Les difficultés ou préoccupations de l’entrepreneur font partie inhérentes de sa mission. Cependant, il rencontre aussi des défis qu’il lui est crucial de comprendre et d’intégrer dans sa stratégie pour prospérer.
Depuis la crise sanitaire, les entrepreneurs ont appris à rebattre les cartes. Les plans bien huilés qu’ils avaient bien concocté en amont ont été mis à néant notamment par les guerres, les fermetures des frontières, des ruptures de stock et parfois ils se sont trouvés dans l’impossibilité de faire fonctionner l’entreprise. Ils ont dû faire preuve de résilience face à tous les imprévus : inondation, incendie, maladie, grève…
Les difficultés liées à la trésorerie
La trésorerie reste le poumon de l’entreprise. Or, lors de sa création, on lit souvent que l’on peut partir de zéro euro pour créer une entreprise. Oui mais… Pas zéro euro dans les caisses ! C’est pourquoi tout porteur de projet s’il ne possède pas de pécule devra regarder les méthodes de financement comme les prêts à la création d’entreprise, les prêts d’honneur, les crédits auprès de banques pour ne citer que celles-ci… Cela nécessitera des démarches qui lui prendront un temps certain. Cette tâche les détourne de l’axe client qui est fondamental pour remplir les caisses, celui du développement du business. Les soucis de trésorerie ne se limitent pas au début de l’entreprise puisque l’entrepreneur peut se retrouver confronté par exemple à des retards de paiement des clients et il devra mettre en place des processus pour toujours remplir ses caisses mais aussi payer ses fournisseurs ou ses prestataires. Pour cela, certains demanderont des acomptes, d’autres feront des relances automatiques.
Les difficultés de recrutement
Recruter est chronophage mais avoir une perle rare n’est guère du temps perdu. Cependant, malgré un monde hyperconnecté, il est parfois difficile de la trouver. C’est bien pour cela qu’elle est rare. La recherche demande également des compétences que l’entrepreneur n’a pas toujours. Déceler les bons profils n’est pas inné. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas hésiter à s’appuyer sur des cabinets de recrutement ou des coachs.
La gestion administrative, la hantise de l’entrepreneur
Quelle que soit la taille de l’entreprise, elle est confrontée à des obligations administratives et fiscales. Celles-ci sont chronophages et n’arrivent pas toujours au bon moment, De plus, ces obligations ne cessent de subir des changements. Rien n’est gravé dans le marbre. Entre l’Urssaf, la banque, les impôts, les réclamations, les devis ou les factures à éditer…, l’entrepreneur se voit détourné de son cœur de métier : vendre. Au lieu de les considérer comme une catastrophe ou une perte de temps, une bonne pratique consiste à les lister et à prévoir du temps pour chaque tâche. Vous pouvez établir un calendrier ou un rétroplanning dans les premiers temps que vous finirez par connaître par cœur. N’hésitez pas à mettre en place des procédures simplificatrices et bien sûr prévoyez un temps dédié aux imprévus afin de les affronter sans panique.
La peur de l’échec
Les statistiques annoncent chaque année et surtout depuis la crise un nombre de défaillances d’entreprise qui fait froid dans le dos. A ces chiffres se rajoute l’épouvantail des cinq ans. Pour surmonter la peur de l’échec, développez la confiance en vous et en votre idée. Mais surtout, restez lucide et regardez sans cesse les évolutions pour mieux pouvoir vous adapter. La création d’entreprise suppose une détermination pour faire face à l’échec qui ne reste qu’une expérience. La lecture des témoignages d’entrepreneurs qui ont réussi vous incitera à voir les possibilités plutôt que de vous concentrer uniquement sur la peur et vous observerez ainsi comment ils ont traversé les péripéties. Vous seriez étonné de voir leur capacité à changer de cap ou à persévérer !
La responsabilité sociale et environnementale en entrepreneuriat, une obligation
Fermer les yeux sur votre responsabilité sociale et environnementale peut à court terme paraître sans importance mais sur le moyen terme et le long terme, cela pourrait réduire à néant les relations avec votre clientèle que vous avez mis tant de temps à tisser. Les clients ne sont pas naïfs ! Ils sont hyper connectés et reçoivent donc toutes les informations sur les entreprises qui se comportent mal. Selon une enquête de Nielsen, 66 % des consommateurs à l’échelle mondiale sont prêts à payer davantage pour des produits et services provenant d’entreprises qui ont des pratiques durables. Alors, autant allier l’utile à l’agréable. Identifiez les domaines où vous pouvez apporter des améliorations et mettez en place des initiatives durables !
« Si tu veux aller vite, marche seul, mais si tu veux aller loin, marchons ensemble. »
Proverbe africain