Comment passer à autre chose après une mauvaise nouvelle ?

Certaines mauvaises nouvelles qui ne représentent pourtant qu’une faible part des informations qui nous minent le moral peuvent rapidement nous conduire dans un état d’inaction. Confronté à celles-ci nous avons tendance à les laisser envahir notre esprit, ce qui peut nous ralentir grandement. Pour éviter de vous enfermer dans une spirale après une mauvaise nouvelle qui vous conduirait à ne faire qu’une chose (perdre du temps), voici quelques astuces.

Commencer par relativiser.

Lorsque l’on reçoit une mauvaise nouvelle, le premier réflexe demeure souvent l’inquiétude, la panique ou encore la tristesse. Le confinement arrivé récemment représente un exemple de nouvelles qui peut perturber plus d’un chef d’entreprise. Il faut alors prendre du recul pour éviter l’effet de panique qui peut alors s’emparer de nous. Il s’agit d’abord d’accepter ses émotions qui vous submergent et de comprendre qu’il s’agit d’abord d’un mécanisme de défense psychique et qu’il est tout à fait normal de ressentir ce que vous ressentez.

Vous pouvez même ressentir de la culpabilité et ressasser ce que vous auriez pu faire. Pourtant, c’est le pire moment pour y penser car vous êtes émotionnellement encore trop touché par ce qui vient d’arriver. Si vous avez des pensées négatives qui arrivent, il va vous falloir les court-circuiter et arrêter d’y penser. Plus facile à dire qu’à faire mais pour cela, il vous suffit simplement d’accepter la situation comme un état de fait. Vous êtes-là et c’est tout ! 

Vous lancer dans l’action

Le plus grand danger réside dans le fait de tomber dans l’inaction et d’arrêter de faire ce que vous faisiez tous les jours et qui vous faisait du bien. Vous devez perturber le moins possible votre emploi du temps habituel pour aller de l’avant. Si les conséquences demandent des actions immédiates, mieux vous concentrer sur elles que sur l’ensemble des conséquences qui vont arriver. Si vous sentez la panique vous envahir, rien de plus simple, il suffit de vous lancer dans une autre tâche qui n’a rien à voir.

Après quelques minutes, votre cerveau devrait retrouver son calme et sa concentration.  Vous pourrez ainsi éviter de tomber dans le pire des travers, celui de ressasser sans cesse ce qui ne va pas au profit de tout ce qui va bien. Une fois celle-ci exécutée, votre cerveau va naturellement revenir au calme et vous pourrez alors penser de manière efficace aux solutions qui existent à votre problème. Si cela peut attendre, n’hésitez pas à finaliser l’ensemble de vos objectifs de la journée. 

Une fois l’ensemble de vos objectifs atteints

Si vous avez opté pour finir vos autres objectifs d’abord, vous allez rapidement ressentir de la satisfaction. Déjà parce que vous avez réussi à exécuter l’ensemble des autres éléments mais également car vous avez réussi à ne pas accuser le coup et à vous montrer plus fort que la mauvaise nouvelle. D’autre part, vous évitez l’accumulation de conséquences qu’aurait entraîné une inaction. Parfois, digérer une mauvaise nouvelle prend du temps surtout quand vous ne pouvez rien modifier à l’état de fait, n’hésitez pas donc à prendre conscience que vos émotions sont normales.  

Le calme revenu, vous pouvez désormais vous mettre dans une optique de résolutions de problème et donc commencer à rechercher solutions. Il vous faut trouver dans la mesure du possible les alternatives possibles ainsi que les solutions palliatives qui pourraient soit restreindre l’impact de la mauvaise nouvelle, soit l’endiguer. Si vous ne pouvez absolument rien y faire, alors aurez fait tout ce que vous avez pu et au moins vous aurez déjà avancé sur vos autres projets. 

Essayez d’y voir une opportunité.

Quasiment tous les problèmes que vous allez rencontrer vont vous permettre d’en tirer des apprentissages qui pourront vous être utiles ainsi que des mesures correctives ou qui vous permettront que la situation ne se reproduise plus à l’avenir. Les mauvaises nouvelles représentent souvent des sources d’amélioration.

Si par exemple, vous n’aviez pas prévu que tous vos salariés puissent se retrouver en chômage partiel d’un coup, c’est peut-être le signe que votre organisation ne s’y était pas préparée. Vous pourriez ainsi mettre en place des mesures ou des activités qui auraient pu permettre de faire faire un pivot à vos équipes si la situation se reproduisait. Il ne s’agit pas de vous en vouloir car vous ne pouvez pas tout anticiper mais d’apprendre de ses « erreurs ». Il se pourrait même que vous profitiez de celles-ci pour permettre à votre entreprise de devenir performante à l’avenir et de résister à des chocs beaucoup plus importants.

En résumé, l’important quand on apprend une mauvaise nouvelle est d’accepter les émotions qui vous submergent : elles sont normales. Ensuite, il faut éviter que votre esprit ne se focalise sur l’emprose de la négativité, éventuellement en entamant une autre tâche si vous n’arrivez pas directement à vous mettre en mode résolution de problèmes immédiats. Dans tous les cas, vous devez garder votre rythme et éviter de casser vos bonnes habitudes au maximum afin d’éviter au maximum de nouvelles conséquences qui pourraient vous mettre dans une spirale négative. Enfin, il faut trouver des solutions dans la mesure du possible et tirer de leçons de ce qui vous vient d’arriver. 

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