Tous les sites Web proposant une offre doivent se munir d’un système de paiement dématérialisé. Il existe pour cela plusieurs types de solutions, plus ou moins adaptées à chaque problématique particulière d’entreprise. Dans tous les cas, s’adresser à sa banque se révèle être le pré-requis de base pour choisir une solution fiable et sécurisée. EKINO, EY, GLOBAL P.O.S ET SMARTCHAIN dévoilent leur dernière étude réalisée avec l’institut CSA sur l’approche des français vis-à-vis des nouveaux moyens de paiement.
Les solutions de paiement font partie des innovations à prendre en compte pour leur proposer une expérience optimale et omnicanale. En effet, l’étude révèle que au moins 3 Français sur 4, dont les cryptomonnaies connaissent 5 nouveaux moyens de paiement . Et ce sont 95% d’entre eux qui seraient prêts à régler leurs achats avec l’un de ces nouveaux moyens de paiement.
Selon Stéphane Djiane, Président de Global P.O.S. « À l’heure où les consommateurs sont de plus exigeants, pressés et ultra-connectés, il nous paraît nécessaire d’étudier et comprendre les tendances, mais surtout d’anticiper les évolutions. Certains aspects, notamment l’attrait des Français vis-à-vis de nouvelles solutions de paiement sont marquants et nous invitent en tant qu’acteur du retail à repenser nos pratiques et notre rapport à ces évolutions sociétales et technologiques » .
Les différents types de systèmes
L’internaute peut choisir entre plusieurs systèmes lorsqu’il souhaite effectuer ses paiements sur Internet. Le moyen le plus classique reste la carte bancaire, privilégiée par plus de 95 % des acheteurs. Vient ensuite le porte monnaie virtuel, qui permet de ne pas avoir à entrer ses coordonnées bancaires sur le site lors de l’achat, ce qui accélère la phase de paiement. Le plus connu est le cas de PayPal, qui fait les beaux jours d’eBay, et est encore privilégié par de nombreux sites.
On relève enfin les systèmes de crédits en ligne (1euro.com), la carte privative (du type American Express ou Cofinoga), qui fonctionnent par un système de virements/prélèvements, et les systèmes de micro-paiements. Pour les entrepreneurs, le choix de la méthode de paiement en ligne à mettre en place sur son site doit toujours partir de la question suivante : Quelle solution de paiement en ligne conviendra le mieux à mes clients ?
Les formules
Pour les start-ups qui débutent leur activité, il paraît plus avantageux de choisir des formules sans abonnement telles que PayPal. L’entrepreneur qui n’est pas encore sûr d’avoir un retour sur investissements peut ainsi proposer ses produits à la vente sans avoir à débourser d’avance. Attention par contre à ne pas se laisser prendre par l’atout supposé de l’absence d’abonnement, un avantage apparent qui se révèle vite contre-productif. Si l’entreprise multiplie ses ventes, les commissions vont se révéler de plus en plus lourdes à supporter.
Il faut alors calculer finement quelle formule devient la plus rentable. à partir d’un certain poids, il est clair qu’il faut s’orienter vers le système bancaire et signer un contrat VAD (vente à distance) avec sa banque. Les PSP (Prestataire de Service de Paiement) traitent puis envoient les paiements directement dans la banque de votre choix. On les dit « multi-moyens de paiement, multi-bancaires, et internationales ». Pour les banques, il faut ouvrir au préalable un compte professionnel, puis ouvrir un contrat de vente à distance. Cela permettra de recevoir sur le compte professionnel les paiements par carte bancaire après vérifications. L’entrepreneur se chargera ensuite de choisir entre plusieurs solutions de paiement.
La sécurité
Respecter des règles strictes pour éviter les fuites d’informations est l’obligation d’un service de paiement. Les services de porte-monnaie virtuel filtrent l’information sur les coordonnées des cartes. Pour rassurer le cyber-acheteur, la firme s’engage à rembourser intégralement la somme en cas de non livraison. Ces services ne sont par contre pas à l’abri du phishing, une technique de fraude très élaborée, appelée aussi hameçonnage. Les établissements financiers, culturellement soucieux de cet aspect, offrent généralement une sécurité supérieure.
Dotées d’une longue pratique dans le secteur du e-commerce, et fortes de leur expérience sur plusieurs milliers de sites, les banques sont bien à même de répondre aux exigences de sécurité des entrepreneurs. La vérification de la viabilité de la transaction se fait directement auprès de l’organisme bancaire. La 3DS secure, utilisée par de nombreux établissements bancaires désormais, identifie le payeur, vérifie qu’il est bien le porteur de la carte. Un système qui rassure à la fois l’internaute et l’e-commerçant. Celui-ci est en effet sûr de l’identité de son client et donc du paiement de sa banque.
L’image
La fiabilité de la plupart des systèmes de paiement en ligne est dès lors bien installée. La grande question que doivent désormais se poser les entrepreneurs lorsqu’ils souhaitent mettre en place un système de paiement en ligne sur leur site est l’image que celui-ci va renvoyer auprès des internautes, leurs acheteurs potentiels. Ainsi, l’apparition du logo d’une banque dans l’onglet de paiement rassure l’acheteur pendant sa commande. Cette caution bancaire apporte un gage de viabilité et de sécurité à l’internaute, qui est moins enclin à finir par abandonner son panier.
Les systèmes de paiement peu clairs, trop complexes ou qui ne sont pas appuyés par une caution bancaire ont en effet souvent tendance à démotiver l’internaute lors de la dernière phase de son achat et à le pousser à abandonner la transaction. Un véritable fléau pour les sites e-commerce ! Les établissements bancaires bénéficient d’une « image de marque » de spécialistes historiques du traitement de la carte bancaire et se proposent comme des interlocuteurs facilement identifiables en cas de problèmes, ce qui rassure profondément le client. En plus des logos d’établissements bancaires, la présence du cadenas et de la mention « https » dans la barre url, qui prouvent que les données sont bien sécurisées, sont un autre gage de fiabilité bien perçus par les internautes.