La crise de la Covid-19 a profondément modifié notre rapport avec les transports. Il faut dire qu’avec une société qui a d’abord été confinée strictement et un télétravail généralisé, les moyens de transport se sont trouvés pour les uns eux aussi confinés au garage et pour les autres vidés de leurs passagers. Les entreprises ont donc dû fortement s’adapter ainsi que leurs collaborateurs. Les nouvelles mobilités se sont imposées et aujourd’hui, les responsables politiques sont contraints de prendre en compte une réalité bien différente de celle qu’ils envisageaient. Zoom sur les changements qui se sont opérés et les défis à venir.
Une transformation profonde des moyens de transport
Avant la crise sanitaire, force est de constater que les transports publics collectifs avaient la côte et que le défi était de faire disparaître les véhicules individuels notamment pour contrer les problématiques environnementales. Le but était alors simple : accroître le nombre de transports publics collectif. A la suite des divers confinements et à l’arrivée de la Covid-19, la mobilité des citoyens a chuté et les mentalités ont profondément changé. Il faut constater que la levée des restrictions est loin d’avoir fait reprendre leurs anciennes habitudes à l’ensemble de la population que ce soit sur les trajets classiques ou celui domicile-travail. Cette situation les a conduits à réfléchir et à remettre en question leur manière de se déplacer aussi bien personnelle que professionnelle.
De nouvelles habitudes sont apparues en raison notamment de la distanciation sociale afin d’endiguer la pandémie. Ce sont ainsi que les transports individuels, tant décriés en raison de leur coût environnemental, ont repris le dessus et que les usagers des transports collectifs sont devenus frileux à prendre des moyens de transports bondés dans lesquels les risques de propagation du ou des virus sont élevés. Les Français privilégient désormais les transports individuels comme les voitures mais également certains moyens qui se sont fortement développés comme le vélo, la trottinette ou encore les hoverboards. Ceux-ci apparaissent comme des moyens plus pratiques mais également qui prennent en compte la problématique environnementale et sanitaire. Le triptyque pour choisir sa méthode de transport est donc devenu : moyen de transport, environnement et sanitaire. A noter que la version électrique du vélo ou encore de la trottinette s’est fortement développée, celle-ci demeurant moins polluante qu’un véhicule classique.
Une mobilité qui va poser des problèmes
Avec les voitures autonomes qui arrivent, il est clair que le monde de la mobilité n’a pas fini sa transformation. Ces véhicules devront encore résoudre des problèmes de sécurité car les applications en conditions réelles montrent de nombreuses difficultés pratiques. On pensera notamment à la présence d’humains ou animaux aux comportements parfois impulsifs ainsi qu’au fait que tous les véhicules ne sont pas autonomes.
L’autre problématique qui semble poser problème réside dans la gestion du trafic où tous les moyens de déplacement ne circulent pas à la même vitesse, sont différents les uns des autres avec des voitures qui cohabitent avec des vélos, des piétons, des trottinettes… C’est pourquoi, il sera probablement nécessaire de revoir l’aménagement du territoire, de cartographier. C’est la raison pour laquelle, les responsables politiques seront probablement amenés à réaliser un diagnostic des équipements de la route pour mieux comprendre la manière dont va fonctionner le trafic routier, s’adapter aux nouveaux usages et s’assurer d’une sécurité optimale. Dans ce cadre, on constate déjà que certaines solutions logicielles sont apparues permettant de mieux gérer les problématiques de sécurité mais également de fluidité du réseau.
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