantages non négligeables. Les détails.
L’entreprise forme l’apprenti à ses métiers
Le recrutement d’un apprenti permet à l’entreprise de former des agents à ses métiers. L’intégration d’un jeune étudiant dans son équipe lui procure le moyen de résoudre le problème relatif au manque de formations au sein de son établissement.
Possibilité d’accélération et de développement des activités de l’entreprise
À la différence d’un stagiaire, l’apprenti peut assurer la continuité de l’entreprise. La durée du contrat d’apprentissage varie entre un et trois ans selon le contrat d’apprentissage. Il se présente comme collaborateur de l’entreprise doté d’un statut de salarié. Ainsi, il peut assurer des missions complètes et l’entreprise peut lui attribuer des responsabilités plus importantes. Dans ce contexte, il peut intervenir pour renforcer une équipe en vue d’assurer l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet d’études.
Facilite l’entretien des liens avec l’enseignement
Actuellement, les entreprises cherchent à promouvoir leurs relations avec les universités et les grandes écoles. L’intégration d’un apprenti au sein d’une société favorise la relation de celle-ci avec ces dernières, notamment de leurs administrations et de leurs enseignants. Cela permet de renforcer la collaboration existante entre eux.
Formation de collaborateurs opérationnels
À la différence des nouveaux diplômés, les apprentis ont eu l’opportunité de se familiariser de manière progressive avec le monde professionnel et le fonctionnement de l’entreprise. L’intégration de l’apprenti, une fois diplômé, au sein de l’entreprise est avantageuse non seulement pour lui, mais également pour la société également. Un salarié nouvellement recruté mettra entre un et trois mois avant d’être opérationnel. L’ancien apprenti peut, quant à lui, immédiatement assurer ses missions.
Découverte de nouveaux talents
Les entreprises ou professionnels rencontrant des problèmes de pénurie de talents peuvent pallier cette difficulté en recrutant des apprentis. Futurs ingénieurs, futurs informaticiens…, ces futurs spécialistes peuvent désormais démontrer leurs compétences et savoir-faire aux entreprises. Du côté de ces dernières, ce système leur permet de repérer les meilleurs potentiels pouvant assurer leur bonne continuité et le développement de leurs projets.
Responsabiliser et procurer un moyen de reconnaissance aux salariés
En principe, tout au long de son apprentissage, l’intéressé bénéficie de l’accompagnement d’une personne responsable au sein de l’entreprise. Le choix de cette personne reste à l’appréciation du chef d’entreprise. Elle doit toutefois faire partie du personnel. Elle constituera le maître d’apprentissage de l’alternant, une situation qui ne peut que la valoriser et l’encourager dans ses missions.
Le contrat d’apprentissage
Pour préserver les intérêts de l’apprenti qui se trouve dans une situation de faiblesse par rapport à l’entreprise, des dispositifs ont été mis en place pour régir le contrat d’apprentissage. Aussi, avant de recruter un apprenti, l’entreprise doit établir quelques études pour garantir à ce que le système demeure avantageux pour les deux parties. Pour cela, il faut déterminer si l’entreprise dispose des moyens adaptés pour accueillir un apprenti. Ces moyens ne se limitent pas au niveau des infrastructures. Le maître d’apprentissage doit également remplir les conditions requises pour assurer ses missions.
La phase de négociation
En principe, les relations entre acheteur et vendeur demeurent très complexes. Chacun d’eux souhaite réaliser une transaction avantageuse. Lors de la négociation, les deux parties doivent s’accorder sur le prix. Il est impossible d’entamer l’opération si elles ne s’entendent pas sur une fourchette de prix. La différence de prix proposée par chacune d’entre elles ne doit pas dépasser les 20 %. À défaut, le processus risque d’échouer. Il faut tenir compte des garanties de bilan. Ces garanties concernent autant l’actif que le passif de l’entreprise.
Il existe d’ailleurs des clauses de non-concurrence. Ces dispositifs intéressent principalement l’acquéreur. Ces clauses permettent de limiter différents conflits tels que ceux référant à l’emplacement géographique de l’entreprise. L’établissement d’une négociation précise respectant les formalités légales ou administratives s’impose. Cela garantit l’opposabilité des accords conclus entre les deux parties et facilite la résolution du problème en cas de conflit.
Le protocole d’accord
La négociation doit faire l’objet d’un accord signé. Cette formalité garantit la formalisation des termes et des conditions de cession. Ce protocole doit contenir l’ensemble des éléments concernant la négociation. Aussi, il doit comporter les garanties ainsi que les pièces justificatives y afférentes. Pour que l’effet de la négociation puisse « être opposable à tous », il convient de faire appel à une autorité compétente pour rédiger ou assurer son authenticité. Un juriste, un notaire ou un avocat détient la capacité à assumer cette responsabilité.
Quelques conseils pour assurer le succès de la négociation
Lors de la négociation, l’entrepreneur doit garder l’initiative des débats. Il doit pouvoir imposer ses arguments et faire comprendre leur importance au cédant. En raison de l’importance de la négociation, il faut éviter les échanges téléphoniques ou par mail au profit d’un échange direct. La discrétion et la confidentialité s’imposent. L’entrepreneur ne doit divulguer que le strict minimum nécessaire au cédant. L’assistance d’un conseiller spécialisé s’avère également indispensable pour garantir le succès de la négociation. Il peut fournir des informations utiles et indispensables au processus de négociation.