Une entreprise française qui souhaite bénéficier d’un nouveau relais de croissance peut choisir de se positionner sur un nouveau marché géographique et doit alors entamer une réelle démarche exportatrice. En France, de nombreux soutiens publics sont mis en place pour accompagner et assurer cette entreprise-là, a fortiori s’il s’agit d’une PME.
Une réelle priorité en France
Ces dernières années, les aides publiques aux PME ont été priorisées par notre pays dans le but de faciliter et développer l’entrepreneuriat et le phénomène d’internationalisation.
Il existe donc de nombreux organismes et de nombreux types d’aides, ce qui peut rendre les choses parfois un peu confuses. Mais ne critiquons pas les bonnes choses mises en place en France pour les entreprises…
En somme, chaque entrepreneur, dans le cadre de son développement à l’étranger, peut bénéficier d’une aide publique : conseil, diagnostic, prospection, recrutement, implantation à l’étranger, financement.
Les aides de diagnostic et conseil pour PME françaises
Le Programme France Export – organisé notamment par Ubifrance et les Chambres de Commerce en France et à l’étranger – propose notamment des prestations de conseil et diagnostic export.
Les crédits export
Divers organismes (Oséo, Coface…) proposent des prêts pour l’export sans garantie demandée sur les actifs de l’entreprise ou le patrimoine du dirigeant.
Les assurances
La Coface propose une assurance prospection afin de couvrir une large part du budget pour toutes les dépenses de prospection… Cet outil est indispensable pour limiter les risques, qu’une PME seule ne peut pas porter.
Il est aussi possible de souscrire à des assurances pour couvrir le risque de change (avec la Coface notamment).
D’autres assurances sont également proposées pour garantir le crédit export en cas de risque d’interruption de marché ou de non paiement par exemple.
Les aides au recrutement de cadres export
Ubifrance et son programme de VIE (volontariat international en entreprises) prend en charge l’aide au recrutement et la gestion administrative de jeunes pour leur confier des missions à l’étranger. Les dépenses liées au VIE peuvent même être couverte par l’assurance prospection de la Coface.
En somme, tout a été pensé pour que les PME françaises soient aidées et assurées sur tous les points lors de cette démarche. De quoi avoir envie de participer à l’aventure international, non ?