Les dernières actualités économiques en France

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L’actualité change à chaque instant avec son lot de bonnes et mauvaises nouvelles. L’actualité française tourne autour des annonces pour les JO. Mais aussi sur la réindustrialisation de la France. Par ailleurs, les soucis créés par l’inflation et la défaillances des entreprises préoccupent les Français. Zoom sur les dernières actualités économiques en France.

Hausse des défaillances d’entreprises en France

Statistiques des défaillances par tranche d’effectif par nature de procédure

Le nombre de défaillances d’entreprises a atteint, au premier trimestre 2024, son plus haut niveau depuis neuf ans. 17.088 procédures ont ainsi été ouvertes entre janvier et mars, selon une étude du groupe Altares. Or, les défaillances avaient chuté à des niveaux historiquement bas durant la crise sanitaire. Cela grâce aux mesures de soutien aux entreprises prises par l’exécutif (prêts garantis par l’état, chômage partiel, report d’échéances fiscales…).

Cependant, les défaillances ne cessent d’augmenter depuis le début de 2022. Une situation qui affecte particulièrement les PME. Parmi ces défaillances, « Plus de 1 400 (défauts) concernent des PME dont une sur dix emploie plus de 50 salariés », selon Thierry Millon, directeur des études d’Altares. Celui-ci constate qu’il s’agit de « PME fragilisées par une dette désormais trop lourde dans une conjoncture trop faible ». Les secteurs les plus concernés sont celui de l’immobilier, les activités liées à l’équipement du foyer. La Banque de France soulignait également en mars que « l’augmentation la plus importante des défaillances concerne le secteur des activités immobilières (+43,7 % sur un an), qui en a comptabilisé 2.126 »

Michelin met en place un « salaire décent » pour ses 13 2000 salariés

Le fabricant de pneus Michelin vient d’annoncer qu’il mettait en place pour ses 132 000 salariés mondiaux un « salaire décent » supérieur aux salaires minimum nationaux. En moyenne, cela représentera 1,5 à 3 fois le salaire minimum du pays concerné dont la France. En France, tous les salariés de Michelin sont payés au-dessus du SMIC. En effet, le groupe estime son niveau (1 766,92 euros en brut mensuel) insuffisant. D’ici fin 2024, Michelin prévoit aussi de mettre en place au niveau mondial un « socle de protection sociale universel ». Celui-ci comprendra une couverture santé des salariés et leurs enfants. Mais également un congé maternité de 14 semaines minimum et un congé paternité de quatre semaines rémunérés à 100 %. Ce « socle » inclut une assurance décès avec le versement d’un capital pendant au moins un an et une rente d’éducation des enfants, quelle que soit l’ancienneté du salarié. 

La montagne, toujours le vent en poupe

Malgré les annonces pessimistes, le retard de neige, la saison a été excellente dans les stations de haute et moyenne altitude. Le taux de remplissage dans les stations se situait de 86 à 98 %. Selon l’Union des Sports et Cycles, les vacanciers scrutent la météo. Ainsi, pour réserver afin d’être certains que la neige soit au rendez-vous. Ils peuvent même décider de changer de station au dernier moment. On a observé aussi une augmentation de 14 % du nombre de skieurs étrangers. Mais aussi une augmentation de 9 % des locations de matériel par rapport à l’année dernière. Mieux encore, les vacanciers sont dépensiers. Certains opérateurs évoquent des paniers moyens allant de 1 598 à 2 425 euros pour une semaine pour 4 personnes. 

Des déficits plus élevés que prévus en 2023 et 2024

Le Fonds monétaire international (FMI) et le Haut conseil des finances publiques (HCFP) ont déja critiqué les nouvelles prévisions de l’exécutif pour les années suivantes. La trajectoire du déficit public jusqu’en 2027 est connue depuis une semaine. Cependant, le détail du programme de stabilité a été dévoilé le 17 avril en conseil des ministres par Thomas Cazenave, ministre délégué aux Comptes publics. Le nouveau « Pstab » prévoit un redressement du déficit à 4,1 % en 2025, 3,6 % en 2026. Toutefois de 2,9% en 2027.La dette stagnerait de 112,3 % du PIB cette année à 112 % en 2027. Toutefois, avec un coût qui passerait de 46,3 milliards en 2024 à 72,3 milliards d’euros en 2027. 

