Pourquoi ces 5 entrepreneurs sont-ils connus ?

Qu’ils soient capitaines d’industrie comme Serge Dassault, hommes d’affaires autodidactes à l’image de François Pinault, créateurs de concepts de génie (Xavier Niel) ou encore businessmen partis de rien mais très bon communicants (Alain Afflelou, Franck Provost), ces hommes ont tous connu une réussite professionnelle remarquable. Comment expliquer, à travers l’analyse de leurs parcours, la réussite et la reconnaissance unanime du grand public de ces entrepreneurs connus ? Focus.

Des entrepreneurs ayant une importante exposition médiatique

Alain Afflelou (opticien et homme d’affaires)

Alain Afflelou, au départ, n’est qu’un opticien parmi tant d’autres. Fraîchement diplômé de l’École Supérieure d’optométrie à Paris en 1972 à l’âge de 24 ans, il va dans la foulée, ouvrir son premier magasin de ventes de lunettes. Le succès va arriver quand, six ans après l’ouverture de son premier magasin, il va développer une chaîne de boutiques sur toute la France. Par le réseau d’une franchise, ces magasins dispersés sur tout le pays porteront son nom. La réussite commerciale est en marche.

Parfait communiquant, Alain Afflelou va donner du crédit et de la notoriété à sa marque (qui n’est autre que son nom) en utilisant les médias. Ainsi, il n’hésite pas à se mettre personnellement en scène dans des spots publicitaires de télévision. Des publicités aux « slogans » inoubliables comme  » Il est fou Afflelou, il est fou ! » ou encore « La deuxième paire de lunettes offerte pour un euro de plus »…

Charismatique, il l’est clairement. Après l’avoir vu à la télévision, on peut donner un « visage » au nom d’Afflelou. Les raisons de son succès se situent donc du côté de sa présence importante dans les médias traditionnels, de son sens inné des affaires et des réseaux sur lesquels il s’est appuyé pour développer ses affaires commerciales. Après plusieurs partenariats commerciaux, le groupe Afflelou a atteint aujourd’hui une dimension internationale.

Franck Provost (coiffeur et homme d’affaires)

L’ancien apprenti-coiffeur du Lude (1972) part de loin. Il ouvre son premier salon de coiffure en 1975 à Saint-Germain en Laye. Puis, deuxième ouverture de salon à Paris en 1979. Franck Provost se fait alors remarquer dans des concours de coiffure où il représente le groupe « L’Oréal ». Mais ce n’est qu’à la fin des années 1990 que le succès survient. Sa réussite professionnelle s’appuie sur des concepts très concrets : « pas de prise de rendez-vous chez le coiffeur et journée continue de travail ». Sa recette fait mouche et il va se mettre à coiffer les plus grands noms français et internationaux. Provost devient « l’ami des stars ». En coiffant par exemple Tina Turner ou bien encore Adriana Karembeu, il obtient une grande notoriété et renommée.

Le coiffeur ami des stars va développer sa marque dans le monde entier. A ce jour, il compte plus de 2500 salons de coiffures répartis sur tout le globe ! Les clés de la réussite et de la reconnaissance de Franck Provost sont : le talent, le travail acharné, les réseaux et relations, le sens des affaires et une forte exposition médiatique. Le chiffre d’affaires du groupe Provost pèse aujourd’hui plus d’un milliard d’euros.

Ces entrepreneurs célèbres qui ont bâti des empires

François Pinault (homme d’affaires)

François Pinault, c’est l’âme de l’entrepreneuriat par excellence. Il est connu aujourd’hui pour être la troisième plus grande fortune de France. Ce milliardaire a bâti sa fortune sur un sens des affaires très aiguisé. Parti de rien, cet autodidacte breton s’est lancé dans le monde des affaires dans les années 1960 en rachetant l’entreprise familiale de négoce de bois. Ensuite, ce sont les acquisitions d’entreprises qui s’enchaînent.

De 1991 à 1994, François Pinault fait des acquisitions d’entreprises majeures, il rachète le groupe « Le Printemps » mais aussi « Conforama », la « Fnac » et la « Redoute » ! A cette même période, le groupe Pinault change de dimension et devient un grand conglomérat d’entreprises. En 1999, l’entrepreneur breton investit dans le marché du luxe. En 2003, il laisse son fils François-Henry Pinault prendre les rênes de son empire.

La notoriété de François Pinault s’explique d’elle-même, car en tant que 3ème fortune de France, il ne passe pas inaperçu. En outre, ses multiples coups d’éclats (rachats d’entreprises) ont trouvé écho, bien sûr, dans le monde des affaires mais également auprès du grand public.

Serge Dassault (chef d’entreprise et homme politique)

Le fondateur du groupe Dassault est Marcel Dassault mais ne nous y trompons pas, le personnage clé de cet empire n’est autre que le fils du fondateur : Serge Dassault. Ce dernier a fait de brillantes études. Dans son cursus, notamment, l’École Polytechnique.
S’intéresser à Serge Dassault, c’est s’intéresser à un homme qui a plusieurs casquettes : chef d’entreprises dans l’aéronautique, patron de presse (en 2004, il devient patron de la Socpresse), puis homme politique (maire de Corbeil-Essonnes depuis 1995 et Sénateur).

Mais c’est surtout l’aéronautique qui donne ses lettres de noblesse à cet homme polyvalent et puissant. Chaque nouvelle sortie d’un avion Dassault (mirages, rafales…) crée l’évènement auprès des passionnés de l’aéronautique mais même à l’échelle du grand public. Ainsi, le nom de Dassault s’inscrit tout naturellement dans l’imaginaire collectif des français. Dassault, de par son activité dans l’aéronautique à même une influence dans les hautes sphères de l’État. L’empire Dassault a aujourd’hui une renommée nationale et internationale.

Xavier Niel ou la nouvelle génération de grands entrepreneurs français

Xavier Niel est un nom qui commence sérieusement à se faire connaître du grand public. Et pour cause, il n’est autre que fondateur de « Free », fournisseur d’accès à Internet et opérateur de téléphonie mobile. Ingénieux, Xavier Niel s’intéresse tout jeune au monde de l’informatique et des télécommunications. Après avoir fait ses armes dans le minitel « rose », c’est en 1995 que l’entrepreneur investit dans le premier vrai fournisseur d’accès à internet en direction du grand public. Sa société s’appelle alors « Worldnet ». Il la revend cinq ans plus tard pour un montant de 40 millions d’euros.

Mais Xavier Niel voit plus grand, il veut offrir au grand public une combinaison de trois médias : l’accès à internet, la télévision et la téléphonie. Il va mettre au point la première box 100% française. Elle fait un tabac. En deux mois 100 000 abonnés vont en faire l’acquisition. C’est alors une véritable révolution de l’offre internet.

Le 11 septembre 2006, il lance la « Fondation Free » en investissant ses propres fonds. C’est le succès immédiat.
Sa notoriété, Xavier Niel la doit à son talent de touche à tout et à ses concepts innovants (notamment dans le milieu d’internet). Entrepreneur dans l’âme, il a su répondre à une demande d’un large public assoiffé de numérique.

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