Si la COVID19 a largement mis en exergue la nécessité de renforcer les mesures liées à l’hygiène et la santé dans les entreprises notamment par le port du masque ou par la présence de gels hydro alcooliques, il faut bien considérer que ce ne sont pas les seuls matériels qui sont obligatoires dans les entreprises qui doivent gérer d’autres risques et préserver la santé des salariés. Zoom sur les cas où ce matériel peut être rendu obligatoire.
La distinction vêtement de travail / vêtement de protection
On confond souvent vêtements de travail et vêtements de protection qui n’ont pourtant pas la même fonction. Le vêtement de travail sert avant tout à protéger l’individu contre les salissures liées à son travail mais il peut aussi servir à identifier une profession (par exemple les uniformes de pilotes ou la tenue des restaurateurs) ou encore à contribuer à une image de marque comme on en rencontre souvent dans les magasins. Ils sont fournis par l’employeur notamment lorsque le travail est particulièrement salissant ou insalubre et celui-ci en assure souvent l’entretien.
Les vêtements de protection sont une sous-catégorie de vêtements de travail qui servent à prévenir des risques, notamment les accidents. Dans ce cas, ils doivent respecter des normes comme la protection anti-feu et sont considérés comme des équipements de protection individuelle. Ils servent avant tout à protéger la santé et à assurer la sécurité du travailleur contre des risques de natures diverses. Il existe une pléthore de vêtements de protection tel que les parkas, blouses, chaussures de sécurité, vêtements ignifugés ou les gants latex pour ne citer qu’eux.
Un vêtement adapté au risque rencontré
Finalement, la présence ou non d’un vêtement de protection dépend surtout de sa capacité à protéger d’un risque même s’il peut être en même temps lié au confort ou à sa fonctionnalité.
Divers risques existent qu’il vous faut prendre en compte : chaleur et brûlure, présence de produits chimiques, chutes potentielles d’objet, risques de coupure. On les distingue généralement en 8 catégories : mécanique, thermique, biologique, chimique, absence de visibilité, électrique et électrostatique, chute et noyade.
Les risques qui pèsent sont liés aux conditions dans lesquelles s’effectuent le travail ou à la nature de celui-ci. Ainsi vos collaborateurs sont confrontés à des dangers lors de l’exposition à de fortes chaleurs ou au froid tout comme lors de la manipulation des agents chimiques et biologiques. Ces risques augmentent dans certaines activités comme celles du BTP ou de l’entretien comme on le constate depuis la crise sanitaire.
Les types de vêtements suivant le risque
Ainsi une panoplie de vêtements a été créée et chacun d’entre eux s’adapte à un risque. Ainsi contre la chaleur et les brûlures, ce seront des vêtements ininflammables qui seront privilégiés (norme EN 533) et leur rôle est de ne pas fondre ni propager le feu ou encore ceux de l’industrie exposés à la chaleur (NF EN 531)
De la même manière, les intempéries et le froid ont leur vêtement adapté (norme EN 342) ou encore contre les risques chimiques. Les plus connus restent ceux liés aux risques mécaniques et qui sont très présents dans les domaines liés aux bâtiments ou à l’usine. Les matières peuvent donc varier d’une situation à une autre et selon le risque encouru.