55 sites clés en main pour réindustrialiser la France

@Statista

Les ministres Roland Lescure (Industrie et Energie) et Christophe Béchu (Transition écologique et Cohésion des territoires) viennent de dévoiler la liste de 55 sites « clés en main ». Leur mission est de convaincre les investisseurs de s’implanter ou de rester en France. Ces sites appartiennent soit à des collectivités territoriales (28), soit à des entreprises privées (11), soit à d’autres structures (16). Trente sont des friches industrielles. 25 des terres vierges, d’une superficie comprise entre 3 et 340 hectares. Elles seront équipées en électricité, en eau et en gaz et raccordées à des infrastructures de transport.

Au total, 3.342 hectares seront disponibles, à raison de 1 à 8 sites par région. Les investisseurs pourront bénéficier d’un état des lieux complet du site avec la mise à disposition des études techniques. Un véritable parcours du combattant d’une durée moyenne de 17 mois que l’exécutif. Celui-ci vient de changer la législation en ce sens via le projet de loi industrie verte. Il espère « rapprocher de 9 mois ». Par ailleurs, seuls 5 sites situés dans la Drôme, dans l’Indre, dans les Deux-Sèvres, dans l’Hérault et dans les Bouches-du-Rhône, sont déjà opérationnels. 

Revalorisation des prestations sociales depuis le 1er avril 2024

Pour soutenir les ménages modestes, le montant de plusieurs prestations sociales et familiales, et notamment des minima sociaux, fait l’objet d’une revalorisation annuelle au 1er avril (versée le 6 mai 2024). Ceci en fonction du niveau d’inflation constatée sur les 12 derniers mois. Au 1er avril 2024, les prestations sociales suivantes seront revalorisées à hauteur de 4,6 % .

Notamment, le revenu de solidarité active (RSA), ainsi par exemple, le montant forfaitaire pour une personne seule sans enfant et sans ressource passe de 607,75 €1 à 635,71 € (317,86 € à Mayotte). Par ailleurs, la prime d’activité dont le montant forfaitaire pour une personne seule sans enfant et sans ressource passe de 595,2 € à 622,63 € (311,32 € à Mayotte) ; l’aide universelle d’urgence pour les victimes de violences conjugales dont le montant minimum passe de 240 € à 251,04 € .
Mais aussi l’allocation aux adultes handicapés (AAH), ainsi le montant forfaitaire pour une personne seule sans enfant et sans ressource passe de 971,37 € à 1 016,05 € ; l’allocation de solidarité spécifique (ASS) dont le montant forfaitaire pour une personne seule sans enfant et sans ressource passe de 545,10 € à 570,30 € (de 272,70 € à 285,30 € à Mayotte) pour un mois de 30 jours ; l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie (AJAP) : le montant brut journalier passe de 60,55 € à 63,34 €. 

Au cœur de Paris et au pied des monuments parisiens, des stades éphémères prennent forme

Paris se transforme en stades olympiques éphémères. 7 sites au cœur de Paris pendant les Jeux Olympiques. Le Trocadéro, la tour Eiffel, le Champ-de-Mars, l’Esplanade des Invalides, le Pont Alexandre III, la Place de la Concorde et la Place de l’Hôtel de Ville. Des tribunes s’installeront également le long de la Seine pour la Cérémonie d’ouverture Olympique.

Une enceinte de 13 000 places, située face à la tour Eiffel, accueillera les épreuves de beach-volley et de cécifoot lors des Jeux olympiques et paralympiques. Le Grand Palais éphémère, aménagé début 2021 en remplacement du Grand Palais en travaux, accueillera les épreuves de judo et de lutte. L’obélisque entourée de nombreux petits stades aux quatre sports dits urbains (BMX freestyle, basket à trois, breaking et skateboard). Le pont Alexandre III et la place de l’Hôtel de Ville accueilleront des épreuves de natation de marathon, de triathlon et de cyclisme sur route. Le Trocadéro avec sa vue exceptionnelle permettra d’admirer les épreuves de triathlon et para-triathlon, de cyclisme sur route, d’athlétisme et de natation en eau libre, est presque prêt. « Les Jeux vont rapporter beaucoup plus à la nation qu’ils ne lui auront coûté », selon Amélie Oudéa-Castéra. 

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