Les fintech concurrencent de plus en plus les banques avec leurs produits innovants, reconnus pour faciliter la démarche des clients. C’est un train à grande vitesse qu’il ne faut surtout pas rater en tant qu’entrepreneur. Mais en quoi les fintech sont-ils différents ?
Qu’est-ce que c’est ?
Pour les non-initiés, les fintech ne sont autres que ces entreprises technologiques qui apportent un renouveau au secteur financier et bancaire. Elles investissent dans les services financiers et couvrent de nombreux services comme le paiement en ligne, l’épargne, le financement de projets, les prêts, la gestion de fortune…Les fintech portent bien leur nom puisque leur succès provient de l’introduction judicieuse de la technologie dans la finance.
Une évolution fulgurante
Bien qu’elles commencent leur apparition, les fintech ont su s’imposer avec une vitesse remarquable. Elles représentent 21 millions de dollars d’investissement sur le territoire français et totalisent une évolution de 201 % si l’on se réfère au marché mondial.
Cette croissance exponentielle était attendue du fait que l’économie numérique a su gagner sa place, apportant encore plus de souplesse dans les transactions, à l’image de Bluepaid, créée pour sécuriser les paiements en ligne, désormais acceptés par les entreprises les plus réfractaires. Grâce à Bluepaid, les utilisateurs et les commerçants sont assurés contre les fraudes qui constituaient un frein au développement des transactions numériques.
Une alternative aux banques
Depuis la crise financière de 2008, la confiance des gens envers les banques a changé. Les fintech sont alors apparus comme une alternative au financement traditionnel. Les banques elles-mêmes se sont tournées vers elles pour la mise en place de produits capables de rénover les produits bancaires classiques. Elles commencent aujourd’hui à investir en finançant des incubateurs et en misant sur les start-up.
SharePay illustre parfaitement ce besoin d’innovation des banques. Cette fintech permet de diviser le paiement par carte et d’effectuer deux prélèvements différents pour un même achat ou service. Le titulaire de la carte SharePay décidera le pourcentage de partage, ce qui permet d’échapper aux calculs complexes lors d’un achat commun. Les couples n’ont plus besoin de compte joint puisque la carte se suffit à elle-même pour diviser les charges.
Une innovation continue
L’évolution des fintech continue au point qu’elles commencent à devenir une substitution aux services bancaires les plus basiques. La solution Sesame Touch en constitue une référence frappante. Produit créé conjointement par Ticket Surf International et Trust Designer, qui est un portefeuille électronique intégrant le système biométrique dans sa méthode d’authentification. Il s’impose désormais comme un moyen de sécurisation associé à l’utilisation des smartphones, tablettes…
On voit bien que les fintech commencent à concurrencer directement les institutions financières préexistantes au point de constituer une menace à leur rentabilité. On parle même de risque d’uberisation des banques. Ces dernières ont de plus en plus de mal à s’aligner devant tant de facilité de fonctionnement.
Les nouvelles banques
Les fintech vont encore plus loin quand elles reprennent la main là où les systèmes de financement traditionnels ont échoué.
Finsquare, par exemple, est une plateforme en ligne offrant aux TPE et PME un nouveau mode de financement, fondé sur le système participatif. Ainsi, au lieu de présenter un dossier chez le banquier, ce sont les particuliers, via le crowdfunding qui s’occupent de la partie financière de la création d’entreprise.
Pour résumer, investir dans les fintech équivaut à souscrire une assurance pour l’avenir. La concurrence indirecte qu’ils instaurent à l’égard des banques passe en première ligne pour justifier ce pronostic.