Plusieurs études ont démontré toute l’importance de bien intégrer chaque salarié au sein d’une entreprise, afin de gagner en productivité et de limiter considérablement le risque de burn-out.
Avec le développement du freelancing dans plusieurs secteurs d’activité — notamment dans l’informatique — les entreprises doivent également organiser l’intégration de ces travailleurs indépendants au sein de leurs équipes. Cependant, l’accueil d’un nouveau salarié ne présente pas les mêmes impératifs que celui d’un consultant indépendant qui reste un collaborateur temporaire.
Progressivement, de nouveaux outils et de nouveaux processus de recrutement ont permis de faciliter l’entrée des freelances dans les entreprises. À la clé, les gains ne sont pas négligeables pour les chefs d’entreprise.
Le freelance n’est plus un talent consommable et périssable au sein des entreprises
La valeur ajoutée qu’apportent les freelances tech dans une entreprise n’est plus à démontrer. Que ce soit pour gérer de A à Z la création et la gestion d’un site web, pour sécuriser les sites web face à la cybercriminalité, etc. : les freelances tech sont devenus un pilier dans la construction numérique d’une entreprise.
Partant de ce constat, les entreprises ne perçoivent plus les freelances informatiques comme un intervenant extérieur et temporaire. De plus, la durée des missions est aujourd’hui relativement disparate, pouvant s’étendre de quelques jours à plusieurs mois. Le statut de freelance s’intègre ainsi progressivement dans la politique de gestion des ressources humaines des entreprises et n’est plus considéré comme un travailleur marginal en comparaison des autres salariés.
Pour gagner en efficience, il est essentiel d’organiser un processus de recrutement et d’intégration en tous points adapté au freelancing. Le consultant indépendant doit pouvoir également saisir les valeurs de l’entreprise et se sentir pleinement investi dans sa mission freelance.
L’une des premières difficultés qui se présente dès lors aux chefs d’entreprise est de réussir l’intégration du freelance tech au sein de l’entreprise. En soi, il suffit de signer un devis ou un contrat de prestation de services pour valider le début d’une mission avec un consultant indépendant. Il n’y a pas de contrat de travail, d’affiliation à la mutuelle d’entreprise, de déclaration d’embauche, etc. comme pour le recrutement d’un salarié.
Cependant, derrière cette apparente facilitée à faire appel aux services d’un freelance se cache le défi de gérer une équipe de travail hybride avec des salariés déjà bien implantés au sein de l’entreprise et des consultants indépendants.
Onboarding : les meilleurs talents freelance répondent présents auprès des structures soignant leur accueil
On applique de plus en plus le processus d’onboarding pour intégrer un consultant indépendant dans une entreprise, le temps d’une mission. Si auparavant les entreprises se contentaient de présenter la mission et leurs attentes, aujourd’hui ces dernières doivent idéalement réussir à véhiculer leurs valeurs et leur dynamique aux freelances qu’elles recrutent.
Les principaux enjeux qui découlent d’un onboarding réussi sont :
- l’investissement du freelance dans la réalisation de sa mission ;
- un gain de temps dans les échanges, avec d’emblée la présentation une vision d’ensemble de l’entreprise et des objectifs à atteindre ;
- une efficience accrue durant la réalisation de la mission, avec un freelance intégré parmi les effectifs de l’entreprise, ce qui facilite la communication et les échanges d’information entre les différents pôles.
Au-delà de l’aspect purement professionnel, un freelance qui se sent intégré et considéré aura d’autant plus de motivation à travailler pour l’entreprise qui fait appel à ses services.
Parmi les freelances tech les mieux qualifiés, beaucoup avouent sans détours préférer des missions où ils se sentent pleinement intégrés dans le projet porté par l’entreprise et inclus dans l’équipe de travail.
Les entreprises ont donc tout intérêt à soigner l’arrivée de leurs freelances au sein de leurs effectifs, quand bien même il s’agit d’une mission de quelques jours.
La reconnaissance du freelance ne passe plus uniquement par la rémunération
L’une des principales causes du burn-out dans le milieu professionnel est le sentiment d’un réel manque de reconnaissance de la part de sa hiérarchie. Ce constat n’est pas nouveau et s’étend aux delà des frontières du salariat.
En effet, les meilleurs talents parmi les freelances ne recherchent plus la reconnaissance de leurs compétences uniquement par le paiement de la facture qu’ils émettent à leurs clients. Une intégration pleine et entière au sein de l’entreprise ainsi que le partage de recommandations de la part de clients satisfaits font partie aujourd’hui des attendus légitimes auprès des freelances.
