La réussite du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg : une leçon de prise de risques mêlée à l’humilité et une vision mais aussi à la capacité de savoir s’entourer des meilleurs même s’ils sont plus performants que lui. Son parcours et sa personnalité interpellent et peuvent nous en apprendre beaucoup sur l’entrepreneuriat. Voici quelques points clés du développement d’entreprise que nous enseigne la « succes story » Facebook.
Nous avons étayé notre analyse de phrases inspirantes que Marc Zuckerberg a prononcé à un moment ou à un autre car sa marque de fabrique c’est quand même d’appliquer, de réaliser ce qu’il dit.
A la tête d’un véritable empire, le personnage Mark Zuckerberg a de quoi surprendre. Malgré son manque d’assurance en public (principalement au début de l’aventure Facebook, dans une moindre mesure maintenant), son dress code pour le moins particulier… il a réussi à déployer son entreprise à un niveau tel, qu’elle est désormais connue du monde entier. Et il résume en quelques mots :
« Si je porte toujours la même sorte de vêtements, c’est pour une raison très simple : mon souci constant est de simplifier mon existence au maximum afin de pouvoir me concentrer à fond sur la meilleure façon pour moi de servir la société. »
Facebook a bien changé et n’a plus rien à voir avec la petite start-up qu’elle était au début. De cette transition incroyable vers l’entreprise qu’est Facebook actuellement, de cette expérience unique, il y a un certain nombre d’enseignements à tirer dont son approche du risque :
« Le plus grand risque est de n’en prendre aucun… Dans un monde qui change si rapidement, la seule stratégie qui vous mènera à l’échec est celle consistant à ne jamais prendre de risque. »
Voir loin, avoir une vision quand on lance son business
Dès le début Mark Zuckerberg n’a pas considéré Facebook comme une simple entreprise, il voyait au-delà. Pour lui, il s’agissait plutôt d’un moyen de connecter les gens entre eux.
« En donnant aux gens le pouvoir de partager, nous rendons le monde plus transparent. »
Il attribuait à ce réseau social une mission supérieure, comme le confirme une des lettres aux actionnaires dans laquelle il déclarait « A l’origine, Facebook n’a pas été créé pour être une entreprise. Facebook a été construit pour accomplir une mission sociale, pour rendre le monde plus ouvert et connecté ». Son but premier n’était pas de faire de l’argent. On peut clairement attribuer une partie du succès de Facebook à ses intentions sincères, à cette mission d’origine.
Cela se confirme par le refus en 2006 de Mark Zuckerberg de vendre Facebook alors que Yahoo proposait tout de même 1 milliard de dollars. Il a simplement déclaré : « je suis ici pour construire quelque chose sur le long terme. »
Rester humble et chercher sans cesse des talents complémentaires
« J’ai commencé le site à l’âge de 19 ans. Je ne savais pas grand-chose au sujet des affaires à l’époque. » et « La véritable histoire de Facebook est tout simplement que nous avons travaillé très dur pendant tout ce temps. En fait, la vraie histoire est probablement assez ennuyeuse, vous voyez ? On est resté assis devant nos ordinateurs pendant six ans, et on a codé. »
Mark Zuckerberg a rapidement pris conscience de ses lacunes sur certains points (difficultés dans la communication publique notamment), et n’a pas hésité à se faire aider, à travers une recherche perpétuelle de nouveaux talents capables de le compléter. C’est cette humilité sur ses limites qu’il a par exemple poussé à intégrer Sheryl Sandberg, une ancienne de Google, dans l’équipe dirigeante, pour gérer la partie communication, relation presse. Grâce à cela, le fondateur du réseau social a pu se concentrer sur ce qu’il faisait le mieux.
Il est réellement déterminant de s’entourer de personnes qui partagent votre vision à long terme de l’entreprise et qui pourront vous compléter. Zuckerberg en est la parfaite illustration.
« À long terme, on ne progresse qu’à condition d’avoir autour de soi des gens d’exception. »
La nécessité de grandir et d’évoluer sans cesse
Certes, le concept à lui seul de Facebook garantissait dès l’origine une partie de son succès, mais Mark Zuckerberg a rapidement pris conscience qu’il ne pouvait pas se permettre de se reposer sur son principe de départ. Il n’a eu de cesse de chercher à apporter du nouveau à Facebook, de s’ajuster aux besoins des utilisateurs.
Pour faciliter l’inscription et l’expansion du site, il a par exemple très rapidement mis en place un système de suggestion de profils que l’on est susceptible de connaître. De même lorsque les utilisateurs ont commencé à se poser des questions sur la protection de leurs données, il a rapidement mis en place et communiqué autour d’un système de protection de la vie privée des utilisateurs.
C’est une des clés du succès des start-up (en particulier sur le net), de sans cesse évoluer pour s’adapter aux besoins concrets du marché.
Et deux phrases de conclusion pour les entrepreneurs et pour Dynamique entrepreneuriale :
« Bougez vite, cassez les choses. Si vous ne brisez rien sur votre passage c’est que vous ne bougez pas assez vite. »
« Les gens pensent que l’innovation c’est d’avoir une bonne idée, mais l’innovation consiste en grande partie à agir rapidement et à essayer beaucoup de choses. »