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Dans quel pays n’est-il pas conseillé d’entreprendre ?

Dans quel pays n'est-il pas conseillé d'entreprendre ?

Plusieurs rapports internationaux annuels établissent différents classements économiques visant à désigner les pays propices au développement des entreprises, mais aussi ceux dans lesquels il n’est pas conseillé d’entreprendre. Mais quels sont ces pays peu favorables à l’entrepreneuriat ?

Des rapports annuels comme indicateur de performance

Des classements parfois controversés ou des statistiques orientées, plusieurs études montrent cependant que de nombreux pays en Europe et dans le monde ne sont pas favorables aux entrepreneurs. Administration pesante et lente, fiscalité et taux de l’impôt trop importants, politique de l’emploi défavorable, plusieurs indicateurs sont pris en compte pour établir ces classements.

Une politique fiscale, économique et administrative peu attractive

L’Algérie est pointée du doigt par de nombreux experts et particulièrement par la Banque mondiale. Lenteur de l’administration avec plus de 25 jours en moyenne pour créer une entreprise, près de 241 jours pour obtenir un permis de construire, l’Algérie se classe en bas de classement sur 184 pays. Alors que la moyenne des pays africains est de 20 jours pour une création d’entreprise et 11 dans les pays de l’OCDE, l’Algérie souffre d’un nombre important de contrats annulés. Ainsi, Technip, le leader mondial de management de projets dans l’industrie de l’énergie, a vu un projet de rénovation pour un montant record de 1 milliard de dollars annulé par la société Sonatrach. Même infortune pour la réalisation du tramway algérois par Alstom et les sous-traitants de Systra, Saman, Tonichi et autres groupes.

Une bureaucratie écrasante et un problème de liberté commerciale

D’autres pays affichent une contre-performance dans le domaine de l’entreprise. Selon une étude établie par Forbes, la Guinée figure en tête des pays où entreprendre s’avère difficile. D’autres pays comme la Libye, le Tchad, et l’Angola apportent de nombreux freins en matière de législation sur le droit de propriété, d’innovation, de liberté monétaire et de fiscalité.

Des situations politiques et géopolitiques tendues

Certains pays souffrent alors selon les spécialistes d’un défaut récurrent en matière de stabilité politique. A l’instar du Mali qui a annulé une dizaine de contrats d’équipements de défense pour un montant de 30 milliards de francs CFA. La Syrie, l’Irak ou encore la Libye restent pour l’instant des territoires politiquement instables et donc avec moins de potentiel attractif. On repense à l’impact négatif qu’ a eu le Printemps arabe sur l’économie de la Libye, de l’Egypte ou de la Tunisie : pour ces pays, l’IDE (investissement direct étranger) a respectivement baissé de 5,10 % à 1,73% jusqu’à atteindre 1,50%.

Les pays européens touchés par un manque d’initiatives entrepreneuriales

La Suède qui affiche un PIB à faire pâlir tous les pays de l’OCDE, n’est pas un pays où il fait bon d’entreprendre. Selon l’étude annuelle de Growthplus « Not Just Peanuts », la Suède serait même le pire pays européen pour la création d’entreprise. Avec une taxation de plus de 53 % des profits liés aux stock-options, le pays d’Europe du nord-est bon dernier sur une liste de 9 pays étudiés. Selon une étude du Forum économique mondial, c’est la République Tchèque qui n’offre pas les meilleures conditions d’accueil aux petites et moyennes entreprises. Avec un délai de plus de 3 ans pour créer une entreprise, la République Tchèque pose d’énormes problèmes pour les entrepreneurs. Ainsi, seulement 22 % des start-up survivent aux 5 premières années contre une moyenne de 50 % dans le reste des pays de l’Union européenne.

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