Depuis ces dernières années, la cybercriminalité est devenue malgré elle un sujet particulièrement populaire. Virus, usurpation d’identité, ransomwares… De nombreux exemples argumentent ce phénomène. Pourtant, certaines statistiques confirment qu’une personne sur 5 ne se protège pas contre les cyberattaques. Quels sont les mythes et risques réels liés à la criminalité en ligne ? Voyons la réponse dans cet article complet.
La cybercriminalité et ses statistiques
C’est indiscutable, la cybercriminalité ne cesse de croître chaque année. Cet article publié sur le site gouvernemental Viepublique.fr confirme cette tendance inquiétante en affirmant un record de fréquentation de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr en 2020 (soit +155 % par rapport à l’année précédente). Si la cybersécurité est devenue une priorité pour de nombreux Français, d’autres prétendent que cette tendance ne concerne qu’une poignée d’internautes. Certains mythes et diverses idées reçues favorisent ce ressenti auprès d’une personne sur 5. Qu’en est-il réellement et que penser des avis concernant NordVPN et d’autres fournisseurs ?
Cyberattaques : mythes ou réalité ?
Un antivirus peut vous protéger intégralement
Les antivirus sont, sans conteste, les premiers outils évoqués par les internautes à propos de la cybercriminalité. En effet, un antivirus ou antimalware peut filtrer en temps réel les données reçues sur le web. Une tentative de réception d’un virus entraînera alors une alerte et notification avant de procéder au rejet ou à la mise en quarantaine des données infectées. D’un autre côté, le pare-feu (firewall) intégré à votre logiciel d’exploitation pourra interdire ou non l’ouverture des ports en fonction de la légitimité de vos activités sur Internet.
Certains internautes pensent que l’utilisation d’un antivirus ou antimalware en complément de leur pare-feu suffit pour éviter les infections sur le web. Effectivement, ce duo sera efficace pour limiter les risques. Du moins, si vous utilisez un antivirus payant. En effet, les logiciels gratuits seront caractérisés par des mises à jour perfectibles et tardives.
En revanche, l’utilisation d’un antivirus et pare-feu ne vous offre aucunement une protection intégrale et invulnérable. La propagation de ransomwares ou encore la fuite de données seront ici de parfaits exemples.
Les utilisateurs Mac n’ont rien à craindre
Oui, les Macs et ordinateurs sous Linux étaient autrefois écartés des problèmes liés aux virus sur le web. En effet, ces données malveillantes s’exécutent depuis une extension propre aux PC : .exe. Or, la cybercriminalité a évolué en fonction des habitudes des consommateurs. Ainsi, les pirates considèrent désormais le nombre de Macs vendus chaque année (ainsi que le nombre de distributions Linux téléchargées) et diffusent des programmes malveillants capables d’infecter ces équipements.
Éviter les sites douteux suffit pour faire face au piratage
Oui, éviter les sites douteux est essentiel pour limiter les risques liés au piratage. De nombreux sites recommandent ainsi de ne jamais faire confiance aux domaines qui ne présentent pas un protocole HTTPS (vérifiable depuis l’URL visitée).
En pratique, un site qui propose un protocole HTTPS est effectivement une condition sine qua none pour transmettre des informations personnelles sans risquer des fuites non sans conséquences. Toutefois, ce protocole ne suffit pas pour affirmer qu’un site mérite votre confiance. En effet, le protocole HTTPS ne vous protégera pas si le gestionnaire du site en question souhaite utiliser vos données à des fins malveillantes.
Enfin, un « faux site » peut prendre l’apparence de l’un de vos domaines favoris. N’hésitez pas à vérifier chaque adresse URL affichée depuis votre navigateur. En cas de doute, quittez sans attendre le site visité.
« Je n’ai rien à cacher concernant ma vie privée »
Inutile de transmettre des données personnelles extrêmement sensibles pour devenir une victime du « personal data hacking ». En effet, les cas d’usurpations d’identité ou de ventes frauduleuses de données personnelles explosent chaque année. Certes, ces situations font souvent référence à des domaines douteux. Toutefois, les plateformes et services les plus populaires tels que Facebook ou encore Gmail ne sont pas à l’abri de fuites de données. Volontaire ou non, ce type de situations anime des débats inquiétants qui méritent l’intérêt de chaque internaute.
Les VPN sont de parfaites solutions
Les avis sur NordVPN ou d’autres fournisseurs sont sans appel: les réseaux privés virtuels sont des outils idéaux pour faire face à la cybercriminalité et aux problématiques liées à l’anonymat sur le web grâce à:
· L’absence de géolocalisation
· Le chiffrage de données
· Le masquage de l’adresse IP
En revanche, les VPN gratuits ne vous offriront pas une expérience satisfaisante en bridant votre connexion ou en récupérant vos historiques de navigation. Privilégier un service reconnu et payant sera donc crucial.