De nombreux jeunes chefs d’entreprise hésitent avant de se lancer dans une levée de fonds. La peur de diluer son capital en est la principale raison. Voici quelques réflexions avant de se lancer à la recherche d’un investisseur pour son entreprise.
Une des motivations du chef d’entreprise à prendre le risque accidents du travail est d’assouvir son envie d’indépendance financière et professionnelle, d’être seul maître chez lui ! Or, cette autonomie est relative, car s’il ne dépend pas d’un patron, il dépend d’un marché, et avec un coût personnel : le poids des responsabilités ! Le financement est le levier qui permet de transformer votre projet en réalité. Sans budget, un projet reste en l’état ! La problématique est de savoir s’il est préférable de détenir 100 % d’une idée, ou 65 %, par exemple, d’une entreprise.
Les réticences des banques à l’origine
La principale raison pour se poser la question d’ouvrir son capital est la réticence des banques à financer les PME ! La conjoncture économique et l’évolution de la réglementation (Bâle III) favorisent une augmentation des garanties attendues par les établissements bancaires. Et ce, malgré les dispositifs proposés par OSEO. In fine, un entrepreneur doit vraiment être convaincu de la pertinence de son projet (création, reprise ou développement) pour se lancer, car il engage sa propre responsabilité financière. Il assume le risque à hauteur de ce que peut accepter de couvrir OSEO.
Actuellement, l’alternative pour obtenir les moyens financiers nécessaires est de se rapprocher des investisseurs (Business Angels, Fonds d’investissement). Par définition, ce n’est pas plus facile de convaincre un investisseur qu’un banquier, mais les investisseurs possèdent une vraie culture du risque. En finançant l’entreprise, ils acceptent l’idée de perdre tout leur investissement. Et ça change tout !
L’investisseur et le dirigeant recherchent le succès
Dès l’instant où un investisseur est entré au capital, son intérêt est identique à celui du dirigeant : il recherche également le succès ! Aussi, leurs équipes s’activent pour y contribuer en apportant leurs expériences dans le développement de l’entreprise (conseils, réseau, support, …).
Leur niveau d’exigence est réel et les rencontrer nécessite une préparation sérieuse et professionnelle. Il est préférable d’être accompagné pour gagner du temps et accroître ses « chances » de réussir sa levée de fonds. Pour information, les investisseurs financent en moyenne 1 dossier pour 100 reçus !
Conseil
Ouvrir son capital à un investisseur vous permet :
- D’obtenir les moyens financiers de vos ambitions ;
- De contourner la frilosité des banques ;
- De sortir de sa solitude de dirigeant ;
- De partager le risque ;
- D’optimiser votre stratégie ;
- D’élargir votre réseau ;
- De gagner du temps pour atteindre vos objectifs ;
- De vous appuyer sur un partenaire dans la durée.
Article par FRÉDÉRIC COUSIN | PRÉSIDENT | WWW.MEILLEURINVESTISSEUR.COM