Le marché automobile s’est trouvé fort impacté par la crise sanitaire avec la pénurie de composants électroniques. Il est aussi face à la demande de plus en plus pressante de respecter les contraintes écologiques. Il doit sans cesse se pencher sur des solutions alternatives. Focus sur le marché automobile.
Le marché automobile français impacté par la pénurie de composants électroniques
Le marché automobile français est resté sous son niveau d’avant la crise liée à la pandémie de Covid-19 l’an dernier et à la pénurie mondiale de composants électroniques. La reprise se fait encore attendre pour le marché automobile français. Selon des données publiées samedi, le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) a comptabilisé seulement 140.428 immatriculations de voitures neuves en avril, contre 188.195 il y a deux ans. Sur les quatre premiers mois de l’année, le marché français des voitures particulières accuse une baisse de 21,48% par rapport à la même période de 2019, avec 592.219 nouvelles immatriculations. Les semi-conducteurs comme les puces électroniques sont omniprésents dans les voitures, entre le moteur, l’ABS, les airbags, l’aide au stationnement, le tableau de bord… et donc certaines entreprises ont dû fermer leurs usines pendant trois semaines.
ASKA : une voiture volante promise pour 2026 et déjà disponible en précommande
L’ASKA, la voiture volante signée par la start-up californienne NFT. Elle vient d’annoncer que sa voiture volante devrait prendre la route et le ciel dès 2026. En prévision du lancement de l’ASKA, la société NFT a ouvert les précommandes pour les particuliers qui souhaiteraient prendre part au projet, mais également faire partie des premiers à conduire ce type d’appareil. Il faudra débourser 5.000 dollars pour réserver sa voiture volante. Un dépôt important qui représente en réalité moins de 0,6 % du prix de vente total de la voiture à son lancement. Il est en effet question que l’ASKA se vende pour la coquette somme de 789.000 dollars lors de sa commercialisation en 2026. Cette somme comprend le véhicule, des actions de l’entreprise, une formation de pilote, une personnalisation intérieure et extérieure de la voiture, ainsi qu’une plate d’immatriculation personnalisée. Bref c’est loin d’être à la portée de toutes les bourses.
L’étiquetage des pneumatiques évolue le 1er mai. L’objectif est de faciliter la compréhension des informations par les consommateurs.
A compter du 1er mai, L’étiquetage des pneumatiques évolue afin d’être plus compréhensible pour les consommateurs. Parmi les principaux changements, deux nouveaux critères permettent de connaître le niveau d’adhérence du pneu sur la neige et sur la glace
Le leader mondial de la fabrication de pneumatiques, Michelin, s’est engagé à ne produire que des pneus composés exclusivement composés de matériaux durables d’ici à l’année 2050. » Grâce à de la biomasse issue de déchets végétaux (bois, écorces de riz, feuilles et tiges de maïs), 4,2 millions de tonnes de copeaux de bois pourraient être intégrés dans les pneus Michelin chaque année « , souligne le groupe, qui travaille à cette solution avec les sociétés Axens et IFP Energies Nouvelles. Un autre composant du caoutchouc synthétique, le styrène, peut être produit à partir d’emballages ou de panneaux isolants. Michelin a établi un partenariat avec la société canadienne Pyrowave, qui travaille sur ce procédé et doit lancer un démonstrateur en France d’ici 2023.
L’Union européenne envisage une alliance entre industriels dans les semi-conducteurs
L’Union européenne réfléchit à former une alliance entre plusieurs industriels européens dans le cadre d’une stratégie visant à multiplier par deux sa production d’ici à 2030 pour représenter au moins 20% de la production mondiale en valeur. STMicroelectronics, NXP, Infineon et ASML seraient les entreprises susceptibles de s’intéresser à ce projet.
Face à la pénurie, qui impacte particulièrement l’industrie automobile, la dépendance de l’Union européenne vis-à-vis des acteurs étrangers devient complexe. Ainsi, cette alliance pourrait s’envisager dans le cadre d’un programme paneuropéen connu sous le nom d’IPCEI pour « Important Projects of Common European Interest ». Les IPCEI permettent aux Etats d’injecter des fonds et aux entreprises de collaborer plus facilement. L’UE est dépendante d’autres pays que ce soit en termes de technologie ou de capacité de production et veut donc retrouver sa liberté. Les discussions sont en cours et aucune décision finale n’est prise.