J’ai rencontré mon associé, Jules Delmas, en 2006, sur les terrains de foot de l’ESSEC. à la recherche de projets entrepreneuriaux, pendant notre scolarité, nous avions remarqué que l’e-commerce se développait fortement sur des verticales « produits », comme Spartoo ou Sarenza sur la chaussure.
Nous étions surpris par les taux de croissance que ces entreprises pouvaient afficher, dans la mesure où le besoin d’essayage était pour nous un blocage à la consommation en ligne.
Pour nous, si les avantages d’internet sur les magasins physiques étaient indéniables pour le client (ne pas avoir à se déplacer et pouvoir commander à toute heure, pour ne citer que ces deux-là), ce canal de distribution prenait vraiment tout son sens pour un produit que l’on n’essaie pas, de toute façon, en magasin. De là, nous est venue l’idée de se pencher sur la commercialisation de sous-vêtements masculins en ligne puisqu’il s’agit d’un produit que l’on ne teste pas pour des raisons autant d’hygiène que de facilité à trouver sa taille. Ce produit a 4-5 tailles maximum : S, M, L, XL et parfois XXL. Notre logique de départ s’est par la suite vérifiée puisqu’après avoir levé 1 million d’euros en 2014, on a ensuite levé 3 millions d’euros fin 2016.