Avec la multiplication des plateformes d’échange en ligne de type Slack ainsi que des plateformes freelances et des réseaux professionnels (ex. : LinkedIn, Malt…), il est désormais plus aisé pour chaque entreprise — quelles que soit sa structure et sa taille — de répondre à ces attentes.
L’image du consultant indépendant cloîtré chez lui seul devant son ordinateur est dépassée. Dans un souci d’efficience, les échanges doivent être réguliers entre le freelance tech, les autres salariés et les autres freelances travaillant sur le même projet. Ces prises de contact régulières permettent d’éviter toute erreur de compréhension concernant les attentes de l’entreprise et contribuent à la reconnaissance du travail réalisé par le consultant indépendant.
Offboarding : les entreprises misent sur une collaboration future face à la pénurie de freelances tech
La reconnaissance des compétences d’un freelance passe également par une fin de mission organisée. C’est à ce stade que l’on parle de offboarding. Une fois la mission finie et validée, le paiement de la facture ne doit pas être le seul fait marquant de la fin de mission.
Et pour cause ! Même si en soi une entreprise n’a aucune autre obligation que de rémunérer le freelance lorsque la mission a été parfaitement accomplie, cette dernière a beaucoup à gagner en organisant au mieux cette fin de mission.
Tout d’abord, lorsqu’une entreprise fait l’effort d’intégrer un ou plusieurs freelances au sein d’une équipe de travail, le départ d’un freelance doit être annoncé au sein de cette équipe.
Selon les tâches accomplies, de plus en plus d’entreprises travaillent également avec le freelance pour organiser cette fin de mission. Il s’agit notamment de prévoir l’après-mission. L’entreprise peut ainsi intégrer dans la mission freelance la rédaction d’une présentation générale de ce qui a été accompli. Les équipes de travail au sein de l’entreprise pourront ainsi avoir un support sur lequel se reposer concernant les créations et améliorations apportées par le freelance tech.
De plus, une fin de mission réussie permet de garder un bon rapport avec les consultants indépendants ayant apporté une pleine satisfaction aux entreprises clientes. Pour rappel, on parle de plus en plus d’une pénurie imminente de freelances informatiques ces prochaines années, tant la demande est exponentielle.
Les entreprises qui proposent une fin de mission organisée avec une réelle reconnaissance du travail du freelance auront ainsi bien plus de facilité à retravailler par la suite avec ce même professionnel indépendant.
L’on donne souvent comme conseil aux travailleurs indépendants de garder contact avec leur ancien client et de soigner leur réseau professionnel afin de pouvoir plus aisément travailler de nouveau avec leurs fidèles clients. En l’occurrence, l’inverse devient également vrai, notamment lorsque ce sont les entreprises qui éprouvent des difficultés à recruter un freelance compétent.
Il s’agit ici d’une nouveauté pour les entreprises, qui n’ont pas pour habitude de soigner particulièrement le départ de leurs salariés, en misant sur leur possible retour. Au final, la flexibilité offerte par le freelancing nécessite de plus en plus d’être compensée par une stabilité dans les rapports professionnels, en privilégiant une certaine fidélité auprès des freelances recrutés.
Une intégration facilitée grâce aux plateformes freelance
Une intégration réussie dépend également du profil du freelance. Pour cela, les intermédiaires tels que les plateformes freelances et les chiefs freelance officer sont de plus en plus plébiscités par les entreprises. Leurs rôles ? Aider les entreprises à trouver le bon profil de freelance.
Cette tâche n’est pas si évidente qu’il y paraît. De nombreux actifs se sont mis à leur compte en tant que travailleur indépendant. Tous ne présentent pas les mêmes compétences dans leur domaine d’activité. Les heures de recherche peuvent rapidement s’accumuler afin de trouver un travailleur indépendant compétent et en règle au niveau juridique, fiscal et social.
Pour les entreprises présentant des besoins temporaires de recourir au freelancing, passer par le biais d’une plateforme freelance semble plus adapté. En effet, le recrutement d’un chief freelance officier représente un coût plus élevé et n’est pas justifié dans pareil cas.
Quant aux plateformes freelances, certaines se contentent de présenter sur leurs sites plusieurs profils de freelances tandis que d’autres opèrent une réelle pré-sélection des candidats.
La plateforme FreelanceRepublik s’est notamment illustrée ces dernières années dans le milieu du freelancing informatique. Chaque entreprise peut présenter ses besoins et ses attentes sur cette plateforme. FreelanceRepublik se charge ensuite de sélectionner 3 profils de freelances tech correspondant en tous points aux demandes de l’entreprise. Chaque entreprise à la recherche d’un freelance peut ainsi bénéficier d’une pré-sélection restreinte qui représente un vrai gain de temps dans le processus de recrutement.