Dirigeants des entreprises petites et moyennes, vous qui représentez l’essentiel de l’économie française, j’ai une excellente nouvelle pour vous ! Si vous n’avez pas suivi les évolutions technologiques de ces dernières années, sachez que vous pouvez mettre en œuvre une informatique plus performante, plus souple et moins chère que celle des grandes organisations. Découvrez le Cloud Computing !
Depuis une petite vingtaine d’années, l’informatique a entamé sa migration vers des solutions “industrielles”. Je l’ai appelé la R2I, la Révolution Industrielle Informatique.
Concrètement, qu’est-ce que cela apporte à votre entreprise ? Vous pouvez déployer, immédiatement, les meilleures solutions informatiques du monde dans vos entreprises. Pour réussir, il faut agir à la fois sur les infrastructures et les applications informatiques.
Quelles infrastructures pour une informatique Cloud Computing
Depuis que l’informatique existe, on compte toujours trois composants dans son infrastructure :
- Des postes de travail : aujourd’hui, ce sont en majorité des PC Windows.
- Des réseaux, filaires et sans fil.
- Des serveurs, qui hébergent les applications
Une infrastructure Cloud Computing n’échappe pas à cette règle. Cependant, les choix sont très différents de ceux de l’informatique « historique » que l’on rencontre encore dans l’immense majorité des entreprises, grandes, petites ou moyennes.
Postes de travail
Pour la première fois, vous pouvez laisser le choix à tous vos collaborateurs du poste de travail qui leur convient le mieux. Il doit simplement obéir à deux règles de base :
- Disposer d’un navigateur moderne : Chrome de Google, Firefox de Mozilla, Internet Explorer de Microsoft (depuis la version 9) ou Safari d’Apple sont les leaders du marché en 2023. Toutes les applications « Cloud Computing » sont accessibles depuis un navigateur, sans aucune exception. Comme le montre ce graphique, la concurrence est forte entre ces navigateurs, ce qui est très bon pour les entreprises car ces navigateurs font tous des progrès rapides en termes de performances et de respect des standards du Web.
- Être mobile : PC portable, Macintosh, tablette, smartphone… Peu importe la taille ou son fournisseur (Dell, HP, Apple, Google, Samsung…) Un objet mobile peut accéder à toutes les applications Cloud Computing. Ceci permet d’adapter la puissance et la taille de ces « objets d’accès » aux attentes de tous les collaborateurs de l’entreprise.
Réseaux
Pas de réseaux = pas de Cloud ! La bonne nouvelle c’est que les réseaux sont maintenant disponibles partout, avec la vitesse nécessaire :
- Vitesse : pour pouvoir travailler avec des applications Cloud Computing, il faut disposer d’une vitesse minimale de de 5 Mb/s pour disposer d’un confort d’utilisation.
- Sans fil : avez-vous déjà essayé de relier votre tablette ou votre Smartphone à un réseau filaire, tel qu’Ethernet ? Pour se connecter, on peut utiliser, selon les lieux et les moments :
- Un réseau Wi-Fi : ils sont disponibles dans tous les bureaux, les domiciles de l’immense majorité de français, les hôtels, les salles de conférence. Demain, on les trouvera dans tous les trains, autobus et avions, comme c’est déjà le cas dans de nombreux pays.
- Un réseau téléphonique : la couverture en réseaux 4G s’améliore très vite en France et les quatre opérateurs déploient en ce moment des réseaux dont la 5G
Serveurs
Les entreprises qui migrent sur le Cloud Computing … n’ont plus de serveurs chez elles !
C’est une rupture forte avec la situation actuelle, où chaque entreprise gère en interne un tout petit nombre de serveurs. Aujourd’hui, les industriels du Cloud Computing mettent à la disposition de leurs clients des centaines de milliers de serveurs. Ceci, à des prix très compétitifs. Comme cela s’est passé au début du XXème siècle avec l’énergie électrique, les entreprises vont, au XXIème siècle, acheter leur énergie informatique en payant uniquement leur consommation.
Cela permet aussi de ne pas investir dans des serveurs (CAPEX) et de basculer sur une logique de coûts de fonctionnement (OPEX).
On parle dans ce cas de “Cloud Public”, c’est-à-dire de serveurs gérés par des tiers et non pas par les équipes informatiques internes de l’entreprise.
Résumons : pour utiliser le Cloud, une entreprise nécessite un objet mobile équipé d’un navigateur moderne, relié à un réseau sans fil et …. rien d’autre !
Quelles applications pour une informatique Cloud Computing ?
Les applications du Cloud Computing ont pour nom SaaS, Software as a Service.
La révolution SaaS dans le monde des logiciels et des applications est encore plus importante que dans les infrastructures et il est essentiel pour un dirigeant d’en comprendre les impacts.
Quelles sont les caractéristiques d’une application SaaS :
- Multi-tenant (multi-locataires en français) : c’est la même application, exactement la même pour toutes les entreprises. Ceci veut dire qu’une entreprise qui choisit une application SaaS a la garantie qu’elle fonctionnera aussi bien pour elle que pour les milliers d’autres entreprises qui l’utilisent déjà.
- A jour en permanence : chaque fois que l’éditeur de la solution fait une mise à jour. Tous les clients disposent ainsi immédiatement de la nouvelle version.
- Paiement à l’usage : les solutions SaaS ne demandent pas un achat de licences, mais un paiement mensuel ou annuel et proportionnel au nombre d’utilisateurs.
- Hébergées sur des clouds publics : si un fournisseur de logiciel vous annonce que vous pouvez, si vous le souhaitez, installer son application sur vos propres serveurs… mettez le dehors ! Ce n’est pas un fournisseur de solutions Cloud !
Ce sont toutes ces caractéristiques qui permettent d’industrialiser les applications. C’est la clef de la performance et de l’efficacité pour les entreprises utilisatrices.
Résumons : une application SaaS est partagée par des milliers de clients. Elle est gérée par un tiers, à jour en permanence et payable à l’usage.
Dans la deuxième partie de cette analyse, je mettrai en évidence les conséquences très positives de ces infrastructures Cloud Computing et applications SaaS sur la qualité de l’informatique des entreprises petites et moyennes et, par voie de conséquence, sur leur compétitivité.