Les Expériences virtuelles : le métaverse avance  

Depuis que le réseau social Facebook a décidé de changer de nom pour devenir Meta, le métaverse semble avoir pris une dimension de potentialité future. Si pour beaucoup, les Expériences virtuelles restaient du monde de la science-fiction, il a pris une certaine consistance aujourd’hui. Certains phénomènes comme les jeux-vidéos nous avaient déjà montré sa potentialité mais qu’elle est la perception des français aujourd’hui de son avenir.

Le rapport de l’étude de Dynata, la plus grande plateforme de données au monde pour les insights, l’activation et la mesure, a décidé de nous éclairer sur cette perception en interrogeant plus 11 000 consommateurs dans 11 pays (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Chine, Japon et Australie) et a lancé son rapport « New Experience Economy ».

Les principales données de l’études  

D’abord, 43% des Français seraient intéressés par divers types d’expériences virtuelles. Il y a donc une véritable appétence pour ce type de nouveautés. Parmi celles-ci et dans l’ordre d’importance :

  • 51 % par une visite d’un musée/galerie d’art/exposition d’art
  • 45 % par un spectacle au théâtre, à l’opéra ou de danse.
  • 44% par un concert de musique
  • 43% par un safari, une visite de zoo, etc.
  • 40% par un cours pour le plaisir (danse, cuisine/pâtisserie, art, écriture créative, etc.
  • 40% par un voyage
  • 40% par un cours de fitness (Peloton, Apple Fitness, etc.)

On l’aura compris, les expériences virtuelles souhaitées sont variées et peuvent toucher tout le monde.

Une accélération liée à la pandémie

Si ce phénomène a connu une si vive accélération, ce n’est, bien entendu, pas parce que la société Facebook est devenue Meta. La première cause reste l’arrivée de la pandémie qui a incité de nombreux Français a testé des expériences via les cours et les manières de sociabiliser avec des amis sans pouvoir faire de rencontre physique. Comme toute tendance future, les nouvelles générations sont les early-adopters, la génération Z (25 ans et moins) étant la plus réceptive avec 40% suivie des Millenials (25-39 ans) avec 30%. Comme toutes les habitudes technologiques, cette tendance à du mal à être acceptée par les Baby Boomer (56-74 ans) qui ne sont que seulement 8% d’entre eux à être intéressés.

Sur quoi le métaverse devrait percer en premier

Lorsque Dynata a demandé aux Français sur quoi le métaverse allait impacter leur vie, les réponses les plus populaires ont été les expériences culturelles, les sports et jeux et enfin le shopping. Ainsi :

« Les expériences culturelles pour 26% des répondants

  • Les sports et jeux pour 16% des répondants
  • Les achats pour 15% des répondants
  • Le travail pour 12 % des répondants
  • La socialisation pour 12% des répondants. »

Nul ne remet en question le fait que d’autres applications devraient également connaître un fort engouement. Notamment dès que les différents sens (en dehors de la vue et de l’ouïe) pourront être activés dans le métaverse comme le goût, l’odorat et bien entendu le toucher. Cependant, on ignore encore comment ce défi sera surmonté à l’avenir car nul ne doute, il le sera.

Un monde qui sera l’avenir d’Internet

Ce qui est sûr c’est que ce monde parallèle représentera probablement l’avenir d’Internet en tout cas pour les générations futures. Si on exclut les scénarii catastrophes, force est de constater qu’une bonne partie de nos activités physiques et que nous pensions pourtant irréalisables par internet, sont désormais devenues monnaie courante sur internet. Le phénomène devrait continuer à s’amplifier au fur et à mesure que les technologies s’améliorent. Il n’y a qu’à voir la proportion de couples qui se forment via internet pour comprendre que le métaverse devrait fortement jouer sur notre quotidien, que l’on aime le phénomène ou non.

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