Pâques représente la saison la plus importante pour l’industrie chocolatière de France. Avec un calendrier favorable et une météo clémente qui évite que le chocolat fonde trop vite, les professionnels se démènent pour attirer les consommateurs. Zoom sur le marché du chocolat, le marché plus qu’attrayant en cette période.
La tonne de cacao a dépassé le seuil historique de 10.000 dollars. En un mois, le cours de la fève a bondi de 45% et sur un an il s’envole de près de 238%. Les prix des œufs, lapins et poules en chocolat subissent une hausse significative par rapport à l’année dernière. Alors que l’inflation alimentaire globale avoisine les 3% en mars 2024, celle des chocolats de Pâques atteint en moyenne 5%, avec des pics à 11%.
Le cacao à 10 000 dollars la tonne juste avant Pâques. C’est ce qu’a coûté, le 26 mars 2024 à la bourse de New-York, cette matière première essentielle pour produire du chocolat, soit trois fois le prix de 2023.
Les Français, de grands consommateurs de chocolat
Les Français consomment chaque année plus de sept kilos de chocolat, dont un kilo à Pâques et un autre à Noël – les deux temps forts du secteur ! Ce chiffre témoigne de l’attrait gourmand des Français pour le chocolat et les français gardent la sixième place … mondiale. Dans notre pays, le chocolat sous toutes ses formes est indissociable des moments festifs que sont les fêtes de fin d’année et Pâques : dans ce cas, le chocolat devient synonyme de convivialité. Il est également une douceur que s’offrent les personnes dans leur journée de labeur. Bref, c’est une source de plaisir.
Un week-end situé sous le signe du chocolat
Cette année encore, le lundi de Pâques reste une tradition. Les professionnels du secteur réalisent une part importante de leur chiffre d’affaires durant cette période. Les fêtes de fin d’années représentent 10% de la consommation annuelle de chocolat en France mais Pâques apporte 5% voire souvent plus. Cette année, les Français quand même prévoient d’acheter des œufs, des cloches et des lapins au chocolat.
Chocolat noir ou chocolat au lait ?
Comme toujours, les œufs, les « cocottes », les lapins et les cloches auront la faveur des amateurs de chocolat. Très consommé en France, le chocolat noir représente tout de même 30% de la consommation de chocolat tandis que nos voisins européens n’en consomment que 5%. Malgré son succès, le chocolat noir cèdera sa place au chocolat au lait lors de la célébration de Pâques ! En réalité, cette période cible particulièrement les enfants. En effet, suivant une étude du Syndicat du chocolat, les enfants préféreraient le chocolat au lait, moins cacaoté et plus sucré.
Un budget qui n’entraînera pas de crise de foie
Au niveau budgétaire, les Français n’ont pas prévu d’excès. En France, la somme dépensée par un ménage ne dépasse pas 20€ pour ses achats de chocolats à Pâques, ce qui représente environ 22% de ses dépenses totales annuelles en matière de chocolat. Si les Français sont réputés pour être de fins gourmets, ce sont vers les supermarchés qu’ils se tourneront majoritairement. D’après le Syndicat du chocolat, 85% du chocolat consommé en France est acheté en grandes surfaces et seulement 15% chez les détaillants spécialisés. On y trouve une large gamme de produits et de prix qui permet à chacun de s’offrir ce petit plaisir qui reste abordable.
Pour tenter de détourner la clientèle des supermarchés vers leurs boutiques, les chocolatiers s’efforcent d’adapter leurs offres à toutes les bourses. Il est donc possible d’émoustiller ses papilles gustatives avec du chocolat de qualité. Et vous, quelle option avez-vous choisi, chocolat noir ou chocolat au lait ? Achat en supermarché ou chez de grands chocolatiers ?
Et si vous le fêtiez en entreprise ?
Si bon nombre de salariés ne seront pas présents pour la fameuse fête, rien ne vous empêche de fêter l’évènement. Vous pourriez même vous faire appeler « mon lapin » par vos collaborateurs (rien de sexuel mais une marque d’amitié). Pâques reste l’occasion de surprendre vos salariés et d’organiser des évènements ludiques alors pourquoi vous en passer ? Il ne vous coûtera pas grand-chose (sauf si vous avez des centaines de milliers de salariés) mais vous avez l’occasion de vous démarquer, ne serait-ce que par une chasse aux œufs. Quelques mois avant un travail intense, ne s’agit-il pas du break nécessaire pour vos salariés ?